Ignazio Cassis, candidat tessinois au Conseil fédéral |
Et pourtant, les assureurs semblent déjà bien implantés et leurs intérêts largement et vivement défendus sous la coupole fédérale. Si les besoins de réformes sont pourtant bien présents dans les dossiers liés à la LaMal et à l’assurance obligatoire des soins (AOS), les Chambres fédérales ne s’emparent de ces questions que lorsque le choix ne leur est vraiment plus laissé. Les élu-e-s bourgeois s’assurant alors que les lignes de front ne bougent quasiment pas et que le dossier s’enlise.
Mais cela ne semble toujours pas suffisant, l’appétit des assureurs ne connaît donc aucune limite, reléguant les célèbres Pantagruel et Gargantua au rang d’anorexiques. Le Conseil fédéral est désormais en ligne de mire pour Curafutura, association fondée par la CSS, Helsana, Sanitas et CPT et surtout présidée par un certain Ignazio Cassis (PLR /TI), dont le nom ne cesse de revenir sur le tapis pour la succession de Didier Burkhalter.
Le Tessinois jure ses grands dieux qu’il n’est pas sous influence et tente de jouer la transparence, en annonçant qu’il perçoit la modique somme de CHF 180'000 annuels dans cette fonction de président (en oubliant au passage de préciser le taux d’activité que ces CHF 15'000 francs mensuels représentent).
Nous verrons donc en mois de septembre si, en plus de la Présidence des deux Chambres et de la majorité absolue de la CSSS-N, les caisses maladie s’installent durablement au gouvernement. Il reste à espérer que cela n'aille pas de soi pour tout le monde.
Il n'y va pas de main morte ce monsieur Bourgeois. Mais il a raison.
RépondreSupprimerIl y va fort, mais il a raison ce monsieur Bourgeois.
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