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12 novembre 2024

Si Entremont Autrement était un citoyen suisse lambda, il voterait 4 x NON aux votations fédérales et une fois OUI au niveau cantonal en novembre.

Comme d'accoutumée, le mouvement a mené sa consultation interne et il en ressort 4 NON aux objets fédéraux et un grand OUI à l'objet cantonal mis en votation le 24 novembre prochain.

1. Arrêté fédéral sur l'étape d'aménagement 2023 des routes nationales -NON

A l'unanimité des sondé.es, l'agrandissement des autoroutes est refusée. Soumis au vote par un référendum issu notamment des partis de gauche, l'arrêté manquerait son objectif de fluidifier le trafic. En effet, il a déjà été remarqué qu'un agrandissement des autoroutes provoquait en réalité un appel d'air et que la fréquentation de ces tronçons augmentait, sans permettre en réalité d'alléger le trafic dans ces zones. De plus, ces agrandissements empièteront sur des terres agricoles, alors même que les terrains exploités par l'agriculture diminuent dans notre pays.

2. Modification du code des obligations (droit du bail - sous-location) - NON

A l'unanimité moins une abstention, les membres sondés s'opposent fermement à cette modification, qui cherche à renforcer la position des propriétaires pour expulser plus facilement les locataires et ensuite pouvoir augmenter les loyers plus facilement. La protection des locataires en serait donc amoindrie. De plus le système de la sous-location a fait ses preuves en Suisse jusqu’à aujourd’hui et les abus sont déjà sanctionnés par la loi. Une modification n’est donc pas nécessaire et viserait largement à précariser les locataires.


3. Modification du code des obligations (droit du bail - résiliation pour bien propre) - NON

Comme pour le précédent objet, à l'unanimité moins une abstention, le mouvement s'exprime contre cette modification. Ce projet de modification s’associe à celui susmentionné pour affaiblir les droits des locataires. Le but de la démarche serait donc de permettre plus facilement les résiliations de bail afin de faire augmenter les loyers pour les locataires suivants. Actuellement la majorité des Suisses et Suissesses vivent en location, ce qui assure à une minorité de propriétaire des revenus fixes et confortables. De plus, se loger est un droit fondamental et il doit être protégé.

4. Modification de la loi fédérale sur l'assurance maladie (EFAS) - NON

Cette fois-ci, tou.tes nos membres sont d'accord pour refuser cette modification. L'argument qui dénonce un transfert des compétences des Canton vers les assurances maladies, puisqu’elles seraient les principales financières des prestations de soins, a beaucoup convaincu. Les caisses-maladies contrôleraient ainsi en plus des primes qui leur sont versés les subventions hospitalières payées par nos impôts. Ce serait une privatisation déguisée des prestations de soin. Des économies seraient alors recherchées plus activement, notamment sur le personnel hospitalier déjà mis sous pression par la hausse systématique des coûts de la santé. Finalement ce sont les cliniques privées et les EMS à but lucratif qui pourraient en ressortir gagnants, puisque les hôpitaux qui assurent un service public 24/24 continueraient d’accepter tou.tes les patient.es et pourraient ne pas être remboursés pour certains soins qui seraient jugés inadaptés par les assurances maladie.

5. Loi cantonale sur le climat - OUI

C'est ici une unanimité en faveur du OUI qui ressort de notre consultation. La loi vise l’objectif de la neutralité carbone pour 2040. La situation globale du climat est préoccupante : les pires scénarios annoncent des hausses de température de plus de 8 degrés en Valais avec des risques naturelles considérables Des solutions doivent donc être trouvées également en Valais. La loi n’étant pas prescriptive, elle soutiendrait les collectivités locales, les particuliers et les entreprises vers la transition 0 carbone. Aucune taxe à la pollution ne se trouve dans le texte qui prévoit d’améliorer la santé de la population en évitant les îlots de chaleur et les maladies liées au réchauffement climatique. De même des offres pour les particuliers sont prévues dans le plan d’action pour la rénovation des bâtiments, en encourageant la transition énergétique et en soutenant l’économie circulaire. Cette loi fournira la base légale à aider également les communes ainsi que les entreprises à participer à l’objectif neutralité carbone en créant un guichet cantonal unique d’information et de soutien. Des mesures sont prévues aussi pour informer la population et financer la recherche scientifique.

25 mars 2023

La politique jeunesse d'Orsières et de Liddes labellisée

Dans la Revue pour les Communes et leur personnel. Communes Suisses no 3, du 20.03 2023.

