7 juillet 2010

Tout l'humour du webmaster du canton!

Encore une coquille stupéfiante sur le site de l'Etat, Bernard Rappaz aurait eu la visite d'une qui s'en connaît en pharmacopée. Une raison suffisante pour l'appeler ETHER? Et l'éther, est-ce vraiment mieux que le chanvre?

L'éther est parfois utilisé comme substance psychoactive par inhalation des vapeurs. On parle alors d'éthéromanie. Sa consommation engendre des mouvements incontrôlés, des spasmes, une incapacité à parler intelligiblement. Une consommation régulière peut engendrer une dépendance physique et psychique forte. L'éther était surtout en vogue lors des années 1970 et 1980, surtout dans les États d'Amérique où une sévère traque au cannabis était opérée.

P.S: Cette coquille a été corrigée hier. Dommage!

5 commentaires:

  1. Une pétition en faveur du chanvrier Bernard Rappaz va être remise ce matin à la conseillère d'Etat valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten.

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  2. En Valais le droit de grâce appartient au Grand-Conseil. Selon une tradition qui veut que le pouvoir soit diffus. C'était déjà le cas dans l'ancien régime où c'était la diète qui exerçait ce droit régalien.
    Dans le cas de Rappaz, le judiciaire a tranché mais le gouvernement est prudent, on ne va pas le lui reprocher, il reste à attendre que le parlement inscrive la demande de grâce à l'ordre du jour, ce qui n'a pas été fait en juin.
    A quand une assemblée urgente du grand-conseil? Il agit en la matière de manière disgracieuse et n'exerce pas son pouvoir.

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  3. L'affaire est entre les mains du grand baillif.

    C'est le président du grand-conseil qui a refusé de mettre à l'ordre du jour de la session de juin le recours en grâce de BR, avec le large soutien du bureau. Dès le moment où l'on considère que le pouvoir judiciaire et exécutif a été jusqu'au bout de tous les outils à disposition de notre ordre constitutionnel. Il reste à permettre au parlement de s'exprimer. Qu'il refuse ou non ce recours. Le président Copt n'a pas à préjuger de la décision du parlement.

    Puisque le grand baillif a refusé de soumettre le recours au parlement, de sa propre appréciation, il peut tout à fait encore convoquer une nouvelle session.
    S'il le refuse, il y a moyen de le lui demander.
    La procédure est simple selon le règlement du grand conseil

    1. Un tiers des membres de la commission de justice ou son président peuvent réclamer la réunion de la commission.
    2. Elle examine et préavise le recours en grâce. Elle le soumet au parlement.
    3. Le président du bureau convoque le bureau, ce qui peut être fait sous demande d'un chef de groupe ou du gouvernement.
    4. Le bureau arrête une date de session extraordinaire et met à l'ordre du jour le recours en grâce. Ce qui peut-être fait très rapidement.

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  4. Bonjour, merci pour les détails juridiques du fonctionnement du Grand Conseil, souhaitant que l'avocat de Bernard Rappaz en ait la maîtrise...

    Une pétition sur le net existe pour le soutenir ainsi que les prisonniers de la guerre aux drogues : http://7410.lapetition.be/

    Une mafistation pour sa libération aura lieu mercredi 14 juillet à Genève devant l'Hôpital à 18h. L'adresse est également celle où on peut lui écrire :

    Hôpital Universitaire de Genève
    Quartier carcéral
    Bernard Rappaz
    Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
    1211 GENEVE 14
    Suisse

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  5. Un fait nouveau est annoncé aujourd'hui par l'Etat du Valais.

    Bernard Rappaz est transféré à l'Hôpital de l'Ile à Berne


    (IVS).- Bernard Rappaz refuse de se nourrir depuis plus de 100 jours. Avec les responsables du Département et avec l’aide de spécialistes du domaine juridique et du domaine médical, la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten a recherché des alternatives. Le transfert de Bernard Rappaz lundi matin à l’Hôpital de l’Ile ouvre ainsi la possibilité de prendre des mesures permettant de sauvegarder sa vie.

    Le transfert à l'Hôpital de l'Ile a pour but de placer le condamné dans un nouvel environnement et un nouvel encadrement afin de le persuader de se réalimenter. L’équipe médicale-soignante sensibilisera à nouveau Bernard Rappaz aux conséquences de cette grève de la faim pour sa santé.

    Le jeûne de protestation met en conflit deux principes fondamentaux de l'ordre juri dique : le droit à la liberté personnelle de tout être humain - et donc de toute personne détenue - et l'obligation faite à l'Etat de protéger la vie de la personne détenue. En tenant compte des circonstances très particulières d'un jeûne de longue durée, le Département de la sécurité, des affaires sociales et de l’intégration (DSSI) est convaincu du fait que le devoir de l'Etat de prévenir la mort de Bernard Rappaz l'emporte sur la liberté personnelle de ce dernier.

    Après avoir recherché diverses solutions au plan thérapeutique, le DSSI a obtenu l'accord de principe des mé decins de l'Hôpital de l'Ile pour que soient prises, en cas de nécessité, les mesures urgentes propres à sauvegarder la vie de Bernard Rappaz.

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