31 août 2016
30 août 2016
Je suis candidat au Conseil communal de Bagnes
Engageons-nous!
Dans l’Entremont, nous ne voulons plus qu'un ou deux partis décident pour l'ensemble des citoyens, en fonction parfois d'intérêts particuliers plus que de l’intérêt général. Il est temps que les choses changent ! C’est le vœu du mouvement « Entremont Autrement » auquel j’ai adhéré depuis 2009.
« Un radical doit toujours avoir à l’esprit la nécessité d’opposer à un pouvoir quelconque un contre-pouvoir ». Cette citation est tirée de l’« Esprit du radicalisme ». Je m’inscris volontiers dans la continuité de ce courant historique… et familial.
Antoine Cretton |
Si je suis élu, je m’engage à privilégier le bien commun dans un souci d’équité et de respect des lois et des citoyens.
Je vous invite tous et toutes à soutenir les listes Entremont Autrement.
Antoine Cretton
Entremont Autrement
29 août 2016
Je suis candidate au Conseil général de Bagnes
Je me présente au Conseil général.
Je finis ma formation d’éducatrice spécialisée cet automne. Des valeurs sociales très fortes m’ont été transmises par ma famille et durant ma formation. Il me tient à cœur de défendre ces valeurs au sein des affaires publiques. Je me présente donc sur la liste d’Entremont Autrement pour les élections de cet automne.
La commune de Bagnes ne connait aucun élu d’Entremont Autrement. Je suis convaincue que les valeurs défendues par ce mouvement ont leur place dans notre commune et je serai ravie de les représenter au sein du conseil général.
Je finis ma formation d’éducatrice spécialisée cet automne. Des valeurs sociales très fortes m’ont été transmises par ma famille et durant ma formation. Il me tient à cœur de défendre ces valeurs au sein des affaires publiques. Je me présente donc sur la liste d’Entremont Autrement pour les élections de cet automne.
La commune de Bagnes ne connait aucun élu d’Entremont Autrement. Je suis convaincue que les valeurs défendues par ce mouvement ont leur place dans notre commune et je serai ravie de les représenter au sein du conseil général.
Clotilde Perraudin
28 août 2016
Mot de la présidente d'Entremont Autrement
Le discours qui suit a été prononcé par la présidente d'Entremont Autrement, Sophie Juon, en ouverture de l'Assemblée générale annuelle du mouvement, le dimanche 28 août 2016 à Vollèges.
Sophie Juon, quelques minutes après l'AG annuelle d'EA |
Le comité a passé des heures dans la recherche de candidats ; maintenant les listes sont closes, mais la campagne demande des efforts considérables de toutes les personnes.
On n’imagine pas le travail de coordination à fournir pour s’assurer que la campagne se déroule en parallèle dans le quatre communes ; la mise sur pied et le suivi des comités dans chacune des communes ; la préparation du programme politique d’EA, l’établissement et le suivi du budget, les relations avec les médias, et la gestion des publications sur notre blog. Nous sommes une petite équipe, et nous avons tous nos occupations professionnelles qui nous laissent peu de temps pour la politique, mais quand je vois le travail effectué, et sa qualité, je ne peux m’empêcher de nous féliciter et d’être fière de notre mouvement. C’est pourquoi je dis que d’ores et déjà, quel que soit le résultat sortant des urnes le 16 octobre, EA aura prouvé qu’il est un mouvement devenu mature et légitimé à avoir des représentants dans les autorités communales du district et au canton.
Au cours de ces derniers mois, nous avons rencontré beaucoup de personnes qui ont envie de changement, mais qui ne souhaitent pas ou n’osent pas s’engager, ou qui pensent que cela n’en vaut pas la peine, car les choses ne changeront jamais.
Je voudrais que, d’ici quelques mois, ces mêmes personnes disent : je m’engage en politique, parce que la politique n’est pas la chasse gardée de quelques personnes élitistes ou d’une bande de copains, mais l’affaire de tout le monde ; je m’engage pour ma commune, parce que même si je suis minoritaire, je peux faire valoir mes opinions ; je peux accomplir un travail qui est bénéfique pour tous ; je peux contribuer à améliorer les choses pour la collectivité ; ma voix, même si elle est différente de celle des autres, compte; je m’engage parce que la diversité des opinions dans un exécutif permet de trouver plus vite des solutions, permet plus de créativité, d’audace, et permet simplement le progrès.
