29 mai 2013

En mai, fais ce qui te plaît

Verbier, ce matin. Une ouverture partielle des installations est envisagée pour ce week-end!

27 mai 2013

Grand changement pour les paroisses de la vallée de Bagnes.

Mini révolution historique dans l'Entremont, la vallée de Bagnes désservie depuis des siècles par des chanoines de l'abbaye de St-Maurice va profiter de l'apport de la congrégation du St-Bernard.

Ainsi une communauté mixte va réunir à Bagnes dès septembre 2013, le chanoine Bernard Gabioud du St-Bernard, qui sera nommé curé des paroisses de Bagnes, Verbier et Vollèges, le chanoine Dédé Abbet de St-Maurice désormais vicaire de ces mêmes paroisses au même titre que l'abbé Theux, prêtre séculier. Se joindront à eux pour une communauté de vie à la cure de Bagnes, l'ancien prévôt du St-Bernard Benoît Vouilloz et le chanoine Paul Simon-Vermot de St-Maurice. Chemin-Dessus sera desservi par Martigny. L'actuel co-curé Gilles Roduit quitte le secteur. Il n'y aucun autre changement concernant le reste du personnel pastoral.

Etonnant Jean-Yves Gabbud

C'est avec un amalgame comme celui-ci que Jean-Yves Gabbud tente ce matin de jeter le discrédit sur la décision du Tribunal Fédéral:

La composition de la cour qui a traité de l’affaire des recours d’Helvetia Nostra est pour le moins étonnante. Le président de la cour est le juge Jean Fonjallaz. Le défenseur d’Helvetia Nostra est Pierre Chiffelle, l’ancien conseiller national et conseiller d’Etat vaudois. 
Or, Jean Fonjallaz et Pierre Chiffelle sont des proches. Tous les deux sont socialistes vaudois. Tous deux nés en 1957, ils se retrouvent à l’uni ensemble après avoir été immatriculés à la faculté de droit de l’Université de Lausanne en même temps, en hiver 1975. Puis, ils se sont retrouvés ensemble au comité directeur du PS vaudois. Pierre Chiffelle est membre de la commission des affaires juridiques au Conseil lorsque Jean Fonjallaz a été élu juge fédéral en 2001. Etonnant. 

Quelque chose que tait l'ancien élu PDC Jean-Yves Gabbud est bien plus étonnant encore: la décision du TF ne se prend pas par le président, elle a été prise par un collège dont deux juges sont du même parti que Jean-Yves Gabbud. Etonnant.

Heinz Aemisegger, juge fédéral et camarade de parti de Jean-Yves Gabbud
Ivo Eusebio, juge fédéral et camarade de parti de Jean-Yves Gabbud

Ce sont les interventions de certains PDC valaisans proches de Jean-Yves Gabbud qui de l'avis général ont fait le plus de tort au Valais dans la campagne. Etonnant.

C'est d'ailleurs la conseillère fédérale PDC du parti de Jean-Yves Gabbud qui avait annoncé que l'initiative serait directement appliquée. Etonnant.

Doris Leuthard, conseillère fédérale et camarade de parti de Jean-Yves Gabbud

D'autre part, le groupe parlementaire du PDC a également adopté la LAT, le parti PDC s'est engagé en faveur du OUI. C'est le parti de Jean-Yves Gabbud. Etonnant.

Les amis et coreligionnaires politiques de Jean-Yves Gabbud sont bien plus dangereux pour le Valais de Jean-Yves Gabbud  que ceux de Pierre Chiffelle!

Sur ce sujet on peut lire le message assez (im)pertinent de Nantermod.


25 mai 2013

Bon anniversaire à Jonathan Darbellay

Toute l'équipe d'Entremont Autrement souhaite un excellent jubilé au benjamin de nos élus le député suppléant Jonathan Darbellay! (Et en passant c'est aussi la saint Urbain dans certaines régions du monde!)


22 mai 2013

Du nouveau pour l'application de l'initiative Weber

C'est à partir du 11 mars 2012 que l'article constitutionnel introduit par l'acceptation de l'initiative de Franz Weber est applicable, la question vient d'être tranchée par le tribunal fédéral. Malgré l'importance du sujet, il n'y a que peu de valaisans dans la salle d'audience. Nous n'y avons repéré qu'Eric Felley, René Imoberdorf et Philippe Nantermod. Faut dire aussi que les débats sont en allemand...

Lire le communiqué de presse du TF

21 mai 2013

Non au nouveau droit sur l'asile

Comme les Femmes PDC, les Juristes Démocrates Suisse, les Eglises suisses, les Centres Sociaux Protestants, Entremont Autrement recommande le non à la modification de la loi sur l’asile.

S’il y a un objet soumis au vote que personne ne doit prendre à la légère, c’est la modification du 28 septembre 2012 de la loi sur l’asile.

Le Parlement a voté le 28 septembre 2012 un paquet de cinq mesures urgentes qui s’appliquent avec effet immédiat dans le cadre de la révision de la loi sur le droit d’asile.