On peut lire un article qui traite de la politique sociale d'Orsières et de Liddes qui ont obtenu ensemble le label du SAB «Commune de montagne – La jeunesse, notre avenir» en 2019. Interview de Roxanne Giroud. 





10 mars 2023

Nouveau plan de mobilité pour Orsières et la vallée

L'archiviste qui a été inattentif ces dernières semaines continue de rattraper l'actualité médiatique concertant Entrmont Autrement et ses élus. Un grand article le 9 janvier montrait les projets de planification de transports pour la commune d'Orsières et laissait la parole à Raphaël Moulin.



etc.




18 février 2021

Que veut dire SUV?

SUV est l’acronyme de Sport Utility Vehicle. Ce qui signifie Véhicule Utilitaire Sport en français.

En bref, il s’agit d’un véhicule surélevé par rapport à une voiture classique. Le gabarit est également de taille supérieure. Le SUV est une sorte de Jeep originelle qui a été adaptée pour une utilisation familiale et utilitaire.

La consommation totale de carburant continue à augmenter à cause de la proportion croissante de SUV.

On sait également qu'en raison de leur poids et de leur puissance, les SUV émettent davantage de dioxyde de carbone (CO2), un gaz à effet de serre, aussi bien pour leur fabrication que pendant leur utilisation. Les SUV sont également très larges, encombrent les parkings, et rendent les croisements difficiles.

Bref l'acronyme SUV est un très vilain mot, et la chose est l'emblème de la résistance au bon sens.

A la question, pourquoi roulez-vous en ville avec un gros 4X4 un conseiller national genevois avait répondu: "Pour emmerder les écolos".  En gros le SUV n'est ni solidaire, ni compatible avec l'environnement et surtout tente de s'imposer comme signe de distinction. Tout le contraire de ce qu'on peut espérer.

Parodoxalement les trois lettres SUV sont devenus le slogan de campagne de la gauche unie valaisanne.

S solidarisch

U umweltbewusst

V vielfältig


 Le webmaster

24 décembre 2018

Revue de presse de l'Entremont pour cette semaine: mobilité, ski, stars, festival

Nouvelliste du 17 décembre 2018:

Dans le débat sur l'équilibre plaine montagne à la Constituante, Bertrand Crittin après avoir interrogé Damien Vogel pour l'édition du 12 décembre sur la jeunesse des élus lui redonne une seconde fois la parole. Ce qui fait de lui le Constituant le plus médiatique du district.

Les communes des vallées sont globalement bien représentées. «Je suis un élu d’Entremont. Je pourrai mettre en avant des problématiques comme la mobilité. Nombre de villages dans la vallée sont mal desservis», analyse l’UDC du Châble Damien Vogel.

Vu l'intitulé de la liste qui a permis l'élection de Damien Vogel, nous proposons à Bertrand Crittin la prochaine fois qu'il citera Damien Vogel, ce qui ne va pas tarder, qu'il le présente comme élu de la liste UDC et udc (= Union Démocratique du Centre et union des citoyens.)

Nouvelliste du 17 décembre 2018:

Lettre de lecteur d'un touriste fâché qui cherche une consigne à bagages à la gare du Châble:

La solution proposée est de monter en cabine à la station intermédiaire de Médran, de faire le tour du complexe (au propre comme au figuré), de prendre une consigne à ski et chaussures chauffée, puis finalement refaire le tour du complexe, pour refaire la queue pour reprendre la cabine que l’on venait de quitter (comptez 30 minutes minimum)…et en fin de journée rebelote. 
Même moches et surtout pas chauffés, mais mettez-nous des casiers à la gare du Châble.

Nouvelliste du 17 décembre 2018:

Enquête sur l'utilisation des canons à neige après la sécheresse de la météo, Anniviers utilise autour de 270.000 à 280.000 mètres cubes puisé directement dans le barrage de Moiry:

C’est près de dix fois plus que du côté de La Fouly. «On prend pour nos canons à neige environ 30. 000 mètres cubes d’eau par saison dans la Dranse de Ferret», chiffre Alain Darbellay, directeur de Télé La Fouly - Champex-Lac. Une consommation minime par rapport au débit de la rivière. «Nous sommes un petit domaine, nos besoins en termes d’enneigement artificiel sont insignifiants: sur les 300 litres/seconde de la Dranse, on en prend 25 à 30 au maximum.»

