Fête anticipée au 31 juillet 2013:
Liddes
Praz-de-Fort
Premier août 2013:
Champex-Lac
Grand-St-Bernard
La Fouly
Orsières
Verbier
Versegères
31 juillet 2013
30 juillet 2013
Le reste du monde coupé du Val Ferret
Photo Police Cantonale
Entre Som la Proz et Issert, le torrent du Dyura a débordé et une coulée de boue s’est répandue sur la route principale (dimensions sur la chaussée : 50 m de long, 20 m. de large). Un véhicule immatriculé dans le canton de Vaud a été bloqué dans la coulée de boue. Personne n’a été blessé. Les moyens déployés par les travaux publics ont permis la réouverture de la route principale.
26 juillet 2013
Encore la Fouly
A lire un écho au questionnement initié sur notre blog concernant le projet hôtelier de la Fouly.
24 juillet 2013
La zone hôtelière de la Fouly sur RhôneFM
Le feuilleton du jour sur RhôneFM:
Aux informations de 6h00, Meinrad Coppey, conseiller communal en charge de l'aménagement du territoire s'est exprimé au micro de Sarah May. Le flash est animé par Cédric Jordan.
A 6h30, le flashiste revient sur le sujet et donne la parole à Jean-François Thétaz, président de la commune et Florian Alter, député.
A 7h00 Cédric Jordan ouvre le flash avec le même sujet et Florian Alter fait part des rumeurs sur l'identité des investisseurs pressentis.
A 7h30, ce 24 juillet 2013, le président d'Orsières et le député d'Entremont Autrement Florian Alter ont donné leurs points de vue sur la question.
A 8h00, ouverture du flash par le sujet avec Sarah May qui donne la parole au président Jean-François Thétaz qui se déclare ouvert à toutes les propositions, mais les spéculations vont bon train précise le journaliste.
A 9h00, Cédric Jordan ouvre encore le flash avec ce dossier. Florian Alter assure qu'il ne veut pas péjorer le tourisme qui est le poumon économique de notre région.
A 10h00, l'increvable Cédric Jordan est toujours au micro, le dossier passe au second plan dans le flash.
A 11h00, encore Cédric Jordan qui ouvre avec les tiques, puis les dangers d'incendie, et enfin en troisième position le dossier de la Fouly.
A 12h15 la nouvelle refait le premier titre du journal de Christelle Fournier, c'est Meinrad Coppey qui présente le projet, Jean-François Thétaz décidément très en phase avec l'opinion publique annonce texto que "la majorité de la population a bien accueilli ce projet". Rappelons pourtant que pour l'instant seule l'assemblée bourgeoisiale a été informée et non pas consultée. Le député Florian Alter prend un peu de recul avec le projet et développe son point de vue.
A 15h00 Christelle Fournier ouvre son flash avec les tiques, puis les orages et les vagues de chaleur, enfin un sujet entremontant avec Michel Darbellay de la Fouly et sa conquête de l'Eiger en solitaire par la face nord, il y a cinquante ans. L'autre dossier de la Fouly est désormais sorti du sommaire.
Aux informations de 6h00, Meinrad Coppey, conseiller communal en charge de l'aménagement du territoire s'est exprimé au micro de Sarah May. Le flash est animé par Cédric Jordan.
A 6h30, le flashiste revient sur le sujet et donne la parole à Jean-François Thétaz, président de la commune et Florian Alter, député.
A 7h00 Cédric Jordan ouvre le flash avec le même sujet et Florian Alter fait part des rumeurs sur l'identité des investisseurs pressentis.
A 7h30, ce 24 juillet 2013, le président d'Orsières et le député d'Entremont Autrement Florian Alter ont donné leurs points de vue sur la question.
A 8h00, ouverture du flash par le sujet avec Sarah May qui donne la parole au président Jean-François Thétaz qui se déclare ouvert à toutes les propositions, mais les spéculations vont bon train précise le journaliste.
A 9h00, Cédric Jordan ouvre encore le flash avec ce dossier. Florian Alter assure qu'il ne veut pas péjorer le tourisme qui est le poumon économique de notre région.
A 10h00, l'increvable Cédric Jordan est toujours au micro, le dossier passe au second plan dans le flash.
A 11h00, encore Cédric Jordan qui ouvre avec les tiques, puis les dangers d'incendie, et enfin en troisième position le dossier de la Fouly.
A 12h15 la nouvelle refait le premier titre du journal de Christelle Fournier, c'est Meinrad Coppey qui présente le projet, Jean-François Thétaz décidément très en phase avec l'opinion publique annonce texto que "la majorité de la population a bien accueilli ce projet". Rappelons pourtant que pour l'instant seule l'assemblée bourgeoisiale a été informée et non pas consultée. Le député Florian Alter prend un peu de recul avec le projet et développe son point de vue.
