27 février 2014

Torpillons l’hôpital du Valais !

NDLR: Dans le champ polémique du débat autour du RSV, il nous semble utile de faire entendre la voix du Dr Gilbert Darbellay, dont nous avons une fois ou l'autre écouté les avis éclairés.  L'original a paru sur FB.

Comme un petit air de jeu vidéo.

Vous avez des blouses blanches (qui bien sûr ne sont pas si blanches que ça !) et vous avez une équipe de justiciers aux hautes valeurs morales ajoutées (Pont, Savioz, Ducrot, Rian d, Cerutti and co). Vous mettez une ambiance de saine collaboration entre des services de chirurgie et d’anesthésiologie pour savoir qui est le patron, de jalousie entre différents protagonistes. Au-dessus, un conseil d’administration dont l’idéal n’est pas clair... Puis vous mettez le feu ( QUI ???) en racontant que le chirurgien opère les yeux rivés sur un écran TV pour suivre un match de foot. Et voilà, la partie peut débuter!

Pan!
Il y a eu des décès après des opérations de l'œsophage et du pancréas ! Malheureusement pour ces patients et leur famille, il s’agit toujours de situations oncologiques très périlleuses où le pronostic vital est engagé. L’abstinence de traitement chirurgical signifie la mort. La chirurgie pouvant offrir un espoir, mais aussi des risques. Chacune de ces situations est discutée par un ensemble de personnes responsables (l’oncologue, le chirurgien, le radiothérapeute, le radiologue, le pathologue) pour décider du meilleur traitement pour chaque situation. Chaque patient est différent, et aucun chirurgien n’est parfait. Mais le travail est fait consciencieusement dans le respect du patient. Tout est perfectible et tout doit être entrepris pour améliorer les traitements et la prise en charge globale des patients. Mais est-ce en tirant à boulets rouges sur un chirurgien qui donne le meilleur de lui-même pour notre canton que l’on va améliorer la qualité de notre médecine hospitalière?

Pour cette entreprise de démolition, l’équipe de choc a eu l’aide du journal unique du canton qui a travaillé comme la presse de boulevard à grands titres destructeurs et irresponsables : Bettschart par ci Bettschart par là en première page, même pas la politesse primaire d’un M. Et d’articles dirigés, orchestrés pour mettre le feu, signés par le rédacteur en chef ad interim M. J-Y Gabbud, jouant de son pouvoir médiatique éphémère. Et pour faire bonne mesure, l’1 dex a fini le travail.

Hourra!
Le chirurgien jette l’éponge! Enfin ce dangereux malfaiteur s’en va. L’hôpital du Valais triomphe… Sauf que sur les épaules du chirurgien reposait une grande partie de l’excellence de l’hôpital qui pouvait effectuer de la chirurgie hautement spécialisée, qui était reconnu comme un centre spécialisé de traumatologie. Et voici que le Dr Daniel Fishman annonce son départ. Il est l’une des pièces maîtresses du service des urgences qu’il a forgé dans des conditions difficiles. Personne ne peut lui reprocher un ego surdimensionné, il a toujours travaillé en collaboration étroite avec tous ses collaborateurs. C’est peut-être pour cela que les réactions des vedettes interrogées et choisies par le Nouvelliste n’avaient qu’un « no comment » à déclarer pour ce départ. Mais voilà qu’avec la démission du Dr Fishman, le château de cartes commence à s’écrouler. C’est un peu comme l’initiative sur l’immigration de masse : les conséquences sont potentiellement dangereuses et les avantages pas évidents, mais certains sont contents d’avoir fait le buzz… Comme un petit air de jeu vidéo…

Alors quel avenir pour notre hôpital du Valais ?
Quel excellent chirurgien ou quel excellent intensiviste viendront combler les vides laissés par le Pr Bettschart et le Dr Fishman? Dans l’ambiance actuelle il faut beaucoup de courage et d’abnégation pour se lancer dans la fosse aux lions! Espérons de tout cœur que des perles rarissimes arriveront (d’où ???) pour sauver l’Hôpital du Valais de la débandade. Espérons aussi que les grands donneurs de leçon laisseront travailler en paix les nouveaux arrivés, qu’ils se concentreront plus sur les combats de reines, la course à pied et la politique des petits copains.

Bonne suite de carrière au Pr Vincent Bettschart et au Dr Daniel Fishman et merci pour votre énorme travail accompli en Valais !

Dr Gilbert Darbellay
Médecin généraliste
FMH Orsières-Valais

26 février 2014

Maurice et les flocons d'avoine

Je suis, de longue date, un amateur régulier de flocons d’avoine. Depuis de nombreux mois, lors de l’achat de ceux-ci je privilégiais une marque suisse estampillée ‘Qualité Suisse’ sur l’emballage. Mon choix s’était porté sur ce produit au détriment d’autres marques affichant des provenances de pays assez éloignés comme la Finlande.

