20 août 2014

Du f... de g...

CEP
Interrogés dans une récente édition du NF, les présidents des partis gouvernementaux se sont presque unanimement inquiétés des soubresauts judiciaires de l’affaire Giroud.

Le président de l’UDC a même demandé, qu’enfin, une commission d’enquête se penche sur cet épineux dossier. Dans le même temps, on apprend que la commission de gestion chargée d’analyser la situation ne serait pas en mesure de rendre son rapport avant novembre. C’était largement prévisible.

Faut-il le rappeler : en janvier de cette année 2014, soit voilà bientôt 7 mois, Entremont Autrement, par son député Florian Alter, proposait de convoquer d’urgence une session extraordinaire du Grand Conseil pour décider s’il fallait mettre en place une commission d’enquête sur l’affaire Giroud et le cas échéant pour en désigner les membres.

Cette proposition devait être portée par 20 député-e-s, selon la loi. Or, il ne s’en est trouvé que 17 à la soutenir, dont aucun député UDC.

Si cette démarche avait abouti, l’affaire serait peut-être réglée aujourd’hui. Au lieu de quoi les citoyens ont de plus en plus de peine à comprendre ce qui se passe et surtout à savoir si leurs autorités judiciaires, politiques et administratives ont fait correctement et intégralement leur travail.

Réclamer à présent une commission d’enquête, c’est juste du « foutage de gueule », comme dirait certain.

Antoine Cretton

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