Pourquoi travaillons-nous si fort au sein d’EA ? C’est pour convaincre de plus en plus de citoyens que leur voix compte et les inciter à aller voter et à s’engager en politique. Parce que la politique, ce n’est pas des belles paroles ou des théories sophistiquées mais ce sont des questions concrètes sur notre vie en société, notre futur et celui de nos enfants.
En conclusion, allez voter et faites voter le 16 octobre 2016.
Sophie Juon
Présidente d'Entremont Autrement
27 août 2016
#PasContentPasContent
Ah, l’été! Ce moment tant attendu où, à la plage, les lunettes servent autant à protéger nos yeux du soleil qu’à cacher le regard déviant de certains sur la plastique -parfois topless- de magnifiques femmes venues parfaire leur bronzage. Cette saison où les hormones s’affolent, où la chaleur nous pousse à nous découvrir en exposant cruellement nos excès des saisons passées, où le moindre déhanché provoque l’émoi le plus total chez les adolescents. Ah, l’été, cette magnifique saison.
Cependant, un péril tapis dans l’ombre s’apprête à briser cette description idyllique: le burkini. Messieurs, plus besoin de lunettes et inutile de se retourner au passage d’un groupe de surfeuses. Vous, voyeurs prudents cachés dans le buisson là-bas, vous pouvez maintenant ranger vos jumelles: le burkini est là.
Forcément, ça ne plaît pas à tout le monde. Evidemment que nos mâles UDC, frustrés par cette cruelle nouveauté, montent au créneau! Eux qui se réjouissaient d’amener leurs enfants à la piscine pour admirer ce sublime spectacle avant de rentrer chez eux, heureux et de belles images plein les yeux, pour manger un délicieux repas concocté avec amour par leur femme qui n’avait malheureusement pas pu venir puisqu’il fallait aussi faire les courses, les poussières et la lessive. Mettez vous un peu à leur place, comprenez leur désarroi !
Vous pensez donc bien qu’ils se sont empressés de partir en croisade. “C’est une atteinte aux libertés de la femmes, qu’ils ont dit. Libérons la femme, interdisons lui le burkini”. Et nos courageux néo-féministes sont ensuite rentrés chez eux, se sont ouverts une bière avant de s’affaler dans leur canapé, le sourire satisfaits du libérateur aux lèvres, en attendant la visite furtive de leur maîtresse.
Sans vouloir minimiser l’impact sociétal du burkini et surtout ses terribles conséquences sur l’hygiène qu’il entraîne (s’il n’est pas bien nettoyé, le burkini peut augmenter la production de chloramines dans les piscines qui irritent les yeux), je me demande simplement s’il n’y a pas d’autres priorités?
Je veux dire, tous les politiciens, médias, économistes, philosophes, blogueurs ne parlent que de ça; même moi je suis entrain de le faire. Pendant ce temps, les défis énormes que représentent le financement des soins et des retraites sont reportés, les interrogations quant à la viabilité de notre système économique sont écartées et on écourte des débats de fond sur les concessions que nous sommes prêts à faire sur nos libertés pour plus de caméras, de drones et d’écoutes téléphoniques.
Je sais que c’est moins sexy de parler de taux de conversion AVS que de maillots de bains, que c’est plus facile de philosopher sur une tenue vestimentaire que de trouver un équilibre entre libertés individuelles et sécurité, que le début de mon article où je parlais de plage était plus sympa, mais ces questions vont déterminer le futur de votre pays et dessiner l’avenir de vos enfants; alors que le burkini...
Cependant, un péril tapis dans l’ombre s’apprête à briser cette description idyllique: le burkini. Messieurs, plus besoin de lunettes et inutile de se retourner au passage d’un groupe de surfeuses. Vous, voyeurs prudents cachés dans le buisson là-bas, vous pouvez maintenant ranger vos jumelles: le burkini est là.
