En février, Entremont Autrement s’engageait dans la course aux signatures du référendum contre le décret sur les mégaprojets solaires alpins aux côtés de Pro Natura, des Vert·e·s et six autres organisations. Au terme du délai de trois petits mois, c’est près de 6'000 signatures récoltées sur les 3'000 nécessaires. Un message qu’on ne peut plus clair : une grande partie de la population n’en veut pas et le peuple tranchera.
En acceptant un décret visant à
faciliter et à accélérer considérablement les procédures de constructions hors
des zones à bâtir pour les installations solaires, le Grand Conseil valaisan
ouvrait la porte aux mégaprojets alpins. Cette mesure, considérablement guidée
par la perspective d’importantes subventions fédérales et par le climat de
panique généré autour de l’apprivoisement énergétique, nous fait prendre une
très mauvaise direction pour nos régions alpines. En effet, il s’agit de
centaines d’hectares d’alpages qui pourraient être sacrifiés sous d’immenses
parcs solaires, à quoi il faudra encore ajouter d’importantes infrastructures
externes comme de meilleures routes d’accès ou encore des lignes à haute
tension supplémentaire par exemple.
Entremont Autrement prône
évidemment le développement de l’énergie solaire. Cependant, les projets
doivent d’abord se focaliser sur les infrastructures existantes qui constituent
déjà un potentiel gigantesque et complètement sous-exploité rien qu’au sein de
l’administration cantonale.
Jamais la transition énergétique ne
doit se faire au détriment de la nature et au profit de subventions fédérales
qui font briller les yeux de certains organismes. On marche sur la tête !
Laissez nos alpages tranquilles tant que tous les toits du canton ne sont pas
équipés. Réfléchissons calmement, ne nous laissons guider ni par la panique ni
par le profit financier et soutenons le développement de vrais projets
cohérents, efficaces et efficients.
Les organisations référendaires déposent les signatures aujourd’hui et notre mouvement les en remercie vivement pour l’avenir des hauts de l’Entremont. Le Conseil d’Etat dispose d’une année à partir du vote du Grand Conseil, soit jusqu’au 17 février 2024, pour soumettre le texte au scrutin populaire. La mobilisation continue !
Pour le comité
d’Entremont Autrement
Roxanne Giroud
Députée
suppléante
Merci à toutes et à tous pour votre mobilisation!
RépondreSupprimerCordialement,
Maxime
Un article on ne peut plus clair ! Merci Roxane ! Et merci EA pour votre engagement !
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