Le quotidien Le Temps affirme "qu'Orsières est l'une des communes les plus mal équipées de Suisse romande pour l'accueil des tout-petits". Le journal fait ensuite un appel à témoins en vue d'un article à paraître dans les prochains jours.
De nombreux citoyens de la commune précitée réagissent sur les réseaux sociaux. Nous reproduisons ci-dessous, avec son accord, quelques lignes de l'intervention argumentée d'une d'entre eux, Florie Michellod:
1. Jusqu'à présent, la commune d'Orsières n'a eu que très peu de demandes allant dans ce sens. Des sondages ont été envoyé aux familles, mais il n'y avait pas de besoin. A l'heure actuelle, les besoins ont changé, les familles ont évolué. La commune a compris cela et a lancé un nouveau projet qui va être mené à terme, Simplement car la demande est actuellement là, mais que auparavant non.
2. La demande est là pour plusieurs raisons : Mme n'a plus forcément envie de rester à la maison, à 100%. Elle a fait des études, elle a besoin de reconnaissance hors de son domicile, elle veut pouvoir avoir une vie sociale, ne pas être "la femme de", exister par soi-même, avoir une indépendance financière également, pouvoir s'offrir une robe sans demander 50.- à son mari... c'est ainsi. On est ou on n'est pas d'accord : c'est un fait.
Et tout ça, ce n'est pas une raison pour renoncer à avoir une famille. Bien au contraire, ces femmes montrent aussi l'exemple à leurs enfants : répartition des tâches, que Mme peut évoluer à l'extérieur de la maison...
3. Les familles ont également changé car M. est plus présent dans l'éducation, parfois il baisse son temps de travail, cela lui tient à coeur d'être là pour les enfants. Mme peut donc plus facilement concilier vie de famille et professioinnelle.
4. pour avoir un poste intéressant, à responsabilité (que peuvent très bien occuper des femmes mères de famille), un 20% ne suffit pas.. que papa baisse son temps 1 jour... ça ne suffit pas. IL faut donc une autre solution.
5. Les grands parents sont souvent présents, et dieu sait si c'est génial de pouvoir leur permettre de garder leurs petits enfants. Mais. il y a un mais ! les grands mamans sont de plus en plus jeunes, ont un travail, une vie à coté, et n'ont pas forcément le temps pour ça. De plus certains n'ont pas cet entourage familial.
A noter qu'Entremont Autrement demandait déjà la mise en place d'une structure d'accueil pour les enfants en 2012 lors des dernières élections communales. Nous sommes ravis que ce dossier avance dans un sens favorable.
Un peu étonné de certaines des réactions de nos concitoyens. Que l'on choisisse d'arrêter de travailler pour s'occuper de ses enfants, c'est très bien, mais culpabiliser les parents qui choisissent de travailler, c'est un peu décevant, surtout de la part d'une conseillère communale.
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