VAL D’ENTREMONT – Un conseiller communal d’Orsières pointe les effets positifs de la Lex Weber dans la vallée.
La Lex Weber déploie-t-elle ses influences positives sur les écoles de la vallée d’Entremont ? Oui, répond le conseiller communal d’Orsières Urbain Gaillard : le cycle d’orientation régional, ERVEO, malgré les mesures de restrictions prises récemment par le département de l’éducation et mises en place pour la prochaine année scolaire, verra augmenter le nombre des heures à distribuer entre les divers enseignants. Même si la lex n’est pas le facteur unique de l’augmentation de ses heures, les responsables s’interrogent tout de même sur ses effets à ce sujet.Urbain Gaillard met en avant la situation actuelle : en ce moment, le blocage de nombreux dossiers dans l’attente de la loi d’application, incite quelques ressortissants de cantons romands à venir s’établir chez nous, avec femme et enfants, afin de pouvoir construire leur logement envisagé avant la votation.
Pour celles et ceux qui m’ont lu jusqu’ici et qui crisent après moi ou jubilent, je veux préciser que ce qui précède n’est rien d’autre qu’une parodie de la première partie d’un texte lu et paru ce mercredi 28 mai 2014 dans la Pravda cantonale en page 15 et qui fait suite à un titre en Une.
L’article est signé Pascal Claivaz. Je ne sais pas si l’idée de l’article vient de ce ‘journaliste’ ou du conseiller et député Pascal Rey. Par contre ce qui est certain de mon point de vue, c’est que cet article mérite un ‘ai’ pour absolument insuffisant. Le choix de la Une, des titres mis en évidence et de l’importance donnée aux diverses paroles recueillies auprès des personnes interrogées démontrent, ô combien, le niveau actuel de ce journal et du message que désire véhiculer sa direction.
J’ai voté en faveur de la Lex Weber et ce coup de gueule ne signifie pas que j’ignore les effets négatifs que peut avoir celle-ci sur les emplois et l’économie de notre canton dans les années à venir. Etant personnellement actif dans la construction et responsable de la commission des constructions de ma commune, je pense pouvoir affirmer que je sais de quoi je parle avec cette nouvelle loi. A aucun moment de la campagne de votation concernant ce sujet à ce jour, je n’ai nié une probable perte d’emplois dans le secteur du bâtiment. Les pontes de la droite, de l’économie, de la construction ainsi que la Pravda cantonale ont matraqué le chiffre alarmant de 4’000 emplois voués à disparaître en cas d’acceptation de la loi en question. Par le biais de ce message, je leur adresse la demande suivante : Merci de publier en évidence dans le quotidien cité plus haut, le tableau concernant l’évolution des emplois sur les deux dernières décennies liés au bâtiment (secteur que tous les acteurs s’accordent à donner comme première victime de cette nouvelle loi). Etant en possession de celui du second oeuvre éditée par le Bureau des Métiers ayant siège à Sion, je suis assez intéressé de connaître également ceui du gros oeuvre.
Urbain Gaillard
A la suite d'une lecture que je viens de faire sur le profil Facebook d'un des deux rédacteurs ad intérim du journal en question, je veux apporter les précisions suivantes :
RépondreSupprimerLe conseiller et député ayant répondu aux questions du journaliste n'a pas du tout l'air d'avoir goûté à la traduction qui en a été faite et aux conclusions qui en ont été tirées. Cela conforte mes dires sur le niveau journalistique et rédactionnel de ce journal.