Dernièrement, voulant en savoir plus sur la provenance de ces flocons d’avoine ‘Qualité Suisse’, j’ai adressé un e-mail à la société helvétique en question.


Réponse : Monsieur, nous achetons nos ingrédients dans le monde entier mais nous favorisons surtout, dans la mesure du possible, l’achat de produits régionaux. Cela signifie que la plupart des matières premières utilisées dans nos sites proviennent de Suisse, d’Allemagne ou pays Européens voisins. Vu la taille de notre assortiment, il nous n’est malheureusement pas possible de donner d’informations sur l’origine de chaque denrée. Par contre nous établissons des contrats de spécifications très strictes avec les producteurs. Ces contrats garantissent la qualité des matières première.

A la suite de cette réponse, je leur ai adressé un nouveau message. Dans celui-ci, je leur demandais comment il pouvait prétendre établir des contrats de spécifications très stricts avec tous les producteurs et affirmer dans le même temps qu’il leur est malheureusement impossible de donner des informations sur l’origine de chaque produit. Je leur demandais également pourquoi faire mystère sur l’origine de leurs flocons d’avoine alors qu’il était certain pour moi que leur société connaissait la provenance de la totalité des céréales achetées et conditionnées par leur soin.



Réponse : Comme déjà précisé nos denrées proviennent de Suisse, d’Allemagne ou des pays Européens voisins. Je vais faire parvenir votre demande au service en question et reviendrai vers vous dès l’obtention de plus amples renseignements. Merci de votre patience. 

Réponse suite : Je suis navrée de ne pas pouvoir vous donner de plus amples renseignements que ceux énoncés sur nos emballages ou ceux déjà communiqués.

Je me permets de résumer leur réponse ainsi : Nous ne sommes pas en mesure de vous informer sur la provenance de nos flocons d’avoine mais par contre nous sommes en mesure de vous affirmer que nous établissons des contrats de spécification très stricts avec tous les producteurs de ces mêmes flocons.


Ces affirmations me rappellent étrangement celles entendues après une heure lors d’une récente conférence de presse très médiatisée en Valais. Ces affirmations, contenues dans une seule réponse, concernaient toutes la commission cantonale de recours en matière fiscale et le nombre de recours adressés à celle-ci ayant atteint la prescription. Dans cette réponse étatique, il était affirmé qu’environ 1'800 recours avaient été traités lors des dix dernières années, que 99,99% d’entre eux n’arrivaient pas à prescription et que le nombre de dossiers prescrits ne lui est pas connu.

Comment peut-on obtenir le pourcentage en question en affirmant ne pas connaître le nombre de dossiers prescrits ? Et, comment peut-on faire confiance aux chiffres transmis alors qu’un seul cas sur 1'800 représente déjà à lui seul 18 fois le 0,01% de recours restants et atteignant la prescription.

La similitude entre ces deux sujets me fait dire en conclusion, que dans les deux cas, les affirmations énoncées sont pour le moins hasardeuses.

Urbain

22 février 2014

L'éducation selon Oskar Freysinger

Dans mon dernier texte, je m'insurgeais des coupes budgétaires dans l'éducation en rappelant qu'Oskar Freysinger détenait également une part de responsabilité dans cette affaire. Quelques jours plus tard, ce dernier publie cette réponse indirecte : L'école, c'est le futur.
À la lecture de ce titre, je m'attends à lire des idées de réformes, des concepts visionnaires, des propositions concrètes. Au lieu de quoi, il ne nous livre qu'une sorte de critique des méthodes pédagogiques actuelles.

L'école, c'est le futur


En réalité, le titre nous induit en erreur. Quand un article s'intitule l'école, c'est le futur, on ne s'attend pas y trouver une défense de l'école du passé; le sujet principal - les désormais fameuses coupes budgétaires - est totalement éludé au profit d'une attaque des nouvelles méthodes pédagogiques.
On peut trouver ça étonnant de la part du Conseiller d'Etat en charge de l'éducation. Si les méthodes pédagogiques appliquées aujourd'hui ne le satisfont pas, n'a-t-il pas le pouvoir voire même le devoir de présenter des projets de réformes concrètes? Cela ne serait-il pas moins schizophrénique que d'attaquer l'enseignement dont il est le chef?
Et de là à dire que la "Chine forme chaque année, par des méthodes éprouvées, des centaines de milliers d’ingénieurs, de médecins… ou de professeurs hautement compétents"... Si les Chinois sont si bien formés, comment se fait-il qu'il n'aient pas encore obtenus la démocratie puisque, comme il le dit lui-même, "démocratie et formation vont de pair"? La Chine et l'URSS sont-elles les meilleurs exemples sur lesquels doit s'appuyer notre société?

Les leçons de l'histoire


D'après lui, si l'Union Soviétique avait appliqué des méthodes pédagogiques semblables à celles que l'on applique aujourd'hui, elle aurait perdu contre Hitler et n'aurait pas pu aller sur la lune. L'occident devrait en tirer une leçon, donc retourner aux méthodes qui ont fait le fameux succès de la Russie que nous connaissons tous. Un argument plutôt surprenant qui m'a laissé pantois!

