23 janvier 2009
Grégory Rausis
1. Avons-nous le droit d’exercer notre devoir de citoyen responsable sans se sentir lié à un parti politique ?
Oui, par ma démarche, je veux exprimer ma vision de la démocratie actuelle par l’ouverture d’un dialogue constructif libre de toutes contraintes.
Quel canton sommes-nous en train de façonner pour les générations futures ?
Quelle importance prend la protection de l'environnement et celle de l'homme dans notre développement cantonal?
Que fait-on de notre patrimoine ?
Si le système politique actuel vous donne des réponses claires et sans ambiguïté, c’est votre droit légitime de le défendre.
2. Qu'est-ce que vous proposez comme changement pour le Valais?
Protection de l’environnement, adopter une position claire et exemplaire !
Oser intégrer une politique de protection de l’environnement comme facteur indispensable d'un développement durable.
La protection de notre environnement ne doit pas être perçue comme un frein à notre économie. Saisissons-la comme l’alliée de bon sens qui se présente à nous. Comme le support de base de nos réflexions. L’intégrer au débat, c’est également redéfinir la position de l’homme dans son milieu.
Notre dépendance aux énergies est catastrophique et nous devons agir immédiatement.
Concentrer les efforts sur l’être humain, structure de base de notre société !
Je constate que les habitants de nos vallées possèdent un cœur et une sensibilité énormes.
Mais nos familles, notre jeunesse ainsi que de nombreuses classes de la population sont fragilisées et méritent la plus grande attention.
8 commentaires:
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Félicitation pour cet engagement, surtout au niveau du développement durable. Le Valais est un canton aux ressources naturelles fantastiques et il est important d'avoir des élus qui souhaitent défendre ces ressources si précieuses!
RépondreSupprimerOn est avec toi Greg ! T'es un gars fantastique, honnête, travailleur, c'est de personnes comme toi que nous avons besoin. Je suis fier de te soutenir à fond pour cette campagne. Amitiés et courage !
RépondreSupprimerJulien Pouget
Musicien indépendant (d'esprit)
Reppaz sur Orsières
Ben maintenant il ne reste plus qu'à monter un fanfare. Chiche. Qui c'est qui s'inscrit?
RépondreSupprimerJe suis persuadé que ta liberté de penser, ainsi que la pertinence de tes idées feront de toi un candidat respecté et un député d'une grande valeur.
RépondreSupprimerGregory Rausis, un grand pas pour Orsières
"Ton grand-père doit se retourner dans sa tombe! " Pour moi, cette phrase traduit une méconnaissance ou un oubli de ce que fut l'engagement des Rausis, Pouget, Tissières... parmi tellement d'autres, au début du 20e siècle... La passion du passé m'a fait plonger dans l'histoire locale, et 1924, qui a été une date phare dans la vie de notre communauté, n'a été possible que par l'engagement de gens de foi qui voulaient du changement. Je pense que Joseph, d'où il te couve, doit plutôt se dire: "Il est bien des nôtres!"
RépondreSupprimerPuisqu'on évoque les grands-pères, voilà un message qui suscite la curiosité chez les passionnés d'histoire locale. La seule chose que je sais, c'est qu'en 1920, la totalité des conseillers communaux étaient radicaux; en 1924, à l'introduction de la proportionnelle 8 conservateurs entrent au conseil et 7 radicaux, mon grand-père Henri devient secrétaire communal, puis conseiller 4 ans plus tard, secrétaire 4 ans plus tard, à nouveau conseiller 4 ans plus tard, et président une année après avec 322 voix sur 322! 3 ans plus tard c'est la grande liste d'entente (on est en 1940, c'est la guerre mondiale et la paix orserintze!), et grand-papa restera président jusqu'en 1956, date où il s'installe enfin à Orsières, au sommet du bourg. C'est de là que je suis parti avec l'oncle Charles pour aller faire le discours du premier août en 2000! Depuis un balcon de la place. Grand souvenir, pour moi...
RépondreSupprimerAlors au-delà de ces souvenirs familiaux, est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui s'est passé en 1924?
Meilleures salutations à tous
La situation d'Orsières en 1924 et le contexte du renversement raconté dans ce forum dépend aussi de la modification de la constitution cantonale à l'art.84 votée en 1919. Elle introduit la représentation proportionnelle aux élections du Grand-Conseil, à partir de 1921: 4 radicaux libéraux et 4 conservateurs sont élus. Au milieu d'eux Camille Pouget, préfet depuis 1913: dans la foulée il devient deuxième vice-président du Grand-Conseil, puis premier vice-président puis grand baillif en 1924, l'année du renversement du pouvoir communal. L'Edelweiss n'a pas retrouvé les traces d'un éventuel accueil festif, mais Camille Pouget a le vent en poupe, il devient président de l'Edelweiss en 1926 et vice-président de la commune la même année. A partir de 1928, il fera une longue carrière de juge et présidera plusieurs fois le tribunal cantonal,. Il était marié à Hortense-Marie Rausis. On peut estimer que son élection à la présidence du Grand-Conseil a boosté la démocratie lors de l'introduction de la proportionnelle et des listes... ouvertes.
RépondreSupprimerTu as tout mon soutien!
RépondreSupprimerIl est temps de faire entrer la démocratie en Entremont. C'est triste de voir l'absence de débat dans nos communes. On nous répondra facilement que l'assemblée primaire est le lieu de débat par excellence au niveau communal, mais cela relève de la plus crasse naïveté.
L'assemblée primaire est, dans les faits, l'organe qui permet au Conseil communal d'expliquer sa politique. Il n'y a que simulacre de débat, puisqu'il n'y a pas de contradiction. On nous dira que l'assemblée à toujours la possibilité de prendre la parole, mais il faut être réaliste et se rendre compte que ce type de réunion met surtout face à face des gens qui maîtrisent les dossiers, avec des gens qui attendent justement qu'on les explique. Il y a donc intrinsèquement un décalage entre les deux parties qui ne permet pas l'émergence d'un débat démocratique.
Votez Entremont autrement, c'est faire entrer la démocratie en Entremont. Il était temps!