Forcément, ça ne plaît pas à tout le monde. Evidemment que nos mâles UDC, frustrés par cette cruelle nouveauté, montent au créneau! Eux qui se réjouissaient d’amener leurs enfants à la piscine pour admirer ce sublime spectacle avant de rentrer chez eux, heureux et de belles images plein les yeux, pour manger un délicieux repas concocté avec amour par leur femme qui n’avait malheureusement pas pu venir puisqu’il fallait aussi faire les courses, les poussières et la lessive. Mettez vous un peu à leur place, comprenez leur désarroi !
Vous pensez donc bien qu’ils se sont empressés de partir en croisade. “C’est une atteinte aux libertés de la femmes, qu’ils ont dit. Libérons la femme, interdisons lui le burkini”. Et nos courageux néo-féministes sont ensuite rentrés chez eux, se sont ouverts une bière avant de s’affaler dans leur canapé, le sourire satisfaits du libérateur aux lèvres, en attendant la visite furtive de leur maîtresse.
Sans vouloir minimiser l’impact sociétal du burkini et surtout ses terribles conséquences sur l’hygiène qu’il entraîne (s’il n’est pas bien nettoyé, le burkini peut augmenter la production de chloramines dans les piscines qui irritent les yeux), je me demande simplement s’il n’y a pas d’autres priorités?
Je veux dire, tous les politiciens, médias, économistes, philosophes, blogueurs ne parlent que de ça; même moi je suis entrain de le faire. Pendant ce temps, les défis énormes que représentent le financement des soins et des retraites sont reportés, les interrogations quant à la viabilité de notre système économique sont écartées et on écourte des débats de fond sur les concessions que nous sommes prêts à faire sur nos libertés pour plus de caméras, de drones et d’écoutes téléphoniques.
Je sais que c’est moins sexy de parler de taux de conversion AVS que de maillots de bains, que c’est plus facile de philosopher sur une tenue vestimentaire que de trouver un équilibre entre libertés individuelles et sécurité, que le début de mon article où je parlais de plage était plus sympa, mais ces questions vont déterminer le futur de votre pays et dessiner l’avenir de vos enfants; alors que le burkini...
Jonathan Darbellay
Député-suppléant EA
Co-président des Jeunes Centre-gauche PCS
26 août 2016
C'est moi le chef !
Fâché, Oskar Freysinger ! Dans l’1Dex, il fustige les présidents de partis qui ont osé demander au Conseil d’État de surseoir à la nomination de Jean-Marie Cleusix au Collège de St-Maurice tant que les conclusions de la commission chargée d’enquêter sur lui ne sont pas connues, ce qui paraissait logique. Rappelant le score canon de sa dernière élection, OF clame haut et fort que c’est lui, et lui seul, qui a le pouvoir de nommer un professeur de collège. On le sait. On en connaît le résultat. Mais s’il s’autorise à museler les acteurs de l’école (à commencer par le recteur du collège), il ne peut pas réduire au silence l’ensemble des citoyens du canton. Or ceux-ci ont un droit inviolable à trouver incongru et pour le moins inopportun qu’un homme qui ne peut plus exercer une fonction à responsabilité au Département soit placé face à des élèves.
Oskar Freysinger entend "montrer à ces messieurs qu’un exécutif ne baisse pas pavillon au premier vent contraire". Il a pourtant renoncé à nommer Bruno Perroud, UDC de Savièse, à la tête du Service de l’enseignement spécialisé, comme il s’apprêtait à le faire en dépit des critiques qui lui étaient adressées. Sans doute a-t-il voulu éviter d’avoir sur les bras une deuxième affaire de nomination contestée. On n’ira pas jusqu’à prétendre qu’il l’a fait pour "de grossiers intérêts politiques" et on en déduira donc que ce choix a été dicté par la reconnaissance (enfin) de vraies compétences.
OF parle de "tentative de violation de l’ordre constitutionnel" à propos des présidents de partis. La Constitution ne fixe-t-elle pas que "la liberté de manifester son opinion, verbalement ou par écrit, ainsi que la liberté de la presse sont garanties" / art. 8 ?
