Cilette Cretton, à l'époque où elle présidait l'AVESP |
La 1ère thèse s’intitule « La pédagogie est un art de vivre et non une science exacte ». Ah bon ? En dehors des mathématiques, il n’y a plus guère de science qui s’arroge le qualificatif d’exacte. On ne voit pas très bien pourquoi la pédagogie y prétendrait. Mais de là à la définir comme un art de vivre, il y a quand même un pas un peu difficile à franchir. La formule relève sans doute de la fantaisie poétique plus que de la démonstration étayée. Mais passons…
Dans cette 1ère thèse, on insiste sur la relation privilégiée entre maître et élève. il est cependant précisé qu’il « faut éviter de trop fractionner les groupes et les rendre ainsi ingérables et inopérants ». D’accord, il vaut mieux lire cette phrase plusieurs fois pour tenter de la comprendre. Sans autre précision, on peut imaginer qu’il s’agit de groupes « d’élèves ». Mais pourquoi vouloir les gérer ? On gère un patrimoine, des budgets, un décompte fiscal, mais pourquoi vouloir « gérer » des élèves ? Et pourquoi le fait de fractionner des groupes les rendrait moins gérables ? A moins que ce fractionnement concerne un allègement des effectifs (de classe), ce qui entraîne effectivement une gestion financière plus difficile en cas de contraction inopinée des budgets de l’Etat. Dès lors, on pourrait comprendre que fractionner les groupes les rend effectivement ingérables… pour le Chef du Département.
Si on a tout bien compris, on attend donc sans impatience quel résultat concret aura cette première «thèse » sur l’école valaisanne de demain...
(à suivre)
Cilette Cretton
Vous allez les commenter les dix? Je me réjouis d'avance de vous lire!
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