Et des changements... Il y en a plusieurs qui se profilent à l'horizon à en croire la conférencière. Ainsi, au cours des prochaines années, les stations de moyenne altitude devraient être durement touchées par les effets du réchauffement climatique. Si les précipitations ne devraient pas forcément se réduire, il n'en va pas de même des chutes de neige qui pourraient fortement diminuer entre 750 et 1200 mètres pour faire place à la pluie, entre 60 et 80% de diminution au cours des prochaines années.
Dans ce contexte, peut-être faut-t-il repenser une part de notre développement touristique: est-il encore raisonnable de développer les Mayens-de-Bruson et si oui pour quelles activités et quels publics? Comment palier au manque de neige en début et fin de saison? Jusqu'où s'appuyer sur l'enneigement mécanique pour offrir des bonnes conditions de neige? Comment continuer à intéresser une clientèle suisse et européenne vieillissante? Y aura-t-il des possiblités de diversifier nos activités par un intérêt plus marqué par la période estivale où, si les températures devaient grimper, l'air alpin serait plus frais qu'en plaine?
Les défis sont conséquents mais pour y répondre il convient de réellement admettre les changements que nous vivons et de peut-être repenser une part de nos investissements en matière de promotion et de développement de l'offre touristique.
Bravo Pierre, bonne amorce d'une réflexion de fond à proposer au cours de la législature qui arrive et pour laquelle, nul doute, tu pourras t'exprimer en qualité de conseiller général. Bon succès.
RépondreSupprimerPAP
Merci PAP. J'espère effectivement que nous pourrons faire avancer le schmilblick ;-)
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