En fait, de véritable leçon, Oskar Freysinger n'en donne aucune; un comble pour un ancien professeur!
Aucun chiffre, aucune étude, rien de concret n'est dit dans cet article pour corroborer ses vues, pas même le moindre exemple isolé. La seule leçon que l'on retire de tout cela, c'est que la génération qui est en cours de formation sera plus ou moins analphabète et causera la perte de notre canton. 

Je ne peux m'empêcher d'éprouver une certaine vexation à la suite de cet article. J'ai fréquenté il n'y a pas si longtemps l'école primaire et le CO d'Orsières, puis le collège de Saint-Maurice au terme duquel j'ai obtenu ma maturité gymnasiale, remise en mains propres de notre Conseiller d'Etat actuel qui nous a félicité et nous a dit que nous étions l'avenir de ce Canton. Aujourd'hui, j'apprends du même homme que c'est tout juste si nous savons lire et nous exprimer convenablement? N'y aurait-il pas un brin d'hypocrisie dans l'air?

Malheureusement pour lui, on m'a justement appris à ne pas croire tout ce qu'on me dit et je constate que la Suisse est toujours un pôle de compétitivité, que nos universités attirent des professeurs venus de tous les horizons et que la recherche helvétique a une renommée mondiale. Somme-nous en train d'être "évincés de toutes les aires de la connaissance de pointe"? Rien n'est moins sûr et, si quelque chose entrave la formation helvétique, c'est justement le genre d'initiative qu'il défend avec son parti.



Inutile de noyer le poisson


Personne n'est dupe, la tromperie est trop visible pour passer inaperçue. C'est bien joli de "s'engager à faire de l'école un sujet central de nos préoccupations et de nos efforts communs" ou de prétendre "au prochain exercice de ce genre, j'entrerai en résistance". Mais c'est maintenant que nous la voulons cette résistance, pas l'année prochaine! Les Valaisans veulent des engagements concrets. Les promesses, ça reste du vent et depuis quelques temps on en a suffisamment pour alimenter nos éoliennes pendant plusieurs années!
De nombreux Valaisans ont voté pour le professeur que M. Freysinger était, pensant qu'il serait de taille à combattre pour l'éducation de notre Canton. Il veut plus de moyens pour l'école valaisanne? Qu'il commence peut-être par convaincre son propre parti de la nécessité d'augmenter les budgets!

Je reprendrais pour finir sa conclusion qui est sûrement la phrase la plus sensée de son texte: "Le Valais mérite mieux qu’une école au rabais élaguée par des économies de bout de chandelle"!


Jonathan Darbellay

19 février 2014

Le Comité d'initiative "Chaque voix compte" communique:

Comité d'initiative « Chaque voix compte »
Initiativkomitee « Jede Stimme zählt »

Election du Grand Conseil valaisan : victoire historique pour plus de démocratie

Les temps changent. C’est historique. Dans un arrêt du 12 février 2014, confirmant le changement de jurisprudence amorcé pour les cantons de Nidwald, Zoug et Schwyz, le Tribunal fédéral a admis le recours des membres du comité d’initiative « Chaque voix compte », qui regroupe le parti socialiste (SPO et PSVR), l’UDC (SVPO et UDCVR), les Verts, le PLR du Haut-Valais, le PCS et La Gauche – Valais romand. Il a constaté que dans la mesure où la moitié des circonscriptions électorales (les districts) imposent de fait un « quorum naturel » de plus de 10%, le système en vigueur ne permet pas d’assurer une vraie proportionnelle, garante d’une représentation équitable des forces politiques en présence.


Le TF confirme en particulier que si le Valais veut maintenir les districts comme circonscriptions électorales, il doit changer le système de l’élection au Grand Conseil et s’inspirer de la double proportionnelle préconisée par l’initiative « chaque voix compte », déposée le 6 décembre 2010 avec 6681 signatures valables.

Mais une conséquence s’impose en tout état de cause : d’une manière ou d’une autre, le système de l’élection du Grand Conseil devra être modifié au moins pour les prochaines élections de mars 2017 ; autant dire qu’il devra l’être au plus tard en 2016.

Voilà qui va obliger le Conseil d’Etat, jusqu’ici arcbouté sur un système obsolète et désavoué d’une manière éclatante par le TF, à faire de vraies propositions. Il en va de même, évidemment, pour le Grand Conseil et plus particulièrement pour sa commission des institutions, chargée en son temps d’élaborer un contre-projet à l’initiative « chaque voix compte ». Car désormais, l’horloge tourne et avant l’automne 2016, il faudra bien qu’une votation populaire puisse être organisée. En 2016 au plus tard, les Valaisannes et les Valaisans devront donc voter, si ce n’est sur un contre-projet capable de réunir un consensus, du moins sur l’initiative « chaque voix compte ».

