Fraîchement élus et novices dans "l'art" politique, vos deux parlementaires ont choisi ce moment pour se livrer à une brève rétrospective et inutile de préciser qu’ils n'ont pas attendu la fin de l’année pour mouiller leurs chemises (à défaut de cravate, note du metteur en page)
Il serait indécent de s'attribuer certaines victoires : nous sommes 130 au Grand Conseil, et pour arriver à passer une loi ou un amendement, un siège ne suffit pas, il faut bien évidemment une majorité, les victoires personnelles n’existent donc pas. Cependant, nous pouvons prendre deux exemples qui illustrent bien notre participation active. Nous allons donc nous attarder sur deux victoires lors desquelles, au milieu d’un contexte de coupe budgétaire, nous avons pu donner du sens à la formule «l’être humain au centre».
La première victoire d'Entremont Autrement au sein de l'ADG a été le mi-temps scolaire pour les premières enfantines.
Il n'était pas possible, en pleine redéfinition des charges économiques du canton et des communes (RPT2), d'alléger les charges qu'entraînent les crèches et les UAPE dans ce nouveau système de répartition des coûts, en laissant les écoles, haut lieu de l'acquisition du savoir, devenir un simili de crèche à plein temps en dénaturant un peu plus la mission de l'école.
Évidemment l'école, en absorbant à plein-temps des enfants trop jeunes pour supporter efficacement une scolarisation toute la journée, aurait allégé les coûts des structures d'accueil dévolues aux communes. Mais qu’a réellement à gagner l’enfant dans un tel système ?
La société se doit de dégager du temps pour les enfants et les parents. Si la décision avait penché de l'autre côté, ce temps nécessaire, et manquant déjà actuellement, aurait disparu comme peau de chagrin.
Mais grâce à l'ADG, l'UDC et au CSPO notamment, le mi-temps a passé de justesse, permettant aux enfants de rester un peu plus longtemps des enfants et redonnant aux parents une chance de s'investir davantage dans leur merveilleux rôle.
La deuxième victoire, et non des moindres, fut le sauvetage du montant des bourses d'études.
Nous disions plus haut qu’une voix ne fait pas la différence puisqu’il faut une majorité. Ici, la situation est plus ambiguë puisque les bourses ont été sauvée à une voix près ! (63 pour maintenir le montant et 62 pour couper dans les bourses). Ainsi, l'ADG, le PDCvr, les Verts ainsi qu'une partie du CSPO ont maintenu la somme promise à nos jeunes étudiants.
Notons que la situation est totalement paradoxale: à cause d’une politique fiscale totalement absurde de notre canton, l’Etat valaisan est en crise alors que la consommation des ménages se porte bien, et nous devons donc multiplier les coupes dans les budgets, amputant certains secteurs de deniers pourtant vitaux.
Ainsi, à l’heure où les défis se font nombreux pour le Valais, il est inquiétant de voir que les réflexions d'économie se font sur le dos de ceux qui n'ont pas le droit de décision et qui incarnent l’avenir et tous les espoirs du renouveau valaisan: les jeunes.
Heureusement, la coupe n’a pas eu lieu et même si aucune victoire ne se gagne seule, dans ce genre de situation, tout le monde veut montrer que c’est SA voix qui a fait pencher la balance et c’est de bonne guerre.
Cependant, le corps électoral du district a décidé, en mars de cette année, de laisser une chance à Entremont Autrement au détriment du PLR. Ce faisant, le district a privé le PLR d'une voix pour son amendement de coupe budgétaire et donné une voix au maintien nécessaire de l'aide de l'Etat aux jeunes étudiants Valaisans.
Oui, c'est bien grâce au choix judicieux de l'Entremont, grâce à VOUS, que nos jeunes pourront se former un peu moins difficilement à des métiers, qu’ils nous ramèneront de nouvelles connaissances et de nouvelles perspectives de développement économique.
Un promoteur célèbre a dit un jour: "un con qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis".
Grâce à vous, nous avons donné les moyens à notre jeunesse de devenir des intellectuels qui marchent...
Voilà, un petit constat après une demi-année de législature, assumée courageusement par vos deux élus, qui continueront à se battre avec pour seul credo: « l'être humain au centre ».
Cela nous permettra peut-être, avec tous ceux qui le veulent, de redéfinir l'économie comme un outil de l'épanouissement humain, et non pas l'humanité comme un outil de l'épanouissement économique.
Nous souhaitons enfin de bonnes fêtes de fin d’années à tous nos lecteurs, même à ceux qui ont tendance à se tromper de bulletin!
Jonathan et Florian
Regrettable que Sieur Gabud ne songe pas à citer EA . On a critiqué l'époque d'André Luisier, mais ce n'était rien à côté de ce que l'on vit avec le NF d'aujourd'hui'.
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