Berne, 04.07.2012 - Le 4 juillet 2012, le Conseil fédéral a pris connaissance des clarifications du Département fédéral de l’économie (DFE) concernant les grenades à main en provenance de Suisse qui auraient été utilisées en Syrie. Depuis l’entrée en vigueur de la loi fédérale sur le matériel de guerre le 1er avril 1998, la Suisse n’a pas exporté de matériel de guerre vers la Syrie. Selon les premières conclusions du DFE, la grenade à main figurant sur la photo parue dans la Sonntagszeitung du 1er juillet 2012 provient d’une livraison de RUAG aux Emirats arabes unis effectuée en 2003. Jusqu’à présent, rien ne prouve que des grenades à main suisses soient parvenues en Syrie. Les clarifications se poursuivent.
(...) A l'époque, 225 162 grenades à main au total avaient été livrées à l'armée des Emirats arabes unis dont le commandement avait signé une déclaration de non-réexportation.
Bien qu'il n'y ait pas encore de preuve tangible, le SECO a immédiatement bloqué toutes les demandes en suspens et exigé des entreprises concernées qu'elles restituent les autorisations déjà octroyées qui n'ont pas encore été utilisées ou qui n'ont pas été complètement utilisées. Les mesures indiquées ici sont de nature provisoire. Des mesures plus poussées ne pourront être prises que lorsque les faits seront suffisamment éclaircis.
Afin de faire toute la lumière sur cette situation, le SECO a pris contact avec les autorités des Emirats arabes unis par le biais de l'ambassadeur des Emirats arabes unis à Berne, de l'ambassade de Suisse à Abou Dhabi et de l'attaché de défense compétent dans cette région.
La Sonntagszeitung doit encore apporter la preuve du lieu exact de la prise de la photo qui a déclenché cette affaire. Indépendamment de cette précision attendue, il est extraordinaire de voir la réaction de Berne.
1. Jusqu'à présent, rien ne prouve que des grenades à mains suisses soient parvenues en Syrie.
(Ah! pas vu pas encore pris. On dirait des adeptes de saint Thomas)
2 . A l'époque, 225 162 grenades à main au total avaient été livrées à l'armée des Emirats arabes unis dont le commandement avait signé une déclaration de non-réexportation.
(Ah! là, on fait confiance à leur déclaration les yeux fermés)
3. Bien qu'il n'y ait pas encore de preuve tangible, le SECO a immédiatement bloqué toutes les demandes en suspens et exigé des entreprises concernées qu'elles restituent les autorisations déjà octroyées qui n'ont pas encore été utilisées ou qui n'ont pas été complètement utilisées.
(BRAVO, mais DOMMAGE de rajouter que ces mesures sont provisoires. Décodage : On laisse passer l'orage, on attend que le calme revient et on reprend comme avant. Je remercie d'avance celui qui me démontrera plus tard que j'étais dans l'erreur)
4. Des mesures plus poussées ne pourront être prises que lorsque les faits seront suffisamment éclaircis. Afin de faire toute la lumière sur cette situation, le SECO...
(SVP remettez la lumière)
C'est un peu comme dans la chanson de Dalida ''parole parole parole encore des paroles que tu sèmes au vent''
Urbain Gaillard,
délégué au comité cantonal contre l'exportation du matériel de guerre.
Voilà !
RépondreSupprimerComme prévu le beau temps succède à la tempête.
Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) a levé la mesure d’urgence consistant à bloquer provisoirement les autorisations déjà octroyées concernant le matériel de guerre.
http://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=45441
Je fais confiance aux autorités des EAU, elles sauront démontrer que le soleil brille toujours de mille feux chez eux. Je fais également confiance à nos autorités, elles sauront écouter la petite voix angélique des marchands d'armes et à nouveau autoriser de nouvelles exportations vers ce magnifique pays aux valeurs chrétiennes.
Allez Messieurs ! Encore un effort ! Faites la Paix