25 février 2012

Quand un ex-conseiller national s'amuse à contredire un ex-député suppléant.

Jean-Yves G*** déclare péremptoirement le 18 février 2012:

"L’initiative Weber menace 4000 emplois en Valais... même les partisans de l'initiative ne disent pas le contraire."

Manque de bol puisque deux jours avant, Paul André-Roux, qui n'est pas tout-à-fait ce qu'on peut appeler un partisan de l'initiative, avait déclaré que sur l'ensemble du Valais "2000 emplois pourraient être concernés".

Lecture conseillée.

14 commentaires:

  1. J'ai relayé les chiffres fournis par le Conseil d'Etat.

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  2. Quelqu'un pourrait expliquer à Jean-Yves le sens du message ci-dessus?

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  3. un lecteur attentifsamedi, 25 février, 2012

    1. Jean-Yves avoue aujourd'hui qu'il relaie le Conseil d'Etat. Dont acte.
    2. Il y a quelques jours, il donnait cette opinion du conseil d'Etat comme un fait que personne ne conteste pas même les opposants.
    3. Manque de bol, les partisans eux-mêmes déjà contestent ce chiffre qui n'est donc bien qu'une opinion et pas un fait.
    4. Heureusement que cette déclaration de Jean-Yves Gabbud n'a pas été faite dans le journal dont il est rédacteur en chef adjoint mais sur un blog où il intervenait en tant que citoyen, libre d'exprimer son opinion, on aurait pu sinonle soupçonner de propagande dans l'exercice de ses fonctions. Ce qu'il ne se serait jamais permis dans son journal.
    Ouf.

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  4. On n'a jamais dit le contraire. Mais si Jean-Yves pouvait citer plus précisément sa source, ça serait vraiment cool.

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  5. un lecteur attentifsamedi, 25 février, 2012

    Jean-Yves Gabbud vient de déclarer sur FaceBook en réponse à ce message:
    "Mes chiffres sont ceux donnés par le conseiller d'Etat Maurice Tornay et les associations professionnelles."
    alors qu'il déclarait ici même:
    "J'ai relayé les chiffres fournis par le Conseil d'Etat."
    Il est chou, hein?

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  6. Le Bagnard Déchainédimanche, 26 février, 2012

    MT-Conseil d'Etat, même combat. Comme quoi, il n'y a qu'une seule Pravda, c'est fou !

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  7. un lecteur attentifdimanche, 26 février, 2012

    Surtout qu'on nous dit successivement que c'est:

    1. Un chiffre admis par tous y compris les opposants, donné comme une information,
    2. Une information du gouvernement.
    3. L'avis privé de Maurice Tornay relayant les patrons.

    C'est juste ça le syndrome Pravda.l'opinion de la classe dominante donnée comme raison d'état puis comme fait.
    Et le plus fou c'est que Jean-Yves Gabbud l'avoue en toute naïveté.

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    1. Vous me cherchez des pous! Avouez...

      Lors de leur conférence de presse, les associations économiques ont cité le chiffre de 4000 emplois perdus. Dans l'interview qu'il a donné au Nouvelliste, Maurice Tornay a donné le même chiffre de 4000 emplois.

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    2. Comment pouvez-vous écrire: "même les partisans de l'intiative ne disent pas le contraire" alors que Vincent Riesen qui est à l'origine de cette approximation avoue n'avoir pas eu les moyens de son investigation?
      Sérieusement, Jean-Yves.

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    3. (Merci les gars de ne plus modérer les commentaires, ça devient rigolo)
      Effectivement, avouez que vous chercher des pous à Jean-Yves Gabbud. J'en ai la preuve. Vous les avez même trouvés :-)

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    4. Mais arrêtez, JYG vient de donner la preuve qu'il est un agent de l'UDI infiltré au NF. Basta.

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  8. Ou alors c'est vrai, et c'est Paulon qui est en dehors de ses pompes, lui qui voulait se retirer définitivement de la vie publique!

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  9. Jean-Claude Péclet a mené l'enquête sur ses fameux chiffres dans le Matin Dimanche.
    Elles reposent sur un simple coup de sonde réalisé par la Chambre valaisanne de commerce et d'industrie. "Nous n'avions ni le temps, ni les moyens de faire une investigation précise", précise son directeur Vincent Riesen.

    Lorsque Jean-Yves Gabbud prétend donc que ses chiffres viennent du conseil d'Etat. Il fait de la désinformation.

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  10. Dans cette histoire, il n'y a d'ailleurs que de la désinformation dans le Nouvelliste, le journal à pensée unique.

    Lecteurs, indignez-vous !

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