21 novembre 2018

De la pratique du gros plan hors contexte

Le Nouvelliste du 20 novembre 2018 donne dans le spectaculaire en publiant ce petit placard:



A première vue l'affaire semble correcte puisque la veille Walliser Bote mettait en exergue la même affirmation:

A la seule différence que la petite phrase de Philippe Bender dans le Walliser Bote était contextualisée par un interview d'une page entière:


On se reportera avec intérêt à la lecture globale de cette page, quant au proche contexte de cette petite phrase d'Appel Citoyen le voici: 

Von der Idee einer «Zivilgesellschaft», die anstelle der Parteien und völlig frei von Eigeninteressen nun ein «Wallis von Morgen» zeichne, hält er nichts. Genauso wenig wie vom «Appel Citoyen», diese neue, nur für den Verfassungsrat ins Leben gerufene Bewegung, die im Unterwallis für Furore sorgt. Das sei eine urbane Gruppe, gut situiert und sich gesund ernährend, die vor allem die Bereiche staatlicher Dienste vertreten würde, meint Bender. Das Gesundheitswesen etwa, Lehrer oder «Sozis». Für ihn sind das spiessbürgerliche Yuppies. Er braucht gerne den Begriff «Bobos». Und grinst: «Man trifft sie in den Vinotheken. Nicht in den Bistros.» Der «Appel Citoyen» werde im Unterwallis höchstens acht bis zehn Sitze machen. Und ihre Stimmen vor allem bei den Linken und Grünen abgrasen. Vorteil FDP also? Bender sieht sich, gleich wie alt Bundesrat Pascal Couchepin, der traditionellen Linie der welschen «Radicaux» verpflichtet. Das heisst auch ein starker Zentralstaat, starke Institutionen, eine historisch anti-klerikale Grundhaltung, und vor allem das Volk und dessen Grundrechte, das über allem steht.

Pour bien faire comprendre au Nouvelliste les limites d'une gros plan hors contexte, voici un extrait de la page 2 de l'édition du 19 novembre à la même page et au même endroit que l'extrait choisi du Walliser Bote.  Il s'agit de l'extrait d'un entretien avec le propriétaire majoritaire de CMA, Radovan Vitek.



Daniel Rausis 

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