Alors qu'un peu partout (Pierre Maudet (GE), Géraldine Savary (VD), Luc Recordon (VD)) la question de la crédibilité de nos élites est entachée par des affaires, il apparaît légitime de se demander si les gardes-fous sont adaptés et si les mesures destinées à garantir l'état de droit sont aujourd'hui suffisantes.
Sur ce point, l'exécutif bagnard est aujourd'hui mis face à ses responsabilités. En effet, ce mercredi, lors du plenum du Conseil Général (qui est public), ce dernier devra rendre sa décision quant au retrait du droit de signature concernant le président et le secrétaire communal.
Issue du Conseil Général qui ne reste pas inactif, contrairement à certains propos entendus au café, une interpellation questionne la capacité du président et du secrétaire d'exercer pleinement leur mandat. Cette dernière fait suite à toute une série d'épisodes qui ont mis à mal la confiance qu'on peut aujourd'hui leur accorder. En voici un bref rappel :
Après avoir sciemment ignoré les injonctions du Tribunal Fédéral dans l’affaire des constructions et menti au Conseil Général, le président de Bagnes et son secrétaire, sous le coup de plusieurs plaintes sont-ils encore légitimes et crédibles pour traiter des affaires bagnardes ? Le législatif bagnard et les autres membres de l'exécutif peuvent-ils encore leur faire confiance ? Nul doute que mercredi l'exécutif répondra à ces questions en traitant l'interpellation qui lui a été transmise. Dans le cas contraire, le Conseil Général aura encore l'occasion de se prononcer sur cette question par le biais d'une résolution dont la valeur du vote sera uniquement consultative mais dont la symbolique pourrait avoir son importance : démontrer aux Bagnardes et aux Bagnards que le Conseil Général prend au sérieux cette affaire et qu'on peut lui faire confiance.
Sur ce point, l'exécutif bagnard est aujourd'hui mis face à ses responsabilités. En effet, ce mercredi, lors du plenum du Conseil Général (qui est public), ce dernier devra rendre sa décision quant au retrait du droit de signature concernant le président et le secrétaire communal.
Issue du Conseil Général qui ne reste pas inactif, contrairement à certains propos entendus au café, une interpellation questionne la capacité du président et du secrétaire d'exercer pleinement leur mandat. Cette dernière fait suite à toute une série d'épisodes qui ont mis à mal la confiance qu'on peut aujourd'hui leur accorder. En voici un bref rappel :
- Le 3 octobre dernier, les Bagnardes et les Bagnards apprenaient que le président et le secrétaire communal étaient condamnés pour faux dans les titres, décision qui fait l'objet d'un recours. En toile de fonds de cette affaire, il était question de la décision de licenciement d'un ancien employé communal bien connu dans la région. Aussitôt, les intéressés se sont opposés au jugement.
- Le 21 mars dernier, on apprenait médusé que l’exécutif bagnard avait fait fi des procédures sur les marchés publics, contrairement à ce que son président avait déclaré auprès du Conseil général en septembre 2017.
- Le 18 janvier 2017, le président et le secrétaire communal faisaient inscrire au registre foncier un acte dans lequel la commune de Bagnes est aujourd’hui débitrice d’un solde de 480'000 francs.
- Douze jours plus tard, le dossier des Marais Verts était présenté au Conseil Général. Il y était présenté le solde à payer et la création de différentes PPE alors que le Conseil Général ne s’est prononcé que sur un crédit lié à la construction d’un parking et non sur l'implantation de commerces privés sur une parcelle communale. Certains diront que le rapport de l'Inspectorat des Finances a répondu à cette question. Il n'en est rien. Je cite le rapport : "Par ailleurs, nous avons précisé qu'il n'appartient pas à notre service de se prononcer sur l'équité de transactions et que, à ce niveau, notre appréciation se limite à constater si la validation de celles-ci a été faite en toute connaissance de cause par l'autorité concernée."
- En mars 2016, lors du plenum du Conseil Général, le président admettait
avoir sciemment violé la loi par besoin économique dans l’affaire dite
des constructions. Déjà à cette occasion, le Conseil Général s’était
retrouvé devant le fait accompli : spectateur malheureux des
dysfonctionnements de la politique menée par son président.
Lors de ce même plenum, Elisabeth Lehner, alors conseillère communale, informait avoir averti le Conseil Communal de divers problèmes sans que ces derniers ne soient communiqués au Conseil Général. Elle ajoutait avoir alors constaté que l’on avait coupé les accès informatiques au collaborateur du service du contrôle interne.
Après avoir sciemment ignoré les injonctions du Tribunal Fédéral dans l’affaire des constructions et menti au Conseil Général, le président de Bagnes et son secrétaire, sous le coup de plusieurs plaintes sont-ils encore légitimes et crédibles pour traiter des affaires bagnardes ? Le législatif bagnard et les autres membres de l'exécutif peuvent-ils encore leur faire confiance ? Nul doute que mercredi l'exécutif répondra à ces questions en traitant l'interpellation qui lui a été transmise. Dans le cas contraire, le Conseil Général aura encore l'occasion de se prononcer sur cette question par le biais d'une résolution dont la valeur du vote sera uniquement consultative mais dont la symbolique pourrait avoir son importance : démontrer aux Bagnardes et aux Bagnards que le Conseil Général prend au sérieux cette affaire et qu'on peut lui faire confiance.
Sophie Juon
Présidente
Entremont Autrement
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