La balle est aujourd’hui d’abord dans le camp du Conseil d’Etat. A défaut d’avoir entendu 6681 Valaisannes et Valaisans, celui-ci tirera-t-il les conséquences de cet arrêt historique du TF ?

Le comité d’initiative, en tout cas, y veillera, en particulier par l’intermédiaire de ses représentants au Grand Conseil.

Comité d'initiative « chaque voix compte »

German Eyer, co-président

Jean-Luc Addor, co-président

19.02.2014, 12h00

Election à la proportionnelle du parlement du canton du Valais

Bundesgericht Tribunal fédéral Tribunale federale Tribunal fédéral CH-1000 Lausanne 14

Dossier no 11.5.2/03_2014 Lausanne, le 19 février 2014 Arrêt du 12 février 2014 (1C_495/2012)

Le Tribunal fédéral admet le recours déposé par plusieurs électeurs et électrices de différents partis et constate que le mode d'élection à la proportionnelle au Grand Conseil du canton du Valais n'est pas conforme à la Constitution fédérale car il ne satisfait pas aux exigences de celle-ci. Certains arrondissements électoraux sont en effet de taille trop réduite. Le Tribunal fédéral prescrit aux autorités cantonales compétentes de prévoir un mode d'élection au Grand Conseil conforme à la Constitution fédérale.

L'élection selon le mode proportionnel doit conduire à une représentation des différents partis correspondant substantiellement au nombre de ses électeurs. Dans la mesure où l'élection a lieu dans plusieurs arrondissements électoraux, la représentation des partis politiques dépend notamment de la taille des arrondissements électoraux. Faute de mesures compensatrices adéquates, les petits arrondissements électoraux ne sont pas compatibles avec un vrai système de représentation proportionnelle, soit avec le principe de la liberté de vote et d'élection, y compris le principe de l'égalité du poids électoral (art. 34 al. 2 Cst.).
Dans le canton du Valais, les 12 districts et les 2 demi-districts constituent les arrondissements électoraux. La répartition des 130 sièges des députés s'effectue d'après la population suisse de résidence. Lors de l'élection pour la législature 2013- 2017, 6 sièges ou moins étaient attribués dans la moitié des 14 arrondissements électoraux et même 2 sièges seulement dans les deux circonscriptions électorales plus petites. De si petits arrondissements électoraux ne sont pas admissibles dans un mode d'élection à la proportionnelle car le quorum naturel pour obtenir un siège se situe dès lors entre 14% et 33%, alors qu'en principe il doit être inférieur à 10%.)

L'origine historique de la répartition des circonscriptions électorales en Valais ne justifie pas une telle entorse au système proportionnel. Il y a 10 ans, le Tribunal fédéral avait certes rejeté pour ce motif un recours déposé contre ce mode d'élection. Depuis lors, les circonstances ont changé: d'une part, il existe des méthodes permettant de laisser subsister de petites circonscriptions électorales et ainsi de compenser les défauts liés au découpage inégal des circonscriptions électorales; d'autre part, au sein même du canton du Valais, il y a des tendances de réformes organisationnelles qui relativisent l'importance des districts.

Ainsi, si le canton veut maintenir ses districts et demi-districts en circonscriptions électorales, il doit prendre des mesures compensatrices adéquates, soit regrouper plusieurs circonscriptions en des entités plus grandes, soit recourir par exemple au modèle dit "double Pukelsheim". Ces dernières années, plusieurs cantons ont mis sur pied différentes méthodes qui répondent à ces exigences. Il incombe au législateur valaisan de créer les conditions nécessaires pour une élection selon un mode proportionnel conforme à la Constitution fédérale. Le Tribunal fédéral remarque au demeurant que cet objectif pourrait aussi être atteint par une réforme des arrondissements électoraux au niveau de la constitution cantonale.

Remarque :
L'arrêt est accessible sur (www.tribunal-federal.ch) sous la rubrique "Jurisprudence (gratuit)" / "Autres arrêts dès 2000" en entrant la référence 1C_495/2012 dans le champ de recherche.

NDLR: l'arrêt est rédigé en allemand

On vous le disait: un Grand Conseil élu anticonstitutionnellement!

HISTORIQUE

Le Tribunal Fédéral a jugé que le système d'élection au Grand Conseil du Valais n'est pas conforme à la Constitution Suisse.

Lire le communiqué du Tribunal fédéral.

On peut relire notre message du 16 août 2012 : Le système appliqué à l'Entremont n'est pas constitutionnel. 

On peut se référer aussi à tous nos articles sur la réforme du système électoral. 

Les recourants qui ont gagné aujourd'hui au TF était:

1. Jean-Luc  Addor,
2. German  Eyer,
3. Raymond  Borgeat,
4. Oskar  Freysinger,
5. Beat  Jost,
6. Jean-Henri  Dumont,
7. Jean-Marie  Meilland,
8. Marcelle  Monnet-Terrettaz,
9. Grégoire  Raboud,
10. Stéphane  Rossini,
11. Franz  Ruppen

représentés par l'avocat Peter Volken,

16 février 2014

Pas vu, pas pris ?

