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Il sera donc faux de dire que la Suisse a réussi à imposer au Valais cette situation, les responsables sont bien ceux qui ont mené la campagne en Valais, et qui ont été incapables de mobiliser leurs partisans, probablement parce que leur propagande a été beaucoup trop molle. Le succès de cette initiative est donc dû à la nonchalance des valaisans qui ont été incapables de se mobiliser du bon côté. Ils ne pourront désormais s’en prendre qu’à eux-mêmes, et à l'incapacité du Nouvelliste de convaincre. Vladimir Poutine aurait réussi.
* Jean-François Fournier, beau comme un émir et sérieux comme un mollah, a fait à la RTS en début d'après-midi de ce 11 mars 2012, ce qui restera quand même sa plus folle intervention dans cette campagne, puisqu'elle désigne sans qu'il le veuille les responsables de la défaite.
"Je rappelle simplement qu'à l'exception d'une petite frange du parti socialiste et des Verts (mais de nombreux ténors socialistes faisaient campagne pour le non), on avait à peu près quatre-vingt-quinze pour cent de l'électorat valaisan (à travers les représentants des partis) qui étaient opposés dès le départ, donc je ne suis pas très surpris des résultats d'aujourd'hui."
Phrase prononcée bien avant que le résultat positif soit annoncé. Il faudra donc que Jean-François Fournier explique comment sur une base de 95% acquis d'emblée à la cause, la perte a été telle que le vote de la Suisse en a basculé. On a passé en effet de 95% à 73,8% alors que 85,5 % auraient suffi pour repousser l'initiative sans discussion. Peut-être aurait-il dû prendre connaissance de son propre prétendu sondage qui ne donnait que 61 % de non à la veille du scrutin. Et se décider enfin à encourager son journal à faire vraiment campagne. Plutôt que de se contenter de transformer son quotidien en feuille carnavalesque.
Quant aux autres ayatollahs de chez nous, ce sont de sacrés amateurs, ils n'avaient même pas pensé à organiser un bourrage des urnes.
Légende des photos: Un échantillon représentatif de l'électorat valaisan: les Jean Fournier ont également voté à 3 contre 1. Mais aucun ne porte la cravate.
Quand la pravda fera moins dans l'emotionnel, on pourra avoir un débat plus raisonnable
RépondreSupprimerEt déjà sur son blog Jean-Yves Gabbud dénonce la gauche bobo:
RépondreSupprimerMais ceux qui ont fait campagne pour le oui en Valais étaient très peu nombreux. Ils représentent une nouvelle gauche, citadine, instruite, bénéficiant de hauts
salaires et volontiers donneuse de leçons. Composée de prof d’uni (Stéphane Rossini), de prof à l’IUKB (Christophe Clivaz), de profs au collège (Grégoire Raboud et Marylène Volpi) ou d’avocat (Me Henri Carron), cette gauche bobo à la valaisanne est très éloignée des ouvriers d’usine, des employés des menuiseries et de remontées mécaniques. Elle est bien bien plus proche de la gauche lausannoise et genevoise.
André Luisier s'est réincarné, sortez les gousses d'ail.
SupprimerC'est vrai qu'il est beau Jean-François, du même genre que Tariq Ramadan. Chou comme un coeur.
RépondreSupprimerLes autres sont pas mal aussi.
SupprimerEuh, pis moi! suis pas prof, mais j'ai milité pour le oui! employée de commerce ayant grandi à Liddes, c'est gauche bobo citadine?
RépondreSupprimerNe te laisse pas impressionner par la chasse aux sorcières.
SupprimerLa gauche goron alpine, existe aussi. Revendiquons-le
Supprimerje rejoins donc le club des gauchiste patate de campagne avec une lichette de goron (:
SupprimerJe fais moi-même partie de la gauche tzarfion en haut par le val d'Hérens.
SupprimerSi tout le Valais avait voté comme Bagnes, les non l'auraient emporté en Suisse.
RépondreSupprimerVoulez-vous prétendre que Jean-Yves Gabbud n'est vraiment crédible que dans sa vallée?
SupprimerLes cantons de montagne, et en particulier le Valais, ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes... c'est à cause des dérapages et des excès de Christophe Darbellay et Jean-Marie Fournier à Infrarouge que cette votation a été perdue, explique le Temps du 13 mars 2012.
RépondreSupprimerC'est donc la faute à la télé, Maurice Tornay n'aurait pas eu de tels dérapages. Mais voilà, la presse gauchiste n'en a que pour Christophe Darbellay. Le jour où on donnera la parole aux gens biens de ce pays, la situation changera, mais ne comptons pas sur la presse extérieure au canton pour magnifier nos vrais hommes d'état. Et dire que ce Darbellay avait voulu détrôner Tornay!
SupprimerOuha ouha, les médias ont pris le plus charismatique des deux...
SupprimerPas sûr qu'ôn aurait compris ce que Maurice Tornay aurait voulu nous dire...