Antoine Cretton
Entremont Autrement Bagnes
25 août 2016
Je suis candidate au Conseil communal d’Orsières
Annonce officielle de candidature: Valérie Lovey
Originaire de Bagnes, j’y ai vécu avec ma famille et fait mes écoles. Puis je me suis dirigée naturellement vers un métier proche de la nature : horticultrice.
Après mon mariage, je me suis installée à Orsières. Très vite, je me suis sentie intégrée dans cette nouvelle commune, les valeurs des habitants correspondaient à ma personnalité. Je me suis investie à 100% pour ma famille en essayant de donner à mes 4 enfants, le goût de l’effort, la liberté de chacun, l’entraide et le respect d’autrui. Toutes ces valeurs que j’avais reçues auparavant de mes parents.
Aujourd’hui après 22 ans passés à Orsières, j’annonce ma candidature au Conseil communal. A travers les valeurs défendues par Entremont Autrement, je me reconnais dans les lignes naturelles de ce mouvement. Cet investissement personnel me permettra d’apporter ma contribution à la communauté et de trouver dans l’écoute, l’entraide, la solidarité et l’action des solutions efficaces et durables, pour maintenant, mais aussi pour les générations suivantes.
Et qu’on se le dise aujourd’hui et demain « Qu’il fait vraiment bon vivre à Orsières. »
Le comité d'Entremont Autrement ainsi que les membres de l'association se réjouissent de la candidature de Valérie dans la commune d'Orsières et la remercient pour sa motivation et son engagement.
Originaire de Bagnes, j’y ai vécu avec ma famille et fait mes écoles. Puis je me suis dirigée naturellement vers un métier proche de la nature : horticultrice.
Valérie Lovey |
Après mon mariage, je me suis installée à Orsières. Très vite, je me suis sentie intégrée dans cette nouvelle commune, les valeurs des habitants correspondaient à ma personnalité. Je me suis investie à 100% pour ma famille en essayant de donner à mes 4 enfants, le goût de l’effort, la liberté de chacun, l’entraide et le respect d’autrui. Toutes ces valeurs que j’avais reçues auparavant de mes parents.
Aujourd’hui après 22 ans passés à Orsières, j’annonce ma candidature au Conseil communal. A travers les valeurs défendues par Entremont Autrement, je me reconnais dans les lignes naturelles de ce mouvement. Cet investissement personnel me permettra d’apporter ma contribution à la communauté et de trouver dans l’écoute, l’entraide, la solidarité et l’action des solutions efficaces et durables, pour maintenant, mais aussi pour les générations suivantes.
Et qu’on se le dise aujourd’hui et demain « Qu’il fait vraiment bon vivre à Orsières. »
Valérie Lovey
Le comité d'Entremont Autrement ainsi que les membres de l'association se réjouissent de la candidature de Valérie dans la commune d'Orsières et la remercient pour sa motivation et son engagement.
24 août 2016
Correctif
On pouvait lire ici dès le 24 août la déclaration d'une personne qui a renoncé depuis à présenter sa candidature au conseil général de la commune de Bagnes.
Dont acte.
18.09.16 Le webmaster
23 août 2016
Premiers candidats au Conseil général de Bagnes
Entremont Autrement a la joie d'annoncer ses cinq quatre (*) premiers candidats au Conseil général de Bagnes pour les élections de l'automne prochain.
En effet (*), Clotilde Perraudin, Mélina Deslarzes, Antoine Cretton et Pierre Troillet ont accepté de figurer sur la liste EA.
Après l'élection d'Urbain Gaillard au Conseil communal d'Orsières en 2012 et la double élection de Florian Alter et de Jonathan Darbellay au Grand Conseil valaisan en 2013, notre mouvement a l'ambition de s'étendre davantage encore dans les communes du district. Le dépôt d'une liste au Conseil général de Bagnes suit cette logique.
"Nos candidats se lancent dans un esprit constructif et souhaitent se mettre au service de la population de Bagnes. Nous croyons fermement qu'une pluralité politique est bénéfique à la démocratie et que la saine confrontation des idées et des projets peut servir le bien commun", affirme Sophie Juon, notre présidente.