Lors de l’émission Mise au Point du dimanche 19 janvier 2014, Jean-René Fournier affirme en tant que Conseiller d’Etat responsable du département des finances, et donc indirectement du Service Cantonal des Contributions, il ne recevait aucune information du Service Cantonal des Contribution.

Lors de la conférence de presse du 17 janvier 2014, Maurice Tornay déclare qu’en 2011, lorsqu’il a été mis au courant des perquisitions dans son ancienne fiduciaire, il a demandé au chef du Service des Contributions de ne plus être informé de cette affaire d’une quelconque façon.

On se demande alors : mais que fait un Conseiller d’Etat ?

Son travail ne consiste-t-il pas à s’assurer que les services au sein de son département fonctionnent bien ?

Sa responsabilité vis-à-vis des citoyens n’est-elle pas de contrôler la bonne marche des services sous ses ordres ?

N’exige-t-il pas et n’obtient-il pas des rapports circonstanciés sur le travail effectué, les résultats obtenus, les échecs, l’affectation des ressources, etc ?

Comment peut-il rapporter au parlement l’état de fonctionnement de son département s’il n’est pas au courant de ces activités ?

Il devrait y avoir une suite à la phrase: « je ne veux plus être informé d’une quelconque manière » ; par exemple, « mais rapportez régulièrement au sujet de cette procédure à mon collègue X ou ma collègue Y » ?

En ces années où toute activité doit faire l’objet de rapports circonstanciés, où tous les responsables d’un service exigent d’être au courant de ce qui se passe afin d’éviter toute surprise, où le maître mot est transparence et communication, comment se fait-il que ces mots « je ne suis pas au courant » et même pire « je ne veux pas être au courant » puissent sortir de la bouche d’un Conseiller d’Etat ?

Un Conseiller d’Etat est non seulement un homme politique, mais aussi un homme de gestion et de décisions ; les communications récentes des différents Conseillers d’Etat et ex-Conseillers d’Etat font peur en ce qu’elles laissent craindre qu’ils n’exercent aucun contrôle sur leur département.

Ne pas voir, de pas entendre et ne pas parler peut sembler une stratégie confortable mais ne correspond certainement pas au niveau de professionnalisme que tout citoyen serait en droit d’attendre de la part d’un Conseiller d’Etat.

Sophie Juon

12 février 2014

L'avenir de l'éducation valaisanne

C'est clairement un constat d'échec que nous livre le Conseil d'Etat qui n'arrive plus à boucler les comptes et qui en rejette lâchement la faute sur le Grand Conseil. Les économies qui sont les plus frappantes et qui ont choqué tous les Valaisans sont celles faites sur le dos de l'enseignement.
Revenons sur ces économies et essayons de replacer l'église au milieu du village.

Les citoyens ont bien compris que ces mesures étaient une absurdité totale. Le Conseil d'Etat demande aux directions plus de travail en diminuant de 10% leur dotation-horaire. Il demande de réduire de 3% le nombre total de périodes en réorganisant les classes alors que le nombre d'élèves continue d'augmenter (entre 7 et 12% d'augmentation d'ici 2021). On s'attaque également au statut de titulaire et on diminue de 10% les autres décharges ce qui péjore directement la situation des élèves allophones et des élèves qui ont plus de difficultés. Il faut bien comprendre qu'on va économiser sur le dos de la jeunesse 5 millions de francs et cela devrait encore empirer durant les prochaines années. Le Canton du Valais n'arrive donc même plus à assumer une de ses missions fondamentales!


Aucune responsabilité, Oskar?


Le Conseil d'Etat se plait à rejeter la faute sur le "méchant" Grand Conseil qui a voté ce budget et qui est donc totalement responsable de ces économies. Si seulement c'était le cas...

Le Conseil d'Etat doit présenter un budget sur la base duquel le Grand Conseil peut travailler en faisant passer des amendements pour modifier un point ou l'autre.
Or, en décembre, au lieu ne nous présenter un paquet équilibré avec plusieurs mesures d'économie, il nous a donné un brouillon sur lequel on ne pouvait travailler et en faisant passer tout l'effort d'économie sur les bourses d'études, ce qui était proprement inadmissible.  C'est un travail d'amateur car il était facilement prévisible que cette mesure serait refusée. 

Deuxièmement, ces mesures d'économie ont été prises sans aucune consultation des principaux concernés. Ni les directeurs, ni les inspecteurs, ni les syndicats du primaire, du CO ou du secondaire II, ni les professeurs spécialisés, ni les les associations de parents n'ont été ne serait-ce que consultés. Oskar Freysinger était le premier à vanter le modèle Suisse qui permettait une relation forte entre le pouvoir et sa base, le peuple. Qu'il illustre cette belle idée en écoutant ceux qui travaillent sur le terrain.