Newsnet/24h pour Bilan du 18 décembre 2018:

Les stations de ski préférées des stars:

Extrait concernant Verbier

Parmi les aficionados de la station, le chanteur James Blunt qui a même, depuis quelques années, un télésiège à son nom. Le Britannique est copropriétaire du restaurant La Vache avec la légende du rugby anglais, Lawrence Dallaglio. Le chanteur invite régulièrement d’autres stars anglaises dans la station telles qu’Ed Sheeran, aperçu l’an dernier dévalant les pistes. La duchesse de York, Sarah Ferguson, est elle aussi une fidèle de Verbier depuis plus de trente ans. Autres personnalités britanniques fans de la station: le milliardaire Richard Branson, fondateur du groupe Virgin. Il possède un luxueux chalet – The Lodge – qu’il loue quand il ne s’y rend pas, au prix de 200 000 francs la semaine, avec tous les services possibles inclus (chauffeur, cuisinier, masseur, etc.). Et puis, la station a accueilli à plusieurs reprises le prince William, les Beckham, Jamie Oliver ou encore l’acteur Hugh Grant

Parmi les personnalités fortunées de notre classement des 300 plus riches, on retrouve la famille Baud, le milliardaire tchèque Karel Komarek, Peter Brabeck ou encore Guy Ullens de Schooten. Ces derniers sont de solides soutiens du Verbier Festival qui accueille chaque été depuis vingt-cinq ans les plus grands musiciens du monde. Dans les personnalités françaises et suisses, on retrouve également l’actrice Marthe Keller, l’homme d’affaires Alain-Dominique Perrin, les banquiers genevois Yves Mirabaud, Michel Juvet ou encore Nicolas Gonet.

Retrouvez d'autres contenus de Bilan sur www.bilan.ch. (Bilan)


Nouvelliste du 19 décembre 2018:

Crédit Suisse ouvre les portes de sa nouvelle succursale de Verbier ce mercredi 19 décembre

Tribune de Genève du 19 décembre 2018:

Les festivals annoncent déjà leurs têtes d'affiche pour cet été:

Peut-on concevoir une édition du festival valaisan sans la présence du pianiste russe? Evgeny Kissin est devenu une icône incontournable et attendue. Verbier, du 18 juillet au 3 août. Mais encore: Valery Gergiev, Matthias Goerne, András Schiff.
www.verbierfestival.com

Le Nouvelliste du 20 décembre 2018:

La Chenegouga de Bagnes et les Merd’en…sons de Vollèges 

ont joué samedi 22 au marché de Noël de Monthey puis à Collombey.

Le Nouvelliste du 22 décembre 2018:

L'histoire du ski en Valais avec une place toute particulière laissée à notre région.

Il était une fois les chanoines du Grand-Saint-Bernard. C’est Yvan Fournier, auteur de l’ouvrage «Le ski-club Arpettaz ou un siècle de ski dans la vallée de Nendaz», qui nous emmène sur les traces toutes fraîches des skieurs originels. Dans un article du «Nouvelliste» publié en 1912, le rédacteur «ne croit pas se tromper en affirmant que c’est au Grand-Saint-Bernard que l’on a fait en premier lieu du ski en Suisse, vers l’an 1868».




Le Nouvelliste du 22 décembre 2018:

Le MagicPass est-il la formule magique pour le ski en Valais?

Patron de Nendaz-Veysonnaz, Jean-Marie Fournier reconnaît ce mérite au Magic Pass: «Ils ont remis des gens sur les skis, mais il faut pondérer les résultats. La saison passée était exceptionnelle au niveau de l’enneigement et exécrable du point de vue de la météo.» Mais pas question pour une station des 4 Vallées de rejoindre le Magic Pass. «Nous ne jouons pas dans la même ligue, nos besoins en investissements sont considérables», relève Jean-Marie Fournier. Les grandes stations préfèrent miser sur la qualité et elles ont raison, selon Laurent Vanat: «Rolex et Vuitton ne font pas de rabais. Ce serait complètement stupide que Zermatt et Verbier rejoignent le Magic Pass.» 

