Bernard Rappaz s’est engagé sur l’honneur à accepter la future décision du Grand Conseil qui statuera sur son recours en grâce, sans la contester si elle lui était défavorable par une énième grève de la faim, sous la condition expresse qu’il soit mis au bénéfice d’une interruption d’exécution de sa peine dès à présent et jusqu’à décision connue.
En refusant de mettre à l'ordre du jour l'examen de recours en grâce, Jean-François Copt, président du grand conseil accule Esther Waeber-Kalbermatten à gérer seule cette crise pour une durée indéterminée.
Dans l'impossibilité de mettre Bernard Rappaz au congélateur, Jean-François Copt, qui s'y connaît en matière de date de péremption, doit tout faire pour permettre au grand conseil de se déterminer afin de ne pas laisser seul le gouvernement et la justice.
D'après 20 minutes du 10 juin 2010, "La TSR révèle en outre que la demande en grâce de Bernard Rappaz ne sera pas examinée par le Grand Conseil valaisan avant l'automne."
RépondreSupprimerSeulement si JFC l'inscrit à l'ordre du jour!
Pétition pour la libération de Bernard Rappaz
RépondreSupprimerAffaire Bernard Rappaz
Pétition déposée pour une libération
Sion (ats) Une pétition de 883 signatures a été déposée mercredi auprès de
l'Etat du Valais pour demander une réduction de peine et la libération du
chanvrier Bernard Rappaz. Elle a été remise à la conseillère d'Etat Esther
Waeber-Kalbermatten.
Il est nécessaire de ne pas laisser mourir Bernard Rappaz, a déclaré Ruth
Zwahlen, du musée du chanvre de Tägerig (AG), au nom des pétitionnaires. Ils
ont suggéré une expertise psychiatrique du détenu qui pourrait permettre une
modification de son régime carcéral.
Mme Waeber-Kalbermatten, cheffe du département valaisan de la sécurité, a dit
comprendre les soucis des pétitionnaires. Elle a précisé qu'elle oeuvrait de
son côté pour trouver une solution. Mais en dernier ressort la décision
appartient à Bernard Rappaz qui possède toutes ses capacités de discernement.
Un recours est actuellement examiné par le Tribunal cantonal contre la décision
de Mme Waeber-Kalbermatten de refuser au détenu une interruption de peine. Son
avocat est prêt à aller au Tribunal fédéral pour sauver son client qui refuse
de s'alimenter tant qu'il est détenu.
On peut entendre débattre sur la question Marcelle Monnet Terretaz et Georges Tavernier en cliquant sur le lien ci-dessus.
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