Il faut toutefois éviter l’écueil présent dans certaines associations, notamment de football, où l’on voit se développer des équipes entières de même nationalité qui s’affrontent plus qu’elles ne jouent ensemble et produisent l’effet contraire, en exacerbant les sentiments nationalistes.
Cette problématique particulière va d’ailleurs prochainement faire l’objet d’entretiens avec le Département de l’éducation, de la culture et du sport et plus spécifiquement avec le délégué cantonal à la jeunesse.
Oui le football est trop souvent l'occasion d'un repli identitaire, symptôme d'un communautarisme qui contredit nos valeurs constitutionnelles. Un reportage paru dans le Temps en 2006 décrivait d'ailleurs ainsi la politique villageoise d'un club qui nous est cher:
Le club valaisan milite en deuxième ligue. Pendant plusieurs semaines, notre correspondant a suivi les acteurs de ce club fermement attaché à la formation de jeunes talents et à leur intégration dans l'équipe première. Malgré les défaites et la future relégation, l'ambiance est demeurée excellente, aux vestiaires, sur le terrain, à la buvette. Portrait de groupe.
«Pour la gloire de qui?» C'est la question que se pose Grégoire Moulin, le président du FC Orsières, lorsqu'il s'agit de résister à la tentation. «On pourrait faire venir deux ou trois joueurs de l'extérieur, histoire de rivaliser avec les clubs de la plaine. Dix mille francs par bonhomme, ce serait faisable. Mais plus personne ne mettrait les pieds au stade.»
Le FC Orsières qui milite en deuxième ligue est devenu, même à ce niveau, un cas unique et tient à le rester: dans son contingent d'une vingtaine de joueurs ne figurent que des gens de cette grande commune de montagne qui compte 19 hameaux. Une «politique villageoise» qui a son prix. Promus en 2e ligue en 2004, le club s'en est sorti tout juste la première année.
Le club valaisan milite en deuxième ligue. Pendant plusieurs semaines, notre correspondant a suivi les acteurs de ce club fermement attaché à la formation de jeunes talents et à leur intégration dans l'équipe première. Malgré les défaites et la future relégation, l'ambiance est demeurée excellente, aux vestiaires, sur le terrain, à la buvette. Portrait de groupe.
«Pour la gloire de qui?» C'est la question que se pose Grégoire Moulin, le président du FC Orsières, lorsqu'il s'agit de résister à la tentation. «On pourrait faire venir deux ou trois joueurs de l'extérieur, histoire de rivaliser avec les clubs de la plaine. Dix mille francs par bonhomme, ce serait faisable. Mais plus personne ne mettrait les pieds au stade.»
Le FC Orsières qui milite en deuxième ligue est devenu, même à ce niveau, un cas unique et tient à le rester: dans son contingent d'une vingtaine de joueurs ne figurent que des gens de cette grande commune de montagne qui compte 19 hameaux. Une «politique villageoise» qui a son prix. Promus en 2e ligue en 2004, le club s'en est sorti tout juste la première année.
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Il n'y a pas de censure politique. Mais l'idée que la terre est plate n'est pas une conviction politique.
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