9 août 2017

La révolution automobile est en marche


La prochaine grande révolution technologique du XXIe siècle est sur le point de bouleverser nos habitudes. La voiture à essence est peut-être en train de vivre ses dernières années de toute-puissance. Le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, a annoncé au début juillet la fin de la voiture à pétrole en France d'ici 2040. En fait, cette annonce n'est qu'une étape dans un processus qui s'est enclenché il y a de cela quelques années. Les prototypes de voiture électrique existent depuis plus de vingt ans, le traditionnel Salon de l'Auto de Genève ne cesse d'ailleurs d'annoncer d'édition en édition l'arrivée imminente sur le marché de modèles tout public. La majorité des constructeurs automobiles vendent déjà des véhicules électriques depuis longtemps, ils étaient néanmoins cantonnés à un marché de niche, haut de gamme, donc pas à la portée de tout le monde. Cette situation est en train de changer; toutes les semaines les géants du secteur annoncent des voitures sans pétrole en entrée de gamme. Cela sera certainement le grand changement de la décennie à venir. Et il ne s'agit pas d'une transition qui ne concerne que les pays riches, la Chine et l'Inde investissent massivement dans les technologies clefs et promettent des véhicules parfois en-dessous de 5'000.- $.

L'abandon programmé du pétrole est évidemment une chance pour l'environnement. Les voitures seront plus propres, moins polluantes. Moins bruyantes aussi. A l'échelle de la planète, cela fait une différence. Qu'on ne s'y trompe pas cependant, la production de ces véhicules et des indispensables batteries qui les alimenteront pose de nouveaux défis écologiques. Un seul exemple: le recyclage des batteries au lithium en fin de vie n'est pas encore résolu.

Cette transition technologique quasi certaine pourrait avoir un effet géopolitique non négligeable. Le Moyen-Orient aujourd'hui grand producteur de pétrole, ce qui lui assure un poids indéniable sur la scène internationale, pourrait voir son étoile pâlir. La dépendance des économies occidentales à l'or noir a longtemps permis à des régimes douteux de prospérer, dans une relative connivence imposée par des besoins en pétrole démesurés. On ne se fâche pas avec ses principaux fournisseurs. Les pays du Golfe n'ont pourtant pas trop de souci à se faire dans l'immédiat, la transition annoncée ne se fera pas partout à la même vitesse et de gros secteurs consommateurs de pétrole, le transport naval et aérien, ne sont pas encore en mesure de se passer de cette ressource. Un indice quand même de la crise latente pour ces pays: l'OPEP a ordonné dernièrement la diminution de la production pétrolière afin de provoquer une hausse du prix du baril. Cette mesure n'a pourtant pas permis d'inverser la tendance baissière des prix. Pour les émirats dépendants aux pétrodollars c'est une vaste raison d'inquiétude.

Principales réserves mondiales de lithium

La lente disparition du pétrole voit surgir une nouvelle ressource phare. Les voitures électriques doivent être équipées de batteries beaucoup plus volumineuses et performantes que celles de leurs ancêtres. Le lithium en est aujourd'hui l'élément indispensable. Les plus grandes réserves mondiales de ce métal sont situées en Amérique du Sud, au Chili (région d'Atacama) et en Bolivie (sous le salar d'Uyuni), d'autres gisements importants ont été trouvés dans la région du Tibet (cela explique-t-il partiellement l'intérêt de la Chine pour ce territoire?) et en Amérique du Nord. Les pays possédant cette précieuse ressource verront inévitablement leur poids sur la scène internationale croître au fur et à mesure que les véhicules électriques se démocratiseront. Evo Morales, le président bolivien, annonçait l'an dernier que son pays vivait d'ores et déjà la plus forte croissance économique de l'Amérique méridionale. Les gigantesques réserves de lithium sous le désert d'Uyuni sont actuellement encore préservées. Il faut dire que le site est absolument magnifique et qu'il attire de plus en plus de touristes appréciant ce grand espace blanc.
On le voit donc, les bouleversements technologiques sur le point de survenir pourraient avoir un impact majeur sur la géopolitique mondiale.

Vue de l'incroyable désert de sel d'Uyuni en Bolivie, plus vaste que toute la Suisse romande...

En plus des changements industriels et politiques, on pourrait également voir une profonde évolution des comportements sociaux. Parallèlement aux efforts des constructeurs automobiles, les géants californiens de l'informatique investissent massivement dans le développement de véhicules autonomes, c'est-à-dire sans chauffeur. Si Tesla a pu jouer le rôle de précurseur dans ce domaine, Google est très avancé sur le sujet et ses "Google cars" sillonnent déjà les routes de l'état du soleil depuis plusieurs années pour recueillir des données de navigation et améliorer leur logiciel de conduite. Après des mois de "no comment", Tim Cook, le PDG d'Apple a admis que son groupe travaillait également sur un véhicule sans pilote.
Ces technologies qui semblent encore un peu futuristes combinées avec les avancées dans le domaine électrique pourraient révolutionner totalement la manière dont on se déplace. Le temps perdu dans les transports pourrait tout à coup s'avérer beaucoup plus productif si on libère le chauffeur des contraintes de la conduite. De même, y aura-t-il vraiment toujours un intérêt à posséder une voiture par ménage alors que l'on pourra peut-être réserver via internet un véhicule qui arrivera automatiquement devant notre maison à l'heure souhaitée? La révolution technologique frôle ici la science-fiction.