Cette révision, sous couvert de combattre les abus en matière d’asile, restreint de manière significative les possibilités d’obtenir le droit à l’asile.

Parmi ces cinq mesures, citons en particulier trois d’entre elles :

a) la suppression de la possibilité de déposer des demandes d’asile devant les ambassades : jusqu’au 28 septembre 2012, il était possible de déposer une demande d’asile devant une ambassade suisse à l’étranger ; 80 % des demandes ainsi déposées étaient accordées ; ceci n’est plus possible; cela veut dire qu’une famille qui aurait rempli les conditions pour obtenir l’asile en Suisse et l’aurait obtenu en déposant une demande devant l’ambassade est maintenant forcée de quitter son pays en empruntant des voies souvent dangereuses (traversée maritime sur des coques de noix) et en mettant leur vie entre les mains de passeurs peu scrupuleux, etc.
b) le refus de servir et la désertion ne sont plus considérés comme des motifs d’octroi de l’asile : or dans certains pays, le refus de servir est considéré comme un acte d’opposition politique par le régime en place, et est puni par l’emprisonnement dans des camps de ré-éducation, la torture voire la condamnation à mort.
c) la création de centre pour récalcitrants : il s’agit de centres où seront envoyés les demandeurs d’asile qui n’ont commis aucun délit (ceux-là sont emprisonnés suite à une procédure « ordinaire » selon le droit pénal et un jugement entré en force) mais dont le comportement dérange ou pertube. La procédure et la décision d’envoyer une personne dans ces centres pour récalcitrants ressortent de l’arbitraire et ne permettent pas à la personne concernée de faire valoir ses droits. Il s’agit d’une décision qui n’ouvre la voie à aucun recours, car elle ne ressort pas du droit pénal, ni du droit administratif; c’est une situation de non droit.

On voit que les mesures proposées par le Parlement ne visent pas à combattre les abus, mais à diminuer drastiquement le droit à l’asile. Entremont Autrement est favorable à une révision du droit d’asile visant à combattre les abus et à accélérer les procédures (tout en respectant les droits des demandeurs de faire valoir leurs droits). Cependant les réformes qui sont entrées en vigueur le 28 septembre 2012 sont un durcissement du droit d’asile inutile et qui aura des conséquences dramatiques et inhumaines sur la vie des vrais réfugiés.

C’est pourquoi  Entremont Autrement recommande le non à la modification du 28 septembre 2012 de la loi sur l’asile.

Les Femmes PDC, les Juristes Démocrates Suisse, les Eglises suisses, les Centres Sociaux Protestants entre autres recommandent également le non à la modification de la loi sur l’asile.

rédSJ

15 mai 2013

Election du Conseil fédéral par le Peuple, nos Conseillers fédéraux ont mieux à faire !

Entremont Autrement ne soutient pas l’initiative de l’UDC « Election du Conseil fédéral par le peuple ».

Non pas qu’Entremont Autrement ne fasse pas confiance au peuple pour prendre des décisions raisonnables et élire des personnes compétentes, mais parce que cette réforme modifie profondément le système politique suisse sans amener des solutions aux problèmes rencontrés par le Conseil fédéral dans son travail.

Elire le Conseil fédéral par le peuple, outre les questions pratiques soulevées par l’initiative, revient à transformer les Conseillers fédéraux responsables de leur département en hommes/femmes politiques presque constamment en campagne électorale. On le voit avec les systèmes américains ou français, plus d’une année par mandat est consacré à la campagne pour l’élection ou la réélection ; veut-on vraiment que nos Conseillers fédéraux investissent leur temps et l’argent des partis à faire campagne pour se faire (ré)élire ?

Entremont Autrement  trouve préférable que les Conseillers fédéraux une fois élus consacrent tout leur temps à leurs dossiers et à la défense des intérêts de la Suisse et de ses habitants.

De plus, il faut craindre que si le Conseil fédéral est élu par le peuple, cela favorisera les grands partis ce qui serait donc une perte pour la diversité du paysage politique et pour la démocratie. Finalement, si cette initiative passe, c’est le bouleversement des équilibres entre le Parlement et le Conseil fédéral, et cela fait entrer la Suisse dans un système présidentiel comme en France où le Parlement a un rôle moindre à jouer.

Or, il est important pour la démocratie que le Parlement reste fort et conserve ses prérogatives, notamment celles de sanctionner, tous les quatre ans, les personnes qui ont occupé le poste de Conseiller Fédéral.

Pour toutes ces raisons, Entremont Autrement est contre l’élection du Conseil Fédéral par le peuple et soutient le statu quo en la matière.

Lire aussi le message d'Antoine Cretton sur le même sujet. 

rédSJ/corrBV

13 mai 2013

Champex, les commerçants font la grimace

"Pas question de vivre un 2ème hiver comme celui-là". Les commerçants de Champex sont catégoriques. Privée de ces 2 télésièges de la Breya suite à un incendie survenu à la mi-septembre, la petite station de l'Entremont a connu une saison hivernale difficile.

Sur Rhône FM