Bagnard d’origine, j’ai grandi dans le petit village du Bry à l’entrée de la station de Verbier. Cette enfance a été pour moi l’occasion de m’épanouir dans un contexte contrasté : celui d’une station de sports d’hiver internationale en plein développement et l’atmosphère d’un hameau ancré dans ses traditions agricoles.
Fort de ces expériences, j’aimerais aujourd’hui œuvrer pour le district d’Entremont, à la préservation de son patrimoine culturel et bâti, au maintien de son agriculture et écosystèmes d’exception.
En tant qu’enfant du tourisme, je sais à quel point cette activité est vitale pour l’économie régionale. Je pense cependant que des alternatives plus douces et durables sont possibles.
J’aimerais finalement m’atteler à la création d’emplois à forte valeur ajoutée. Ce qui permettrait de pallier l’exode rural et de garantir des prestations de service public. De jeunes familles auraient ainsi l’opportunité de s’installer, de travailler et de faire vivre notre belle région.
C’est donc avec plaisir et motivation que je me porte candidat au Grand Conseil sous la bannière Entremont Autrement pour porter la voix des Entremontantes et Entremontants.
Maxime Collombin
Salut Maxime,
RépondreSupprimerEn tant qu'habitant de Verbier, il est évident que l'on ne peut arrêter le chauffage que maximum 3-4 mois par année (voir les températures moyennes mensuelles, en dessous de 16 degrés). Étant donné la neige, le recours au solaire thermique ou voltaique n'y est pas envisageable une grande partie de l'année !
Est ce que l'application de la taxe sur le mazout, aussi pour les populations de montagne, est équitable ?
Yves Degiacomi
Bonjour Yves,
RépondreSupprimerTout d’abord merci pour ton intérêt et ta remarque très pertinente et légitime.
Il est évident que l’applicabilité de la taxe sur le CO2 représente une charge conséquente pour les habitants des régions de montagne. Elle nous est néanmoins nécessaire pour pouvoir réaliser les objectifs de l’accord de Paris et s’inscrit dans une démarche globale dans le cadre de laquelle une applicabilité au cas par cas n’est pas envisageable. Tu mentionnes le photovoltaïque mais d’autres alternatives existent (notamment les CAD et PAC). Une première piste serait de réaliser un audit énergétique de ton bâtiment afin de pouvoir mieux identifier le champ des possibles.
J’espère avoir bien pu couvrir le cadre de ta question.
Cordialement,
Maxime