5 avril 2009
Un demi-siècle d'histoire
Lors de l'élection de Jean-Albert Ferrez comme deuxième vice-président, avec accession promise à la présidence pour 2011, les commentateurs ont remarqué qu'il était le neveu de Willy Ferrez, lui-même président du grand-conseil en 1978. L'affaire serait restée une anecdote, si le cas ne venait pas juste de se produire, en effet Jean-François Copt du Parti Libéral-Radical qui devrait être président du grand-conseil en 2010 est également le neveu, non pas de Maurice Copt du Parti radical démocratique, président du grand-conseil en 1985, mais d'Aloys Copt, de l'Entente radicale socialiste, président du grand-conseil en 1965.
La question se pose donc en ses termes, y a-t-il une règle qui veut que le neveu député entremontant d'un grand-baillif soit lui-même grand-baillif un jour?
La réponse est non: Henri Rausis, député de 1949 à 1965 fût président du grand-conseil en 1961, son neveu Léonce Emonet qui a siégé en même temps que lui puis au moins trois législatures encore, n'a jamais été président.
Il n'y a donc aucune règle à tirer de ce qui vient de se passer.
Si ce n'est que les radicaux changent plus facilement le nom de leur liste que de leurs élus!
1 commentaire:
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Le parti radical d’Entremont a « conservé » lors de la dernière élection la dénomination PRD et non PLR ceci a été décidé, m’a-ton affirmé, en assemblée de district car les radicaux Bagnards ne voulaient pas froisser « l’aile socialiste » ??? Ils préféraient se présenter sous l’étiquette PRD plutôt que de se fondre avec leur dissidence « PL ». Si mes souvenirs sont exacts, le parti libéral bagnard a réapparu lors de la désignation de Maurice Copt pour la présidence du Grand Conseil, son collègue de parti, le Bagnard Gaston Nicollier pensait que c’était à lui que devait revenir cet honneur et croyait que sa nouvelle formation PL allait empêcher l’élection de Maurice Copt. René Berthod, qui n’appréciait pas du tout Maurice, encourageait ses amis à aider le Bagnard.
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