26 mai 2009

Le zoom d’Antoine : URGENCE

La santé aux soins intensifs

Si Christophe Darbellay a fait sensation lorsqu’il a évoqué les économies que l’on pourrait réaliser en matière de santé publique en évitant l’acharnement thérapeutique auprès des personnes en fin de vie, ce n’est pas tant que l’idée soit choquante en soi. En général, personne ne souhaite finir sa vie sur une table d’opération, sous perfusion constante, sous respirateur artificiel ou inconsciente. En revanche, les assurances maladie n’ont cessé de clamer, depuis quelques temps, que les coûts les plus élevés (80%) concernaient les deux dernières années de la vie. Or, comme on le sait maintenant, nul ne connaît ni le jour ni l’heure de sa mort. Elle peut arriver à n’importe quel âge.

Dès lors, si l’on veut juguler l’explosion des coûts de la santé, il suffit de décréter que les assurances ne les assumeront plus à partir de deux ans avant le décès. Là, pas de problème, les coûts vont chuter. Evidemment, ce n’est pas ce que Christophe Darbellay a dit. Mais il est bien possible que certains l’aient compris ainsi.


@nt1

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