29 juin 2019

Une journée avec Benjamin Roduit

Je ne peux le comprendre …

Extrait de l'interview de Benjamin Roduit dans le NF
A l’heure du déjeuner, je tombe sur un article du Nouvelliste consacré à Benjamin Roduit, conseiller national PDC valaisan. A la lecture des réponses données aux deux premières questions qui lui sont posées, je m’interroge longuement sur son art de faire de la politique. Le voilà qui nous affirme être opposé à la coupe dans les rentes pour enfants de bénéficiaires de l'AI qui a été votée par le Parlement, mais malgré cela, se justifie de s’être abstenu lors de ce même vote au lieu de s’y opposer. Et, d’expliquer que pour parvenir au refus de cette proposition de coupe, il a essayé, sans succès, de convaincre une grande partie de son groupe, non pas de refuser cette coupe, mais de s’abstenir sur ce point au lieu de voter oui. Ensuite, il nous parle de deal politique en attendant que le Conseil des Etats, ou le PDC est majoritaire d’ailleurs (dixit, toujours Benjamin Roduit), corrige cette mesure. Il serait bon de rappeler à ce licencié en lettres que pour être majoritaire il faut pour cela être plus que la moitié. Dès lors 14 PDC sur 46 ne donnent pas une majorité au Conseil des Etats. Résultat, ladite coupe a été acceptée.

Je ne le comprends que trop bien …

Le soir venu, je me rends à Martigny afin de participer à la soirée liée à l’initiative sur les multinationales responsables. Soirée comprenant une discussion sur cette initiative, et ce, à la suite de la projection du film Dirty Gold War du réalisateur suisse, Daniel Schweizer. http://entremont-autrement.blogspot.com/2019/06/dirty-gold-war.html

Pour cette discussion d’après film, y étaient invités pour débattre, Mme Peyer de Pain pour le prochain et M. Benjamin Roduit, conseiller national PDC. A l’écoute de ces deux intervenants, la cinquantaine de personnes présentes a clairement pu entendre le message de soutien de Mme Peyer, à cette initiative qui vise à ce que les multinationales ayant leur siège en Suisse soient responsables juridiquement des actes ou faits et gestes de leur société à l’étranger. Par contre pour le conseiller national chrétien valaisan, s’il reconnait la problématique liée au non-respect des droits humains et de l’environnement à l’étranger de la part de certaines multinationales ayant leur siège en Suisse, il louvoie sur la façon de lutter contre cette problématique. Si je devais simplifier son message, je le reproduirais ainsi : "L’économie prime".
Oui, la santé des personnes touchées à l’étranger par le non-respect des droits humains ainsi que la détérioration de leur terre par des entreprises ayant leur siège en Suisse est une réalité. Non, nous ne devons pas, par des mesures claires et rapides venir en aide à ces populations gravement menacées dans leur santé. Cela se ferait sur le dos de la santé économique de nos entreprises et nuirait à la qualité de vie supérieure que nous avons en Suisse.

Au final, et une fois de plus, je serais assez intéressé de pouvoir connaitre la position du Jésus de la Bible sur l’utilisation actuelle du mot chrétien dans nos contrées si éloignées des misères du monde. 

Urbain Gaillard

1 commentaire:

  1. Tiens, ça me rappelle quelque chose ça...
    Toute ressemblance avec une autre situation connue serait purement fortuite ?

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