Notre manque de créativité par rapport aux problèmes de notre société est éloquent. Si à l'époque, toute proposition liée à la construction de notre pays relevait d'une certaine folie, il faut reconnaître qu'aujourd'hui, les politiques ne savent plus présenter des idées susceptibles de mobiliser les citoyens. Rappelons-nous de quelques idées de nos ancêtres politiciens qui sont devenues réalité malgré leur côté irréalisable:
- construire des routes facilitant la communication entre villes et villages
- assainissement des marécages pour planter des arbres fruitiers
- création d'une assurance chômage
- création de la retraite
- construction des barrages
- construction des écoles
- construction de tunnels comme le Grand-Saint-Bernard
- acheminement de l'électricité dans tous les foyers
- accès aux études supérieures pour tous
- droit de vote pour les femmes
- congé maternité
- construction d'hôtels destinés à accueillir des voyageurs venus de lointains horizons
- construction de remontées mécaniques pour amener le skieur jusqu'aux sommets de nos belles montagnes
- création d'entreprises originales comme par exemple Air glaciers qui se lançait en pionniers dans l'aviation et le secours en montagne
- et des centaines d'autres exemples...
Nos ancêtres étaient fous ! Creuser un tunnel de plusieurs kilomètres dans la roche dure du Saint-Bernard ? Oserait-on imaginer des travaux d'une telle ampleur à l'heure actuelle dans notre vallée? Non.
Mais d'ailleurs, les temps ont changés. Il n'est plus d'actualité de vouloir construire ou agrandir une route internationale qui ne sera plus utilisée dans 20 ans suite à la fin de l'ère du pétrole. Les projets d'aujourd'hui doivent changer radicalement de direction par rapport aux projets de nos ancêtres. Nous ne devons plus uniquement entretenir et améliorer les réalisations du passé. Nous devons en revoir complètement l'orientation et l'aboutissement. Nos ancêtres n'étaient pas nostalgiques du passé. Quand le moteur à explosion est arrivé dans nos vallées, ils n'ont pas décider d'améliorer la race de leurs mulets. Ils ont laissé tomber les mulets et se sont achetés des tracteurs. Cela correspondrait aujourd'hui à voir dans la population un élan naturel à laisser tomber le moteur à explosion pour passer à d'autres moyens de transports. Est-ce le cas? Non. Car au contraire de nos ancêtres, nous sommes peureux, frileux, découragés par des politiques qui parlent continuellement en des termes négatifs de l'évolution de notre société. Le temps est venu pour des idées folles, qui entraîneront notre Valais vers un futur résolument créatif et plein d'espoir.
Que pourra-t-on proposer dans 20 jours, dans 20 ans, dans 20 siècles ? Laissez parler vos envies et vos rêves...
Julien Pouget
Nos anciens n'avaient pas d'outil mais du courage, actuellement nous avons tous les outils mais aucun courage.
RépondreSupprimerMais pourquoi donc aurions-nous perdu ce courage d'après vous ?
RépondreSupprimerAttention Julien! Ne dis pas "dans 20 ans", c'est le credo DU candidat! même si ce dernier a oublié de préciser que "pour qu'il fasse bon vivre en Valais" viens de la bouche de ton oncle! (Catacombes relève aujourd'hui même cet oubli... qu'avaient déjà repéré ceux qui portent admiration et respect au grand homme d'état d'Orsières et Bourg-St-Pierre et qui admettent difficilement qu'une comparaison soit posée)
RépondreSupprimerahlala
RépondreSupprimerles conneries qu'on peut bien entendre!!!!!
c'est pas nous qui avons construit le tunnel et le barrage et bien d'autres choses!!!
c'est des ingénieures vaudois.
alors stp dit pas n'importe quoi!