Cette liste n'est, bien entendu, pas définitive. Nous espérons pouvoir annoncer d'autres candidatures au Conseil général de Bagnes bientôt. Nous serons bientôt en mesure de vous en dire davantage en ce qui concerne le Conseil communal. A suivre donc!
Dans les prochains jours, nous présenterons individuellement les candidats sur notre blog.
(*) Modification du 18 septembre 2016: une candidature a été retirée avant le délai du dépôt de la liste.
En effet (*), Clotilde Perraudin, Mélina Deslarzes, Antoine Cretton et Pierre Troillet ont accepté de figurer sur la liste EA.
Après l'élection d'Urbain Gaillard au Conseil communal d'Orsières en 2012 et la double élection de Florian Alter et de Jonathan Darbellay au Grand Conseil valaisan en 2013, notre mouvement a l'ambition de s'étendre davantage encore dans les communes du district. Le dépôt d'une liste au Conseil général de Bagnes suit cette logique.
"Nos candidats se lancent dans un esprit constructif et souhaitent se mettre au service de la population de Bagnes. Nous croyons fermement qu'une pluralité politique est bénéfique à la démocratie et que la saine confrontation des idées et des projets peut servir le bien commun", affirme Sophie Juon, notre présidente.
Cette liste n'est, bien entendu, pas définitive. Nous espérons pouvoir annoncer d'autres candidatures au Conseil général de Bagnes bientôt. Nous serons bientôt en mesure de vous en dire davantage en ce qui concerne le Conseil communal. A suivre donc!
Dans les prochains jours, nous présenterons individuellement les candidats sur notre blog.
(*) Modification du 18 septembre 2016: une candidature a été retirée avant le délai du dépôt de la liste.
21 août 2016
La mise au placard
Jean-Marie Cleusix n’est pas un champion de la communication. On le
savait. Oskar Freysinger a fini, lui aussi, par s’en rendre compte, au point de
l’écarter de son département à la veille de la rentrée scolaire. Le Conseiller
d’Etat s’offusque aujourd’hui de voir les professeurs du Collège de St-Maurice
s’insurger contre l’arrivée d’un nouveau collègue plutôt que de l’accueillir à
bras ouverts : « On ne frappe pas un homme à terre », leur
reproche-t-il en substance (dans le NF de samedi), comme s’il avait
soudainement oublié que la première pierre, c’est lui qui l’a lancée à un homme
hospitalisé, après avoir dressé publiquement de lui un profil qui ne colle pas
particulièrement à la fonction d’enseignant.
Car avoir de graves problèmes de communication, c’est plutôt gênant pour
quelqu’un qui doit enseigner auprès de jeunes adolescents en train de préparer
leur maturité. On peut donc craindre que le retour à la profession de JM
Cleusix ne se fasse pas en toute quiétude. La question se pose évidemment de
savoir si les difficultés personnelles de l’ancien Chef du Service de
l’enseignement n’auraient pas été mieux circonscrites dans un cadre
administratif, en relation avec des adultes, plutôt que dans une classe, face à
des élèves ; autrement dit, n‘aurait-il pas été plus judicieux de trouver
un placard, doré ou non, à L’État plutôt que dans un établissement
scolaire ? A moins que les placards du département soient déjà tous
occupés ou qu’Oskar Freysinger ne veuille plus croiser son ancien bras
droit dans les couloirs, cette solution aurait paru plus élégante, pas
vrai ?
Reconnaître ses erreurs, c’est bien. Les réparer soi-même, c’est
encore mieux.
Antoine Cretton
Entremont Autrement Bagnes
Entremont Autrement Bagnes
Au nom de la liberté
Faut-il interdire le port du voile dans les lieux publics, comme le réclame la droite dure à grand renfort d’initiatives ? A l’heure où la gauche semble se diviser sur cette question, le camarade Frédéric Nouchi exprime sa conviction profonde dans le texte ci-dessous. Pour lui, on ne peut faire de concessions au respect des libertés.
La liberté ne se divise pas. Elle s’applique donc aussi à ceux dont nous ne partageons pas les idées ou les préjugés.