On pourrait aussi se demander si la bonne équipe a été choisie pour mener l'éducation; entre Oskar Freysinger qui ne peut s'empêcher d'être vulgaire à la radio, qui le revendique même sur facebook et Jean-Marie Cleusix qui fait preuve d'un sens moral des plus particuliers, nous avons là un bel exemple pour la jeunesse...


Plus sérieusement, comment peuvent-ils dire aux professeurs que les temps sont durs, qu'il va falloir se serrer la ceinture, que l'éducation valaisanne n'a plus les moyens de ses ambitions, sachant que notre Conseiller d'Etat ne rétrocède pas ses indemnités parlementaires alors qu'il dispose déjà d'une rémunération confortable et qu'il est interdit pour tous les employés de son dicastère de cumuler des temps de travail pour plus de 100%? Comment monsieur Cleusix peut-il se retenir de rire quand il dit que les caisses sont vides alors que ses impôts lui ont été rétrocédés?


C'est malheureux de voir que l'école est ainsi sacrifiée, alors que Jean-Marie Cleusix avoue que l'école valaisanne a un excellent rapport qualité-prix ...


Alors, est-ce totalement la faute d'Oskar Freysinger?


Non, il serait injuste de mettre totalement la faute sur Oskar Freysinger et son sbire; on ne voudrait tout de même pas être accusé de son prochain burn-out. Déjà le conseil d'Etat est solidaire et, à eux deux, les départements du PS et de l’UDC comptent 19 millions d’économie contre 9 millions pour les trois départements PDC. Les économies ne faisant plaisir à personne, ce serait donc trop facile de ne s'en prendre qu'à eux. 
De plus, si l'Etat du Valais est dans une situation si catastrophique aujourd'hui, il faut oser le dire, c'est parce que les finances ont été très mal gérées. Notre canton a connu une réforme fiscale totalement irresponsable alors que nous savions que les temps à venir allaient être difficiles. Les conseillers d'Etats qui ont mis au point ces réformes doivent en assumer la responsabilité et arrêter de rejeter la faute sur le Grand Conseil qui a hérité de ces finances il y a moins d'un an et qui essaie de faire de son mieux pour protéger l'intérêt des Valaisans.

Le Conseil d'Etat doit revoir sa copie!



Jean-Marie Cleusix ne veut pas démissionner? Soit, mais alors il doit faire ses preuves. Le département d'Oskar Freysinger comporte 11 services et toutes les économies ont été portées sur le service de l'éducation, celui de Cleusix. On peut se demander si ce dernier défend bien son dicastère et cela a même fait tiquer le PDC qui refuse le projet d'économie.
Il parait évident qu'il faut se remettre au travail, mais cette fois, avec les différents partenaires. Les directeurs des cycles proposent par exemple de diminuer la grille horaire, déjà contestée, de 34 périodes pour les 3CO et nul doute qu'ils seront plus à même de juger quelle seront les économies qui auront le moins d'impacts négatifs.
Du travail en perspective: affaire à suivre...


Jonathan Darbellay

Dévalorisation de la force hydraulique suisse

L'organisation faîtière Swisselectric est formelle. Il faut absolument éviter que la Suisse s'isole, sans quoi il faudrait s'attendre à une perte de valeur de la force hydraulique suisse. (Source Le Temps du 12.02.14).
Or la Commission européenne a suspendu sine die les négociations sur l'accord sur l'électricité avec la Suisse.
C'est la première conséquence du vote de ce dimanche...

... les habitués du discours victimaire sur les conséquences en Valais des votations fédérales ne devraient probablement pas tarder à donner de la voix.

9 février 2014

Visualiser les résultats


On peut consulter une analyse commune par commune en activant ce lien

Avalanche

15h00 Suite à une avalanche au Bonhomme, on nous annonce l'engagement de plusieurs sondeurs sur place.

19h15 La presse signale qu'une personne est toujours portée disparue dans la région du col de la Forclaz. Elle faisait partie d'un groupe de 6 randonneurs à ski qui a été emportée par une avalanche peu après midi au lieu dit "La Giette" à une altitude de 1'900m.

22h30 Le bal des hélicoptères se poursuit entre le col et la plaine.

Fil d'actualité du dépouillement

1. Arrêté fédéral du 20 juin 2013 portant règlement du financement et de l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire (contre-projet direct à l’initiative populaire « Pour les transports publics »)
2. Initiative populaire du 4 juillet 2011 « Financer l’avortement est une affaire privée – Alléger l’assurance-maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance de base »
3. Initiative populaire du 14 février 2012 « Contre l’immigration de masse »

11.49
Bourg St-Pierre
1. Non!
2. Non à 75,9%
3. NON

12.16
Vollèges
1. Oui
2. Non à 78,2 %
3. NON

12.17
Orsières
1. Oui
2. Non à 67,1 %
3. NON

12.20
Les résultats sur l’immigration s’annoncent serrés en Valais.
Après 50% des dépouillements, les Valaisans refuseraient le texte de l’UDC à 51,8%. Ils accepteraient en revanche le financement de l’infrastructure ferroviaire par plus de 60% de oui. L’initiative sur l’avortement serait, elle, refusée à 67,5%.

