La gifle peut être poursuivie sous plainte ou d’office si l’auteur l’inflige régulièrement sur un mineur dont il a la responsabilité ou la garde. Dans cette situation, la difficulté est d’évaluer si la gifle est due à un débordement occasionnel ou à de la réelle maltraitance.
On est en droit de se questionner si cela est suffisant pour protéger les enfants, car la décision du Conseil national envoie un message clair: une claque de temps en temps c’est tolérable. Et pourtant, la gifle n’a aucune valeur éducative, bien au contraire.
Le but de l’interdiction n’est pas de punir les parents dépassés mais de prévenir les débordements. Cette motion vise aussi à sensibiliser les adultes aux violences éducatives en posant un cadre légal.
Suite au rejet de cette motion, je me pose cette question: comment apprendre à nos enfants à bien vivre ensemble si nous, les adultes, nous nous permettons de les frapper?
La violence attire la violence c'est bien connu. Et comment un enfant peut-il comprendre qu'il ne doit pas "taper" sur ses petits copains, ce qu'on lui ressasse sans arrêt, alors qu'il se prend des gifles de la part des adultes ? Le vote du Conseil national est digne de l'obscurantisme le plus crasse !
RépondreSupprimerLa gifle "éducative", voilà la signature d'un Conseil National phagocyté par un populisme digne du Moyen Age !
RépondreSupprimerCe n'est pas en giflant un enfant qu'il aura un meilleur comportement. Les actes de violence ne sont pas les bienvenues dans l'éducation.
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