Amis de la ville, des campagnes, des montagnes, voire même des plages.... Amis plongeurs, soyons forts car bientôt, nous n’aurons plus le droit de choisir notre tenue de plage ! Amis Chinois, vous qui vous protégez tant des méfaits du soleil en vous couvrant de la tête aux pieds à la plage, et bien vous non plus ! Amis tatoués… Amis excentriques… Amis chrétiens, musulmans, juifs, enfin bref, toutes ces religions qui ne me concernent pas vu mon athéisme… si nous n’y prenons pas garde, nous n’aurons plus de souci à nous faire pour nos libertés car elles auront toutes été supprimées !
Amis,
Bon, plus sérieusement : les mots « liberté, fraternité et égalité », les devises de base de mon éducation ne sont pas que des mots ! Ils ne se divisent pas et ils s’appliquent à chacun et donc aussi à ceux qui ne partagent pas mes idées.
Je me dois, vu mes engagements et mes positions, de vous donner le fonds de ma pensée concernant les déclarations de certains de mes camarades sur l’interdiction de la burka et plus globalement sur le dossier des initiatives UDC que je ne soutiendrai pas (mais ça, vous le saviez déjà).
Comment vous dire sans vexer personne… Parmi les principes d’un pays démocratique et social, il y a la liberté individuelle qui se conçoit en relation avec l’égalité des droits pour toutes et tous, sans distinction d’origine, de condition, d’appartenance, de croyance ou de sexe ! Si liberté individuelle il y a, alors sa seule limite doit être de ne pas imposer aux autres sa propre vision lorsqu’elle découle d’une idéologie politique ou d’un dogme religieux. Ainsi, chacun d’entre nous peut penser ce qu’il veut des modes de vie choisis par les autres selon leur religion, etc, mais aucun d’entre nous ne doit imposer autoritairement aux autres son propre choix, comme on le ferait d’un uniforme obligatoire.
Voilà pourquoi aujourd’hui, comme demain, je m’opposerai de toutes mes forces à un pouvoir qui obligerait les femmes à couvrir leur corps dans l’espace public, de même que je m’oppose aujourd’hui à ce qu’on interdise dans ce même espace public une tenue qui contraint quiconque à se découvrir pour des motifs idéolotiques ou religieux.
Dans les deux cas, nous abandonnerions nos libertés individuelles au profit d’une logique autoritaire et discriminatoire qui, dans le premier cas vise les femmes en continuant à en faire une minorité opprimée et, dans le second, vise les musulmans en les considérant comme une minorité à exclure.
La liberté ne se divise pas et elle est donc aussi celle de ceux dont nous ne partageons pas les idées ou les préjugés, à condition évidemment qu’ils ne cherchent pas à nous imposer les leurs autoritairement.
Antoine Cretton
La liberté ne se divise pas. Elle s’applique donc aussi à ceux dont nous ne partageons pas les idées ou les préjugés.
Amis de la ville, des campagnes, des montagnes, voire même des plages.... Amis plongeurs, soyons forts car bientôt, nous n’aurons plus le droit de choisir notre tenue de plage ! Amis Chinois, vous qui vous protégez tant des méfaits du soleil en vous couvrant de la tête aux pieds à la plage, et bien vous non plus ! Amis tatoués… Amis excentriques… Amis chrétiens, musulmans, juifs, enfin bref, toutes ces religions qui ne me concernent pas vu mon athéisme… si nous n’y prenons pas garde, nous n’aurons plus de souci à nous faire pour nos libertés car elles auront toutes été supprimées !
Amis,
Bon, plus sérieusement : les mots « liberté, fraternité et égalité », les devises de base de mon éducation ne sont pas que des mots ! Ils ne se divisent pas et ils s’appliquent à chacun et donc aussi à ceux qui ne partagent pas mes idées.
Je me dois, vu mes engagements et mes positions, de vous donner le fonds de ma pensée concernant les déclarations de certains de mes camarades sur l’interdiction de la burka et plus globalement sur le dossier des initiatives UDC que je ne soutiendrai pas (mais ça, vous le saviez déjà).