A 15h00 Christelle Fournier ouvre son flash avec les tiques, puis les orages et les vagues de chaleur, enfin un sujet entremontant avec Michel Darbellay de la Fouly et sa conquête de l'Eiger en solitaire par la face nord, il y a cinquante ans. L'autre dossier de la Fouly est désormais sorti du sommaire.
16 juillet 2013
Assemblée primaire du 27 juin 2013 à Orsières
Présentation du projet de défrichement à la Fouly : de nombreuses questions encore en suspens
M. le Président de la Commune, Jean-François Thétaz, ne cache pas ses intentions lorsqu’il introduit le sujet : « Comme nous ne pouvons plus construire de résidences secondaires, nous devons trouver d’autres débouchés pour la construction ».
Les jalons étant posés, M. Meinrad Coppey prend alors le relais avec enthousiasme, sans toutefois éviter quelques sarcasmes dirigés contre les écologistes et les services de protection de l’environnement, pour présenter le projet de défrichement de 15’000m2 de forêt bourgeoisiale, au lieudit Fin Derrière à l’entrée de La Fouly, en vue de la construction d’un complexe hôtelier.
M. Coppey a expliqué d’une manière assez détaillée les démarches entreprises afin d’obtenir l’autorisation de défrichement par le canton. Il nous a informés que trois études avaient été entreprises dans ce but. La première étude, qui devait prouver la clause du besoin, a été effectuée par la destination Verbier-St-Bernard. Elle arrive à la conclusion que la clause du besoin est bel et bien réalisée et que l’offre, en particulier pour du moyen et haut de gamme, est totalement insuffisante à la Fouly.
C’est le bureau ETUFOR SA à St-Léonard qui a réalisé la deuxième étude portant sur la justification de la localisation du projet. L’expertise conclut que la forêt convoitée est bel et bien le meilleur endroit pour ce méga projet.
La troisième étude porte sur les compensations, inévitables lors d’un défrichement. C’est le bureau BTE à Liddes qui a géré ce dossier et qui a élaboré un savant échange entre d’un côté, le défrichement, et de l’autre, l’entretien et la revitalisation des haies, dans le cadre du réseau agro-environnemental. Ces mesures compensatoires auraient été acceptées par le canton. Le travail d’entretien des haies serait effectué par le service forestier de la Commune. Quant au bois, il semblerait qu’il serait utilisé par la Commune pour le CAD.
M. le Président clôt l’assemblée rapidement, après que lui-même et M. Coppey aient répondu à quelques questions. Et après le défrichement, que se passera-t-il ? De nombreuses questions restent en suspens, auxquelles les autorités communales devront répondre afin que l’assemblée bourgeoisiale puisse voter en toute connaissance de cause pour l’acceptation, ou non, du défrichement :
- A-t-on vraiment besoin de 15'000 m2 pour construire un hôtel ?
- N’y a-t-il pas une autre solution (terrains ou bâtiments privés) ?
- Est-ce que ce sont les investisseurs (apparemment israéliens) qui ont contacté la Commune ou le contraire ?
- Sous quelles conditions financières la transaction aura-t-elle lieu (vente, location ?)
- Que se passera-t-il si les investisseurs font faillite ? Ou si ceux-ci abandonnent l’hôtel après quelques années, faute de rentabilité ou pour toute autre raison ?
- Ce projet s’inscrit-il vraiment dans une démarche de développement durable ?
- Sera-t-il utile pour les générations futures ? A qui profitera-t-il vraiment dans l’immédiat ? A qui portera-t-il préjudice ?
- N’y a-t-il aucun risque que des terrains à bâtir soient dézoné pour compenser l’ouverture de cette zone hôtelière ?
- A-t-on vraiment réfléchi aux conséquences d’un hôtel de luxe sur l’environnement ? Aux nuisances durant les travaux ? Aux infrastructures à mettre en place ?
- Alors que l’on sait que les hôtels valaisans ne présentent un taux d’occupation que de 30%, ce projet est-il bien raisonnable ?
- L’intrusion du service forestier sur des parcelles privées sera-t-elle acceptée par les paysans propriétaires ? Comment la Commune envisage-t-elle à long terme l’entretien des haies, celui-ci étant un travail à recommencer indéfiniment ?
- Est-on prêt à changer radicalement le visage de la petite station familiale de La Fouly ? Voulons-nous abandonner le tourisme doux ?
