18 mai 2009

L'Etat dénonce les tags, d'autres en jouent.

« Coup de balai 2009 » : participation de 29 communes valaisannes
(I-VS).- Déchets abandonnés, tags et autres dégradations souillent le domaine public. Les journées « coup de balai » veulent sensibiliser la population et enrayer la progression de ces comportements. Le Valais a participé pour la cinquième année consécutive aux journées suisses des 15 et 16 mai 2009. Pas moins de 29 communes ont mis sur pied des actions de nettoyage de parcs, de cours d’eau, de sentiers pédestres ou encore de pistes de ski et de terrains de sports.

On sait que les tags sont aujourd'hui non seulement des souillures physiques du domaine public, mais que leur présence contribue à faire monter le sentiment d'insécurité. Lorsque l'agence publicitaire de Maurice Tornay a organisé son teasing en reprenant les codes du tag sur les affiches, elle a donc dangereusement manipulé des symboles qui voulaient faire "jeune" et qui ne font que "sale", "mal éduqué" et "menaçant".

2 commentaires:

  1. Je vous lis bien : les tags sont "sale", "mal éduqué" et "menaçant". Et beh, que diriez-vous si vous étiez à la droite de la droite de l'échiquier politique ...

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  2. Il ne s'agissait que de rapporter la doctrine qui est celle aujourd'hui du "Coup de balai" et de souligner la contradiction avec son usage détourné dans la publicité politique, rien de plus. On ne peut pas en jouer d'un côté et le stigmatiser de l'autre.

    Pierre Maudet conseiller administratif de la ville de Genève, en charge de l'Environnement urbain
    «Soyons 190 000 messieurs propres»

    En quoi un tag nuit-il à la qualité de vie?
    Les tags suscitent un sentiment d'impunité subjectif mais avéré. Laisser les tags donne l'impression qu'on peut faire n'importe quoi dans le domaine public et que les pouvoirs publics de même que les propriétaires privés ne réagissent pas. Si on accepte cette microdélinquance que sont les tags, graffitis illégaux et autres pollutions visuelles, on donne l'impression de laisser-aller.

    Ça sonne bien «pollution visuelle»... C'est une invention à vous?
    Non... mais j'aime la recycler. Ce sont des nuisances, des éléments visuels illégaux qui dégradent l'image de la cité. Si vous vous baladez dans les rues débarrassées des tags, le contraste est saisissant. J'aimerais que les Genevois puissent mieux se réapproprier l'espace public.

    Vous apparaissez maintenant comme Monsieur Propre: ça va vous rapporter des électeurs?
    J'assume mes actions en la matière, mais si j'agissais par pur souci électoraliste, je dirais que cette image est à double tranchant: elle donne l'impression que toute la propreté de la ville repose sur mes épaules... Plus sérieusement, j'essaie surtout d'effectuer le mandat qu'on m'a confié et de rattraper vingt ans de laisser-aller en la matière. Et, au final, l'idée est de responsabiliser chaque citoyen et citoyenne: j'aimerais que nous soyons 190 000 Messieurs et Mesdames Propres.»

    (source : Le Matin du 9 avril 2009 )

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