Comment vous dire sans vexer personne… Parmi les principes d’un pays démocratique et social, il y a la liberté individuelle qui se conçoit en relation avec l’égalité des droits pour toutes et tous, sans distinction d’origine, de condition, d’appartenance, de croyance ou de sexe ! Si liberté individuelle il y a, alors sa seule limite doit être de ne pas imposer aux autres sa propre vision lorsqu’elle découle d’une idéologie politique ou d’un dogme religieux. Ainsi, chacun d’entre nous peut penser ce qu’il veut des modes de vie choisis par les autres selon leur religion, etc, mais aucun d’entre nous ne doit imposer autoritairement aux autres son propre choix, comme on le ferait d’un uniforme obligatoire.
Voilà pourquoi aujourd’hui, comme demain, je m’opposerai de toutes mes forces à un pouvoir qui obligerait les femmes à couvrir leur corps dans l’espace public, de même que je m’oppose aujourd’hui à ce qu’on interdise dans ce même espace public une tenue qui contraint quiconque à se découvrir pour des motifs idéolotiques ou religieux.
Dans les deux cas, nous abandonnerions nos libertés individuelles au profit d’une logique autoritaire et discriminatoire qui, dans le premier cas vise les femmes en continuant à en faire une minorité opprimée et, dans le second, vise les musulmans en les considérant comme une minorité à exclure.
La liberté ne se divise pas et elle est donc aussi celle de ceux dont nous ne partageons pas les idées ou les préjugés, à condition évidemment qu’ils ne cherchent pas à nous imposer les leurs autoritairement.
Frédéric Nouchi
Co-Président PSVR-Migrant-e-s
Candidat au conseil communal de Martigny
20 août 2016
Gaby pas candidat UDC, ni PDC, ni PLR... ni EA!
Gabriel Luisier ne sera pas candidat UDC, ni PLR, ni PDC.
Comme le dit le Nouvelliste du jour: "Resterait Entremont Autrement, mais les convictions politiques de Gabriel Luisier n'en font pas un homme de gauche".
A noter que de notre côté, personne ne lui a proposé d'être candidat sur notre liste non plus.
A bientôt pour la prochaine rumeur sur les élections communales à Bagnes.
18 août 2016
17 août 2016
Soirée débat sur les votations fédérales
Les soirées-débats sont co-organisées par Centre Gauche-PCS du Valais romand, Entremont Autrement et le MISE de Fully. Elles ont pour objectif d'informer tous les publics sur les objets soumis à votation.
13 août 2016
Christian Constantin a-t-il tous les droits?
Buste de l'empereur romain Constantin, IVe siècle ap. JC |
Didier Tholot voit donc sa tête servie sur un plateau en lieu et place des victoires qu'il eut dû présenter, genou à terre, à l'empereur Constantin.
Je ne m'exprime habituellement pas sur le sport - et encore moins sur le FC Sion - car si j'éprouve du plaisir à en pratiquer, je rechigne à suivre la moindre compétition sportive depuis mon canapé. Mais passons. Si je sors de ma réserve aujourd'hui, c'est que le cas Constantin déborde, à mon sens, bien au-delà des gradins de Tourbillon.
Christian Constantin donne depuis de longues années une image déplorable du sport à la jeunesse de ce canton et c'est cette raison-là qui me fait aujourd'hui m'insurger.
Constantin dessine, par ses décisions, un monde où:
1) de mauvais résultats entraînent systématiquement un licenciement. Aucun droit à l'erreur, aucun droit de corriger ce qui a pu mal fonctionner. Dans cette pensée, seule la victoire compte, pas le chemin qui y mène. Pas la lente et souvent difficile construction d'une équipe, pas les épreuves. Uniquement les résultats. Imaginez l'impact que cette vision utilitariste du monde peut avoir sur la jeunesse dans les yeux de laquelle scintillent encore les treize étoiles de la Coupe suisse. Les jeunes - et les adultes - doivent au contraire pouvoir se confronter à l'échec. En tant qu'enseignant je suis bien placé pour voir que ce sont généralement les erreurs qui sont les plus intéressantes et qui font le plus avancer. On apprend de ses échecs. Qu'a appris Christian Constantin des siens?
2) le football n'est plus un jeu, mais un enjeu. Financier en l'occurrence.