- Un hôtel de luxe est-il compatible avec l'agriculture, très vivante à la Fouly, dans toute la vallée et sur les alpages ? Ne devait-on pas se préoccuper de l’hôtellerie bien avant que ne tombe la Lex Weber ? (que sont donc devenus les magnifiques hôtels de Ferret et Alpes et Lac de Champex ?)
- Des rumeurs font état de pistes VTT qui seraient envisagées par les investisseurs. Comment conciliera-t-on ce sport avec la présence des nombreux troupeaux de vaches et de moutons paissant sur les alpages ? Et avec les randonneurs qui recherchent paix et tranquillité ?
- Ce défrichement n’est-il pas le début d’une fuite en avant dictée par des investisseurs fortunés et que nous ne pourrons plus maîtriser ?
M. le Président de la Commune, Jean-François Thétaz, ne cache pas ses intentions lorsqu’il introduit le sujet : « Comme nous ne pouvons plus construire de résidences secondaires, nous devons trouver d’autres débouchés pour la construction ».
Les jalons étant posés, M. Meinrad Coppey prend alors le relais avec enthousiasme, sans toutefois éviter quelques sarcasmes dirigés contre les écologistes et les services de protection de l’environnement, pour présenter le projet de défrichement de 15’000m2 de forêt bourgeoisiale, au lieudit Fin Derrière à l’entrée de La Fouly, en vue de la construction d’un complexe hôtelier.
M. Coppey a expliqué d’une manière assez détaillée les démarches entreprises afin d’obtenir l’autorisation de défrichement par le canton. Il nous a informés que trois études avaient été entreprises dans ce but. La première étude, qui devait prouver la clause du besoin, a été effectuée par la destination Verbier-St-Bernard. Elle arrive à la conclusion que la clause du besoin est bel et bien réalisée et que l’offre, en particulier pour du moyen et haut de gamme, est totalement insuffisante à la Fouly.
C’est le bureau ETUFOR SA à St-Léonard qui a réalisé la deuxième étude portant sur la justification de la localisation du projet. L’expertise conclut que la forêt convoitée est bel et bien le meilleur endroit pour ce méga projet.
La troisième étude porte sur les compensations, inévitables lors d’un défrichement. C’est le bureau BTE à Liddes qui a géré ce dossier et qui a élaboré un savant échange entre d’un côté, le défrichement, et de l’autre, l’entretien et la revitalisation des haies, dans le cadre du réseau agro-environnemental. Ces mesures compensatoires auraient été acceptées par le canton. Le travail d’entretien des haies serait effectué par le service forestier de la Commune. Quant au bois, il semblerait qu’il serait utilisé par la Commune pour le CAD.
M. le Président clôt l’assemblée rapidement, après que lui-même et M. Coppey aient répondu à quelques questions. Et après le défrichement, que se passera-t-il ? De nombreuses questions restent en suspens, auxquelles les autorités communales devront répondre afin que l’assemblée bourgeoisiale puisse voter en toute connaissance de cause pour l’acceptation, ou non, du défrichement :
- A-t-on vraiment besoin de 15'000 m2 pour construire un hôtel ?
- N’y a-t-il pas une autre solution (terrains ou bâtiments privés) ?
- Est-ce que ce sont les investisseurs (apparemment israéliens) qui ont contacté la Commune ou le contraire ?
- Sous quelles conditions financières la transaction aura-t-elle lieu (vente, location ?)
- Que se passera-t-il si les investisseurs font faillite ? Ou si ceux-ci abandonnent l’hôtel après quelques années, faute de rentabilité ou pour toute autre raison ?
- Ce projet s’inscrit-il vraiment dans une démarche de développement durable ?
- Sera-t-il utile pour les générations futures ? A qui profitera-t-il vraiment dans l’immédiat ? A qui portera-t-il préjudice ?
- N’y a-t-il aucun risque que des terrains à bâtir soient dézoné pour compenser l’ouverture de cette zone hôtelière ?
- A-t-on vraiment réfléchi aux conséquences d’un hôtel de luxe sur l’environnement ? Aux nuisances durant les travaux ? Aux infrastructures à mettre en place ?
- Alors que l’on sait que les hôtels valaisans ne présentent un taux d’occupation que de 30%, ce projet est-il bien raisonnable ?
- L’intrusion du service forestier sur des parcelles privées sera-t-elle acceptée par les paysans propriétaires ? Comment la Commune envisage-t-elle à long terme l’entretien des haies, celui-ci étant un travail à recommencer indéfiniment ?
- Est-on prêt à changer radicalement le visage de la petite station familiale de La Fouly ? Voulons-nous abandonner le tourisme doux ?
