Le Nouvelliste a désigné les deux perdants des élections.

Le diable se cache dans le détail.

Le Nouvelliste d'aujourd'hui a eu l'excellente idée de demander aux neuf parlementaires fédéraux: Soutiendrez-vous la candidature de Stéphane Rossini?
Tout le  monde répond au futur: Je soutiendrai (Viola), je le soutiendrai évidemment (Christophe), je voterai pour lui (Oskar), je le soutiendrai (Jean-René), oui je le soutiendrai (Jean-René), je vais le soutenir (René). L'unanimité est parfaite avec une petite nuance sémantique pour Oskar qui sait que voter n'est pas soutenir.
Deux parlementaires se distinguent néanmoins en exprimant leurs intentions de vote, ils parlent au conditionnel: je soutiendrais (Paulan) et je pourrais soutenir (Roberto).
Reste à savoir si c'est ce qu'ont vraiment dit les deux hommes, la différence entre un conditionnel et un futur ne peut pas s'entendre à l'oral, mais c'est en tout cas ce qu'a compris Jean-Yves G***.
Nullement besoin d'être kremlinologue pour lire la Pravda, l'allusion est ici transparente.

Paulan et Roberto ne parlent pas au futur, ni l'un ni l'autre ne seront réélus, c'est le Nouvelliste qui le dit.