Cela fait maintenant 8 ans que j’ai concrétisé mon engagement en politique en me lançant sur la liste d’Entremont Autrement. À 19 ans, je terminais ma maturité à Saint-Maurice et c’est avec une immense fierté teintée d’une pointe de surprise, il faut l’admettre, que j’ai eu l’opportunité d’être élu député-suppléant.
C’était il y a 8 ans, mais j’ai pourtant l’impression que cela fait une éternité. J’ai pu apprendre durant ces années le fonctionnement du Grand Conseil avec Florian Alter, brillant dans ce costume qui était également nouveau pour lui. Nous avons pu apporter cette touche « autrement » à la politique valaisanne et défendre nos valeurs.Durant ces années, j’ai suivi mon chemin personnel qui m’a conduit à débuter puis terminer mes études à l’université de Lausanne, puis devenir auditeur dans une grande fiduciaire. Je me suis rendu dans de nombreuses entreprises à travers la Romandie pour mes mandats, de la PME à la multinationale, et j’ai pu suivre leur quotidien et leur problématiques et découvrir toute la diversité de notre tissu économique.Enfin et surtout, ces années m’ont permis de consolider mes convictions politiques. Il est maintenant évident pour tout le monde - ou presque - que le développement durable n’est plus une option et qu’il faut prendre des mesures efficaces, audacieuses. C’est autant d’opportunités pour le Valais de continuer à être à la pointe de l’innovation en matière énergétique par exemple. La solidarité est également essentielle; d’autant plus aujourd’hui où la pandémie nous isole et précarise nos concitoyens déjà dans le besoin. Il nous faut aider les personnes touchées de plein fouet par la crise pour éviter de laisser péricliter des secteurs tels que la culture, la restauration ou le tourisme pour ne citer qu’eux même si la liste est malheureusement bien plus longue.
Pour ces raisons, je m’engage aujourd’hui pour défendre l’Entremont. J’espère vivement que vous nous accorderez votre confiance pour ces élections et nous permettre à notre échelle de faire bouger les choses, pour un Valais plus juste et solidaire.
Jonathan Darbellay
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Il n'y a pas de censure politique. Mais l'idée que la terre est plate n'est pas une conviction politique.
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