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"L'homophobie n'existe pas"
C’est à peu de choses près le raisonnement suranné de l’anachronique pensée du recteur du Lycée Collège des Creusets (LCC) à Sion, Benjamin Roduit. Ainsi, dans le cadre des journées de la santé, un atelier sur l’homophobie et le sexisme a été annulé. La ligne de défense de l’ex-candidat PDC au Conseil national est pour le moins originale : « le but de nos ateliers est de mettre en relation les élèves avec ce qui pourrait poser des problèmes en lien avec leur scolarité. » Estimant que l’homophobie est insuffisamment marquée dans son collège, il prend la décision d’annuler simplement le module.
Nier l’homophobie, c’est nier toute la souffrance qui en découle ; c’est nier les dégâts et le bien trop lourd tribut qui frappent de plein fouet les personnes homosexuelles, dans notre canton, comme ailleurs ; comme aux Creusets.
Est-il nécessaire de rappeler au bienpensant recteur Roduit que le taux de suicide chez les jeunes LGBT est cinq fois plus élevé que chez les jeunes hétéros ? Comment dès lors estimer que cette prévention n’est pas nécessaire, pour ne pas dire vitale, dans le cadre d’une journée santé organisée pour des adolescent-e-s et jeunes adultes ?
Lorsque la vision du monde particulièrement étriquée d’un recteur est prioritaire face à la santé et l’équilibre des élèves qu’il est censé accompagnés jusqu’à l’obtention de leur maturité, c’est la démonstration même de la nécessité de discuter ouvertement d’homophobie et de toute autre forme de discrimination…
Les propos d'Oskar Freysinger dans le débat sur cette question à Forum étaient vraiment scandaleux.
RépondreSupprimer... une fois de plus, je partage tout à fait ton avis. Au-delà de sa prise de position quant à l'homophobie, ses propos au sujet des intervenants de référence autorisés à entrer dans les écoles sont inquiétants. On ne parle même pas des psychologues qui inventent des pathologies pour assurer leur fond de commerce !
SupprimerIl n'y a pas de mot pour qualifier cette acte...
RépondreSupprimerTriste de constater qu'en Valais on va puiser dans la fosse d'aisance idéologique de l'Autriche des années 30. Et que l'on donne nos enfants en pâture à un artiste raté et donc frustré.
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