Vision des voitures autonomes du futurs? 

Dans ce nouveau puzzle qui se met en place, la Suisse peut tirer son épingle du jeu. Elle possède des compétences reconnues dans la production et la gestion de l'énergie. La recherche fondamentale menée actuellement dans les hautes écoles (notamment les EPF, mais pas seulement) est absolument centrale si l'on veut que notre pays puisse se positionner favorablement dans le monde post-pétrole.

Tout changement technologique majeur a impliqué une modification en profondeur de nos modes de vie, que l'on pense à l'invention de l'imprimerie ou à la révolution industrielle. La prochaine révolution ne devrait pas faire exception. A nous de penser et dessiner le futur que nous souhaitons en prenant en compte cette nouvelle donne.

J. Lovey

5 avril 2016

Rond-point à l'entrée d'Orsières: mais à quoi sert-il donc?

Le nouveau rond-point à l’entrée du village a déjà soulevé de nombreuses interrogations et sarcasmes. Une rumeur circule dans la commune faisant état de l’intervention et de la demande d’EA pour l’exécution de ce rond-point. Rumeur amusante et somme toute assez flatteuse, puisque d’aucuns supposent qu’EA aurait le pouvoir d’obtenir du canton ni plus ni moins qu’un rond-point. Rassurez-vous, bonne gens, EA n’est (encore) pas si puissant … 

Les braves citoyens et usagers de la route se posent, à raison, deux questions. A quoi sert le rond-point et pourquoi a-t-il été si mal exécuté ? Si à la deuxième question, mes connaissances techniques sont trop limitées pour y répondre, je peux essayer de donner quelques pistes menant à l’élucidation de la première.

Ca pourrait être pire!

Le rond-point a été demandé par la commune d’Orsières. Cette demande a été effectuée en son temps en relation avec le projet du Vieux-Bourg. Pour finaliser ce projet, un rond-point servant à dévier une partie de la circulation était nécessaire. La commune devait également reprendre à son compte la route qui traverse le village. Le canton, qui s’est enthousiasmé pour ce beau projet, a accepté. Nous voici donc avec ce fameux rond-point fonctionnel depuis environ cinq mois et une troisième question s’impose aux esprits curieux. Que va faire maintenant la commune d’Orsières avec cet énigmatique rond-point, le projet du Vieux-Bourg semblant être malheureusement tombé dans les oubliettes de la maison de commune ?

Avec précaution, j’ose échafauder quelques réponses. La commune pourrait par exemple, dans un premier temps, exiger des camions, des bus, des cars, des tracteurs qui arrivent de La Vallée, de Champex, de la gare et qui se rendent direction Liddes, ainsi que de ceux qui font le trajet contraire, de ne plus circuler à l’intérieur du village, ce qui constituerait déjà un progrès considérable au niveau du bruit et de la circulation. Elle pourrait aussi, dans un deuxième temps, imposer un 20 km/h, tout à fait justifié si l’on considère que nous sommes au centre d’un village fortement habité et où cohabitent de nombreux bistrots, restaurants et commerces. Une signalisation appropriée aux entrées Sud et Nord d’Orsières, ainsi qu’au Bourgeal est évidemment indispensable.

Le projet du Vieux-Bourg est peut-être abandonné, à mon grand regret car c’était un magnifique projet avant-gardiste et de développement durable. Par contre, il semble impératif dans l’immédiat d’améliorer la circulation et le parcage au cœur d’Orsières pour des raisons évidentes de qualité de vie et de sécurité. La commune dispose maintenant des atouts pour le faire avec ce rond-point et j’espère vivement qu’elle les utilisera dans un avenir proche. Les habitants toujours plus nombreux du centre du village lui en seront immensément, que dis-je, prodigieusement reconnaissants ! Ces mesures les aideront à patienter avant la prochaine étape, soit la construction d’un vrai parking !

B***

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