
du 30 janvier, dans lequel Monsieur le conseiller national de la grande famille C ose plaider pour les jeux olympiques de Sotchi et pour le régime de Poutine.
Dans son plaidoyer, M. Buttet est donc plus dérangé par tous ceux qui dénoncent les abus en tous genres du régime de Poutine, dont font partie de nombreuses atteintes aux droits de l’homme et à l’environnement, que par ces abus eux-mêmes. Ces dénonciateurs ne sont pour M. Buttet que de simples trouble-fêtes. Les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement en Russie qui craignent pour leur sécurité, voire leur vie, et qui, heureusement, ne lisent pas le Nouvelliste, apprécieraient !
Si l’on s’en tient au message de M. Buttet, qui admet tout de même que la Russie n’est pas une démocratie, il est tout à fait normal de fermer les yeux sur tous les malheurs et toutes les souffrances engendrés par le pouvoir de Poutine et de regarder béatement et joyeusement, sur le canapé et une bière à la main, cette immense imposture que sont les jeux de Sotchi. Pour parodier M. Buttet, je dirais qu’avec un point de vue comme le sien, la corruption et la dictature ont encore de beaux jours devant elles.

Poutine avait annoncé que les JO de Sotchi coûteraient 6,5 milliards ; or, leur coût avoisinera les 45 milliards de dollars. Pendant ce temps, durant le 1er trimestre 2013 plus précisément, le taux de pauvreté en Russie a augmenté de 2,6% par rapport à la même période 2012 (statistiques du Service fédéral de la statistique russe, le Rosstat). Le peuple russe ne semble donc aucunement bénéficier des JO. L’espérance de vie en Russie n’est que de 69 ans et cette faible moyenne, honteuse pour la grande puissance dont se réclame Poutine, devrait l’amener à travailler à l’amélioration de la qualité de vie de ses concitoyens afin qu’ils ne sombrent pas dans l’alcool, cause première de la mortalité, plutôt que de jouer à l’empereur mégalo.
Organiser des JO d’hiver dans une station balnéaire est une aberration qui ne peut être expliquée que par les énormes intérêts économiques de certains puissants oligarques et ceci, avec l’approbation très intéressée du monde occidental. Tout cela ne me donne pas envie de faire la fête, malgré tout le respect et l’admiration que je porte aux athlètes.
B***
Effectivement les athlètes sont en quelque sorte et malgré eux pris en otage entre les enjeux politique se cachant derrière chaque Jeux et leur volonté de briller lors de ces joutes olympiques quadriennales.
RépondreSupprimerEn amoureux du sport en général, je me réjouis de suivre par-ci, par-là les performances des sportifs sélectionnés pour ces JO. Par chauvinisme local, je rêve de voir briller nos deux jeunes entremontants sur les pistes de la station Rosa Khutor. Je tiens aussi les pouces à ton neveu, Charles, afin que nos fondeurs et sauteurs puissent monter sur des podiums grâce à sa parfaite préparation de leur skis.
Par contre, je ne cautionne pas le gigantisme que prenne les JO, tant d'été que d'hiver. Gigantisme qui provoque la construction de complexe sportif et stade démesurés par rapport à leur usage futur. La réalisation dans un temps restreint de constructions gigantesques apporte bien sûr énormément de travail, mais régulièrement dans des conditions déplorables pour de nombreux ouvriers souvent exploités. Ceci doit être dénoncé fermement et non minimisé.
Bouuuhhhhtine !
Hopp Suisse !
Il est clair que si l'un des "nôtres" devait briller, je serais très heureuse pour lui :) Tout les abus dénoncés n'enlèvent absolument rien au mérite des sportifs. Je leur souhaite d'ailleurs beaucoup de chance et de bonheur lors de ces jeux et j'adresse un bonjour spécial à mon neveu Charles Pralong.
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