Sur cette double infographie que nous avons copiée à titre d'exemple sur le site de la RTS, nous observons deux variantes de la distinction entre le oui et le non sur le premier objet mis en votation ce week-end, La première carte est le résultat par canton, qui lisse les résultats locaux. La seconde montre que la ligne de séparation vient traverser même les cantons bilingues ce qui est assez remarquable.
Ainsi Berne est dans le camp du non, mais Bienne et le Jura Bernois sont dans le camp du oui.
Le Valais est dans le camp du oui, mais le Haut-Valais est quasiment entièrement dans le camp du non.
Fribourg est dans le camo du oui, mais pas la Singine germanophone. Les Grisons dans le camp du non, sauf la région de la Moësa, c'est à dire la partie italophone.
Le Jura dit oui mais Ederswiler son unique commune germanophone est dans le camp du nom.
Soleure est dans le camp du non mais la commune isolée de Kleinlützel et une partie de l'enchevêtrement des enclaves Soleuroises et de la campagne bâloise sont dans le camp du oui comme Bâle-ville, la ville de Berne, la ville de Zürich.
Le reste est anecdotique:
Orsières est juste sur la balance. Avec 15 voix d'écart pour le non, 7 voix au dessus de la majorité, 15 bulletins nuls et 7 blancs.
Champéry également. Avec 9 voix d'écart pour le non, 4 voix au-dessus de la majorité, 7 bulletins nuls et 10 blancs.
Hérémence aussi, Avec 9 voix d'écart pour le non, 4 voix au-dessus de la majorité, 10 bulletins nuls et 4 blancs.
Isérables tout pareil. Avec 7 voix d'écart pour le non, 3 voix au-dessus de la majorité. 1 bulletins nul et 31 blancs.
L'archiviste
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