Seulement voilà, si leur travail est salué par les parents et ô combien apprécié des enfants, la reconnaissance matérielle et salariale n’est clairement pas au rendez-vous. Les disparités entre les différentes communes ou structures sont abyssales et les conditions d’embauche, généralement peu avantageuses peuvent parfois relever de l’exploitation au vu des formations et des responsabilités exigées.
Lors de la dernière session du Grand Conseil valaisan, j’avais déposé un postulat demandant que le Conseil d’Etat réunissent les différents acteurs, afin de déterminer si une convention collective de travail (CCT) était envisageable dans ce domaine.
La demande, réalisée dans le canton de Vaud, ne semblait pourtant pas excessive, réunir les principaux concernés et engager une discussion ne semblait pas particulièrement dangereux. Par 71 voix contre 39, les député-e-s ont suivi les arguments avancés par les opposant-e-s. Ceux-ci se sont levés pour expliquer la dangerosité et la rigidité d’une CCT. De même, les petites structures n’auraient pas les moyens d’assumer les frais supplémentaires, notamment salariaux.
Du coup, le personnel des crèches, UAPE ou autres haltes-garderies a le droit d’être sous-payé en regard de leur cahier des charges. Aucune recherche de solution, aucune tentative de reconnaissance, aucune volonté d’harmonisation !
Il reste trois pistes à exploiter : celle d’un contrat-type cantonal, qui permette une harmonisation, celle d’un rehaussement de l’échelle de recommandation cantonale ou celle de prendre son bâton de pèlerin et de convaincre, commune après commune.
La tâche s’annonce ardue mais, au vu du travail fourni et des attentes vis-à-vis du personnel travaillant dans le domaine de l’enfance, il s’agit du minimum que l’on puisse faire pour reconnaître enfin correctement leur travail.
Merci Gaël pour ton engagement ! Il est grand temps que ce métier soit reconnu à sa juste valeur !
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