15 février 2009

L’Agrotourisme, une alternative au tourisme de luxe pour le développement durable

La tendance à rivaliser avec ces congénères est inhérente à la nature humaine.
Malgré le fait que nos besoins sont satisfaits, nous continuons à accumuler des richesses et perpétuons cette rivalité entre individus.
Ce besoin dans nos sociétés est également stimulé par le jeu des classes. Ce sont les classes dominantes qui donnent le ton car chaque classe prend modèle sur celle qui la domine. Aussi plus il y a d’inégalités, plus il y aura de gaspillage…
Tant que nous serons confronté directement au luxe, nous souhaiterons également nous en rapprocher.
La demande pour des services de luxe est effective et l’offre doit être maintenue mais si plus de 50 % des touristes de la Suisse sont suisses, tous n’aspirent pas au luxe et ne peuvent se l’offrir.
L’agrotourisme propose réellement une superbe alternative de par la qualité simple et unique des services et produits offerts mais surtout par le contact direct avec la terre, des animaux et d’interlocuteurs proches de la nature.
Nous devons développer immédiatement un effort supplémentaire dans ce créneau très prometteur.
Accentuons le renforcement des stratégies d'accueil, de services et d'animation en agrotourisme. Donnons les moyens d’agir à ces pionniers. L’agrotourisme, concept d’un tourisme doux et modeste correspond certainement le mieux aux exigences actuelles d’un développement touristique durable.

L’agrotourisme est une occasion unique de revaloriser notre agriculture et de lui redonner la place qu’elle mérite dans notre économie.

Entre un tournedos -Rossini sur une terrasse en teck et une croûte au fromage d’alpage sur le vrai plancher des vaches, mon choix est fait.

Entremont Autrement défend l'agrotourisme.

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