12.20
Liddes
1. Non!
2. Non à 69.9 %
3. NON

12.22
Bagnes
1. Oui
2. Non à 78%
3. NON

12.35
Suisse
Selon les premières tendances officielles, c’est oui au FAIF, non à l’initiative sur l’avortement. Mais les Suisses restent très indécis sur l’initiative de l’UDC contre l’immigration de masse.

12.47
Sembrancher à droite toute!
1. Non!
2. Non à 62%
3. OUI !!! 

12.47
Entremont comme Entremont Autrement
1. Oui
2. Non à 73.6 %
3. NON 

12.56
Les résultats sont toujours serrés en Valais qui refusait l’initiative de l’UDC par un peu plus de 52% des voix.

12.57
On avance en Valais (109 communes sur 135): immigration NON à 52,8%, FAIF OUI à 59,6%, initiative sur l'avortement NON à 71,2%

13.00
Charrat dit oui aux éoliennes, Saxon dit non

13.21
Immigration
On pourrait s'acheminer à une acceptation par les cantons suite au oui des Grisons et d'Argovie, mais il faut une double majorité et celle du peuple pourrait ne pas être acquise.

13.26
Quelques communes n'ont pas encore dépouillé: Brig-Glis, Collombey-Muraz, Leuk, Naters et Val-d'Illiez.

13.33
Immigration
Les instituts de sondage annoncent un oui à 50%.
A Zoug on dit non pour 50 voix!

13.38
De plus en plus de cantons alémaniques tombent dans le camp du oui.

13.50
Institut GFS: 50-50 on ne sait pas de quel côté ça va tomber

13.52
Bas-Valais
1. Oui
2. Non à 77.1%
3. Non

13.56
Brigue n'a toujours pas fini son dépouillement.
Mais le Haut-Valais semble avoir accepté l'initiative de l'UDC.

14.11
Valais
1. Oui à 60.0%
2. Non à 70.8%
3. NON à 51.7%

14.20
Suisse-romande et Bâle-Ville, Zoug.
1. Oui
2. Non
3. NON 

14.30
La majorité des cantons est définitivement acquises pour l'initiative sur l'immigration!

14.51
Les oui ont une certaine avance que le canton de Zurich ne semble pas pouvoir combler. On s'acheminerait donc vers la double majorité. 

14.57
La rumeur dit que selon la jurisprudence du TF on pourrait s'acheminer à recomptage des voix! L'élection va se déterminer en ville de Berne.

15.06
Malgré la rumeur, il n'y a pas de jurisprudence du TF concernant un recomptage des voix. 
Il semble également que la majorité du peuple va accepter cette initiative. 

15.12
On est maintenant à 100.000 voix de + pour l'initiative avec les résultats des communes rurales bernoises. 

15.21
On a les résultats de 8 des 10 districts bernois, l'écart se réduit, mais on se dirige vers un oui. 

15.26
Non à l'initiative dans une partie de Zh mais qui ne rattrape que 19.000 voix. Mais pour Christophe Darbellay: "les carottes sont cuites."

15.50
38.00 voix d'avance pour le oui mais il manque encore le district de Kloten et la ville de Berne. 

16.01
Un suspens intenable mais surtout une attente un peu longue, il manque toujours le district de Kloten et la ville de Berne. 

16.38
La situation n'a pas évolué. Mais le "héros" de la journée, celui qui a permis au Tessin de se décomplexer est cet homme, le président des Verts. Les Verts tessinois ont appelé à voter oui.




17.02
Résultat définitif, c'est oui contre l'immigration de masse. 19.516 voix de différence.

Faites votre devoir civique

ENCORE UNE HEURE POUR ALLER VOTER !

7 février 2014

Plus qu'une veste tournée

Le NF du 6 février 2014 annonce une nouvelle direction pour sa rédaction.
Sandra Jean et Vincent Fragnière tournent leurs vestes et quittent leurs anciens postes pour prendre la direction des rédactions et la rédaction en chef du NF.
En examinant de plus près les photos publiées en marge de l'article, on s'aperçoit que ce n'est pas qu'une expression.
Est-ce un signe annonçant qu'ils ont déjà accepté de rentrer dans l'étroit moule utilisé par leurs prédécesseurs ? L'avenir nous le dira !

Urbain

3 février 2014

YANNICK BUTTET FAIT-IL DE LA PROVOCATION, DE L’HUMOUR NOIR OU DU CYNISME ?

C’est la question que je me suis posée en lisant son article « Bienvenue à Sotchi » dans le Nouvelliste
du 30 janvier, dans lequel Monsieur le conseiller national de la grande famille C ose plaider pour les jeux olympiques de Sotchi et pour le régime de Poutine.

