28 octobre 2010

Gestion des finances publiques valaisannes, pas terrrible, terrible.

La santé financière du Valais est très bonne, mais c'est ça gestion qui laisse à désirer!

Ce classement a été dévoilé mercredi par l'Institut de hautes études en administration publiques (IDHEAP) et PME Magazine.
Le Nouvelliste n'a ni publié, ni commenté la nouvelle, peut-être parce qu'elle est incompréhensible pour son lectorat habitué à être flatté comme champion. Il faut donc se fier à 24h et au Temps qui ne craignent pas de mettre le doigt où ça fait mal, malgré les hauts cris de certains ministres des finances.

Le Valais obtient au final la note 4.93 en très légère amélioration par rapport à la moyenne des dix dernières annéee, cette note le place au 14ème rang mais en dessous la moyenne nationale.

Le Valais a été donc pénalisé par une mauvaise note concernant la qualité de sa gestion financière: 3.60 qui le place au 18ème rang, bien en dessous de la moyenne suisse et de propre moyenne valaisanne des dix dernières années qui était de 4.23. En comparaison le Jura obtient la note 5.45.

2 commentaires:

  1. Les finances valaisannes mal gérées?
    Une comparaison intercantonale, réalisée par l’institut IDHEAP, laisse entendre que le Valais dispose d’une très bonne santé financière. Par contre, la gestion de nos finances cantonales n’est pas très bien notée. Nos finances seraient-elles mal gérées? La réponse du président de la Commission des finances, David Théoduloz: «J’estime que nous avons une bonne gestion financière. C’est vrai que nous connaissons souvent une importante différence entre le budget et les comptes. Mais... c’est voulu. Par exemple, lorsque le budget prévoit un excédent de revenu de 50 millions et que les comptes ne laissent apparaître que 2 millions, l’analyste peut croire à une mauvaise gestion. En réalité, on constate que la différence est due à la création d’un fond de soutien à l’économie.»
    Jean-Yves Gabbud dans le Nouvelliste

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  2. La gestion financière du canton ne serait pas si mauvaise. Jean-Yves Gabbud a eu la gentillesse de le signaler. Peut-il encore nous aider?

    La qualité de la gestion financière ne se calcule pas par la différence entre le budget et les comptes mais dans la maîtrise des dépenses courantes, dans l’effort d’investissement, dans l’exactitude de la prévision fiscale et dans l’intérêt moyen de la dette.

    La maîtrise des dépenses courantes où le Valais obtient la note 1.00 est pondérée du facteur 3, le Jura obtient 5.14. Elle se calcule par la dépense de l’exercice moins la dépense de l’exercice précédent divisé par la dépense de l’exercice précédent fois 100. C’est la variation des dépenses courantes en pourcentage des dépenses courantes de l’exercice précédent. C’est ce chiffre qui tire la note du canton en bas! L’explication de David Théoduloz sur la différence entre le budget et les comptes vaut-elle pour cette situation? On n’est pas sûr de pouvoir le suivre.

    L’effort d’investissement est noté 5.63 elle pondérée du facteur 2, le jura est noté 5.36, ok.

    La prévision de l’exactitude fiscale est notée 5.12, elle est pondérée du facteur 1, le jura est à 6.00, ça va aussi.

    Enfin l’intérêt moyen de la dette est noté 5.23 pondéré du facteur 1 également le jura ayant reçu la note 5.46, pas mal.

    Si Gabbud a raison, ces gens de l’IDHEAP n’ont rien compris à la gestion des dépenses courante à la valaisanne, qui obtenu la note 1, en 1999, 2001, 2008 et 2009: ça fait combien de fonds de 50 millions pour soutenir l’économie?

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