3) tenir les cordons de la bourse donne tous les droits. Celui de révoquer un entraîneur parce qu'il a déplu. Celui d'en adouber provisoirement un nouveau. Veut-on vraiment d'une société où celui qui dit "je paie" peut dire aussi "donc je fais ce que je veux"? Est-ce ce message que l'on veut transmettre à la jeunesse de notre canton? De plus, le fait que Constantin ait mené le club à plusieurs reprises à la victoire justifie-t-il une certaine complaisance de la presse à son droit, sous prétexte que le personnage est emprunt d'une bonhommie et d'un franc parler qui en font indéniablement une figure attachante?
Aucun patron d'entreprise ne se permet d'agir ainsi, même s'il doit licencier, même s'il est contraint d'obtenir des résultats. Pourquoi tolérerons-nous alors cette attitude, ce fait du prince, au FC Sion? Je souhaiterais que les supporters, les amateurs de foot et la société civile montrent plus clairement que le sport est central pour la jeunesse, qu'il véhicule des valeurs. Mais pas uniquement financières.
J. Lovey
NB
Je ne me prononce absolument pas sur l'aspect footballistique, ce n'est pas mon propos. Je m'intéresse ici uniquement à la question des valeurs.
11 août 2016
Journée récréative d'Entremont Autrement
Entremont Autrement organise une grande journée récréative au couvert du Laget à Vollèges
dimanche 28 août prochain, dès 12h00
L'objectif est de présenter nos candidats aux élections communales de cet automne et de mobiliser nos troupes au maximum pour la dernière ligne droite. Vous pourrez ainsi discuter directement avec les candidats pour faire plus ample connaissance. Ou alors tout simplement partager un verre, sans forcément parler de politique.
L'idée est de se retrouver, en tout décontraction, autour d'un grand repas. Plusieurs animations seront proposées. Les familles avec enfants sont les bienvenues.
N'hésitez pas à passer, même si vous n'êtes pas membres de notre mouvement et si ce n'est que pour un petit moment. La journée se veut volontairement détendue et sans étiquettes.
Pour les membres de l'association Entremont Autrement, la journée commencera à 11h par l'AG, également au couvert du Laget. Les sympathisants et amis sont attendus dès midi.
Si vous envisagez de venir, merci de nous contacter par email via entremont.autrement(arobase)gmail.com pour des questions d'organisation.
Le comité
5 août 2016
Du grand guignol !
Pourquoi n'avoir pas pris cette décision plus tôt ? Oskar prétend qu'il n'y avait pas de motif légal pour le faire dans le cadre du dossier fiscal. Et aujourd'hui ? En invoquant un problème de santé, le Conseiller d’État ne donne pas plus de garanties que cette sanction soit légitime. Plus surprenant, une enquête est demandée après que la décision ait été prise. Le risque que le Gouvernement n'a pas voulu courir il y a deux ans, alors que le Parlement l'y invitait fermement, voilà qu'il le prend aujourd'hui, à quelques mois des élections communales et cantonales. Comme par hasard.
Dans quelques jours, les responsables de l’École valaisanne vont achever l'organisation de la prochaine rentrée scolaire. C'est le moment choisi par le Chef du Département pour limoger son bras droit. L'Office de l'enseignement spécialisé est lui aussi laissé à l'abandon puisque son chef n'a pas été remplacé. A-t-on jamais vu pareille pagaille au sein de ce Département ?
N'est-il pas grand temps de le confier à quelqu'un de sérieux, pour le bien de tous les élèves du canton ?
Antoine Cretton
Entremont Autrement - Bagnes
Entremont Autrement - Bagnes
4 août 2016
L'Entremont vinicole
Le Chevalier no 46, 12ème année, organe de l'ordre de la channe, en pages 6 et 7, propose un article historique sur l'économie viti-vinicole de l'Entremont.
Il s'agit de textes provenant de l'Histoire de la vigne et du Vin en Valais, édité par le Musée Valaisan de la Vigne et Vin.
Une belle saga qui pourra intéresser les esprits curieux et les amateurs d'histoire locale.
Il s'agit de textes provenant de l'Histoire de la vigne et du Vin en Valais, édité par le Musée Valaisan de la Vigne et Vin.
Une belle saga qui pourra intéresser les esprits curieux et les amateurs d'histoire locale.
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