Dans son plaidoyer, M. Buttet est donc plus dérangé par tous ceux qui dénoncent les abus en tous genres du régime de Poutine, dont font partie de nombreuses atteintes aux droits de l’homme et à l’environnement, que par ces abus eux-mêmes. Ces dénonciateurs ne sont pour M. Buttet que de simples trouble-fêtes. Les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement en Russie qui craignent pour leur sécurité, voire leur vie, et qui, heureusement, ne lisent pas le Nouvelliste, apprécieraient !

Si l’on s’en tient au message de M. Buttet, qui admet tout de même que la Russie n’est pas une démocratie, il est tout à fait normal de fermer les yeux sur tous les malheurs et toutes les souffrances engendrés par le pouvoir de Poutine et de regarder béatement et joyeusement, sur le canapé et une bière à la main, cette immense imposture que sont les jeux de Sotchi. Pour parodier M. Buttet, je dirais qu’avec un point de vue comme le sien, la corruption et la dictature ont encore de beaux jours devant elles.

M. Buttet préfère donc jubiler à la vue d’exploits d’athlètes malheureusement pris en otage et entraînés malgré eux dans ce tourbillon d’hypocrisie, plutôt que d’avoir, ne serait-ce qu’une pensée, pour ceux qui croupissent dans les geôles infâmes de la Russie, ceux qui ont vu leurs terres ou leurs maisons expropriées pour un prix dérisoire ou carrément confisquées, ceux qui triment pour quelques kopeks pour bâtir ces JO de la honte et du luxe, ceux qui doivent se taire de peur de mettre leur vie et celle de leur famille en danger. La politique de l’autruche de M. Buttet, imitée par nombre de nos élus, a, elle aussi, de beaux jours devant elle, et nous incite à ressentir quelques inquiétudes pour l’avenir de notre canton…

Poutine avait annoncé que les JO de Sotchi coûteraient 6,5 milliards ; or, leur coût avoisinera les 45 milliards de dollars. Pendant ce temps, durant le 1er trimestre 2013 plus précisément, le taux de pauvreté en Russie a augmenté de 2,6% par rapport à la même période 2012 (statistiques du Service fédéral de la statistique russe, le Rosstat). Le peuple russe ne semble donc aucunement bénéficier des JO. L’espérance de vie en Russie n’est que de 69 ans et cette faible moyenne, honteuse pour la grande puissance dont se réclame Poutine, devrait l’amener à travailler à l’amélioration de la qualité de vie de ses concitoyens afin qu’ils ne sombrent pas dans l’alcool, cause première de la mortalité, plutôt que de jouer à l’empereur mégalo.

Organiser des JO d’hiver dans une station balnéaire est une aberration qui ne peut être expliquée que par les énormes intérêts économiques de certains puissants oligarques et ceci, avec l’approbation très intéressée du monde occidental. Tout cela ne me donne pas envie de faire la fête, malgré tout le respect et l’admiration que je porte aux athlètes.

B***

1 février 2014

Siviez, civière.


Photo /ER

Journée mouvementée pour notre présidente Sophie qui a fait malgré elle du ski héliporté à l'envers!
Elle est montée aux Dents Rousses à peau de phoque en compagnie d'un médecin, d'un guide et d'un avocat et elle a été évacuée suite à une mauvais chute dans le descente sur Siviez en compagnie d'un autre guide, d'un autre médecin, d'un pilote et d'un assistant de vol. La photo la montre pendant la phase d'hélitreuillage. Elle se porte bien, on peut l'atteindre sur son attelle. Nous lui souhaitons d'être bientôt à nouveau sur ses deux pieds.



Votations du 9 février 2014 :

Concernant les votations du 9 février 2014, après débats et échanges, Entremont Autrement 
a pris position:

"Le but réel visé par l'initiative contre l'immigration massive de l'UDC est un retour en arrière en matière de droits sociaux et de protection des travailleurs, qu'ils soient étrangers ou suisses; c'est pourquoi Entremont Autrement s'oppose à l'initiative "contre l'immigration massive".

Entremont Autrement s'est toujours engagé pour les transports publics et la mobilité douce et soutient l'Arrêté fédéral du 20 juin 2013 portant règlement du financement et de l'aménagement de l'infrastructure ferroviaire.

Entremont Autrement estime que l'initiative "financer l'avortement est une affaire privée" n'est qu'un moyen détourné pour remettre en question le régime du délai qui a été accepté par le peuple suisse en 2002 et a fait ses preuves depuis cette date, sans avoir d'impact financier sur les coûts de l'assurance maladie et sur les primes; c'est pourquoi Entremont Autrement s'oppose à l'initiative "financer l'avortement est une affaire privée- alléger l'assurance-maladie en radiant les coûts de l'interruption de grossesse de l'assurance de base".

/SJ