- Un hôtel de luxe est-il compatible avec l'agriculture, très vivante à la Fouly, dans toute la vallée et sur les alpages ? Ne devait-on pas se préoccuper de l’hôtellerie bien avant que ne tombe la Lex Weber ? (que sont donc devenus les magnifiques hôtels de Ferret et Alpes et Lac de Champex ?)
- Des rumeurs font état de pistes VTT qui seraient envisagées par les investisseurs. Comment conciliera-t-on ce sport avec la présence des nombreux troupeaux de vaches et de moutons paissant sur les alpages ? Et avec les randonneurs qui recherchent paix et tranquillité ?
- Ce défrichement n’est-il pas le début d’une fuite en avant dictée par des investisseurs fortunés et que nous ne pourrons plus maîtriser ?
Une bourgeoise*
*nom connu de la rédaction
9 juillet 2013
Vandalisme réparé.
La société valaisanne des dianas a procédé au remplacement des déflecteurs qui avaient été vandalisés l'an dernier dans le val Ferret.
Zone hôtelière à La Fouly
On nous écrit:
Une information sur le projet de création d'une zone hôtelière à La Fouly a été donnée lors de la très récente assemblée bourgeoisiale de la commune d'Orsières.
Alors que le flou persiste, la société présente sur cette bâche publicitaire veut-elle nous mettre sur la voie ?
Veut-elle sortir du bois que l'on devra abattre pour l'occasion ?
Le temps donnera certainement une réponse à ces questions.
Une information sur le projet de création d'une zone hôtelière à La Fouly a été donnée lors de la très récente assemblée bourgeoisiale de la commune d'Orsières.
Alors que le flou persiste, la société présente sur cette bâche publicitaire veut-elle nous mettre sur la voie ?
Veut-elle sortir du bois que l'on devra abattre pour l'occasion ?
Le temps donnera certainement une réponse à ces questions.
Un blaireau du Val Ferret
6 juillet 2013
2 juillet 2013
Winners & Losers du budget 2014
Comme dans toutes péréquations financières, il y a
des gagnants et des perdants ou plus exactement des contributeurs et des
bénéficiaires. Je passe sur le mode de calcul de la répartion intercommunale et
relève ci-dessous celles prioritairement touchées par cette répartition des
moyens financiers.
Sur les 167 communes valaisannes, Bagnes sera sans
aucun doute possible, la plus grande contributrice en chiffre absolu avec plus
de 6 millions de contributions (6'300'138.-). Dans ce budget,
elle est suivie par Zermatt, Chermignon, Lens et Viège qui se situent toutes
entre 1 et 2 millions de contributions. A l'opposé, en tête des communes
bénéficiaires, l'on trouve Fully (3'464'391.-) suivi de St-Maurice et Saxon
avec plus de 2 millions chacun. En Entremont, seul Bourg-St-Pierre côtoie
Bagnes dans les 26 communes contributrices à hauteur
de 18'658.-. Orsières (840'802.-), Vollèges (743'208.-), Liddes
(567'183.-) et Sembrancher (113'938.-) se retrouvent par contre dans
le camp des bénéficiaires.
Si en chiffre absolu, Bagnes sera la plus grande
commune contributrice, il n'en sera pas de même par tête de pipe. Pour ce
classement, la somme de la contribution due par commune est divisée par le
nombre de ses habitants. Les lauriers de ce classement reviendra très
certainement aux habitants de la commune de Zwischbergen* avec plus de mille
francs à verser par habitant (1'249.-/hab.). Pour la petite histoire, cette
commune est la seule commune du Valais qui ne soit pas au moins en partie dans
le bassin versant du Rhône en étant uniquement dans le bassin versant du
Pô. Les bagnards (828.-/hab.) se retrouve même en chocolat derrière Trient
(899.-/hab.) et Finhaut (854.-/hab.). La participation des bordillons se monte à
104.- par habitants. A l'opposé, en tête des communes bénéficiaires par
habitants, nous trouvons les communes haut-valaisannes de Grafschaft
(1'084.-/hab.), Blatten (986.-/hab.) Guttet-Feschel et Eischoll (923.- et
921.-/hab.). Pour les bénéficiares entremontants, les lidderains (753.-/hab.)
seront les mieux servis suivis des vollégeards (474.-/hab.), des orserains
(281./hab.) et enfin des sembranchards (134./hab.).
Tout comme Entremont Autrement, je suis pour une
répartion plus juste et équitable des richesses en général. Le système
de péréquation intercommunale est un pas dans ce sens tout comme la
péréquation intercantonale. N'arrêtons pas de marcher, il reste encore
d'innombrables pas à faire.
Urbain Gaillard
* Note du metteur en page: Zwischbergen se traduit en français par Entremont :-)
* Note du metteur en page: Zwischbergen se traduit en français par Entremont :-)
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