Les dix ans des diplômes bio

Il y a dix ans, le 30 avril 1999, avait lieu la première remise des diplômes Bio à l'école d'agriculture.

Lapsus révélateur du gouverneur.

Il a dit au téléjournal:

"C'est le gouvernement qui est largement majoritaire à la BCV."

Non Jean-René, ce n'est pas le gouvernement, c'est l'Etat. Et l'Etat ce n'est pas le gouvernement. Et le gouvernail n'est pas le bateau, et le volant n'est pas la voiture, et le guidon n'est pas la moto, et le bâton n'est pas le modzon.

banque cantonale du valais jean rené fournier nomination

C'est fini.

Jean-René Fournier sera un peu désoeuvré ces prochains temps. Il ne lui reste plus qu'à postuler comme président du PDC- VR.

Assemblée générale de l'actionnaire :-)

Banque cantonale du Valais / Walliser Kantonalbank
Assemblée générale des actionnaires 2008. Generalversammlung der Aktionäre.
Salle polyvalente - Conthey - 17.00

Secret d'état.

Après Léonard Bender qui quitte la tête du PLR, c'est Raphy Coutaz président du PDC qui démissionne et il précise dans le Nouvelliste du jour: «Au moment d'annoncer ma démission, je ne connaissais pas le nom du nouveau président de la banque (cantonale) ».

On ne voit pas le rapport.

Affectif et normatif

Ce soir, 29 avril à la Maison Gard à Champsec 20h.

Conférence de Maurice Nanchen psychologue: le trône chancelant de l'enfant roi.

Maurice Nanchen. Ce qui fait grandir l’enfant. Affectif et normatif: les deux axes de l’éducation. St-Maurice, Editions St-Augustin, coll. L’aire de famille, 2002.

Prudence en montagne

La police cantonale communique:

Le 27.04.2009, vers 17h00, deux randonneurs ont été emportés par une avalanche alors qu'ils effectuaient une étape de la haute-route, entre Chamonix et Zermatt. L'un d'eux a été sauvé alors que la deuxième personne n'a pas été retrouvée. Les conditions météos et le danger d'avalanche rendent encore l'intervention très difficile. 25 personnes, dont un blessé, ont été secourues.

Un groupe de 13 randonneurs à ski français, dont un guide et un aspirant-guide français ainsi qu'un autre groupe de 13 randonneurs à ski autrichiens, accompagnés par deux guides autrichiens, se déplaçaient d'Argentière en direction de Champex.

Lorsqu'ils sont parvenus à proximité du col des Ecandies (environ 2'800 m d'altitude), une avalanche a emporté deux personnes. Leurs camarades ont immédiatement transmis l'alerte et débuté les recherches. Ils sont parvenus à dégager l'une des victimes, un Autrichien qui souffre d'une fracture du fémur.

La centrale du 144 a engagé le concept régional de secours puis, dans un second temps, les spécialistes de la Maison du Sauvetage. En raison des très mauvaises conditions météos, l'engagement d'hélicoptères était impossible et une opération de secours par voie terrestre a été organisée. Vingt guides de haute-montagne sont partis de Champex à ski.

Parallèlement à l'arrivée des secours, 3 guides qui accompagnaient les randonneurs ont décidé de quitter les lieux afin de ramener 16 clients en lieu sûr. Les 6 autres sont restés sur place.

Le responsable de la cabane du Trient, également guide de haute-montagne, s'est rendu auprès des rescapés avec un guide français. Ils ont tout d'abord construit un igloo afin d'abriter le blessé et les randonneurs puis ont repris les recherches. Lors de cette intervention, ils ont également été emportés par une avalanche mais le cabaniste a pu se dégager seul puis sortir son camarade qui se trouvait sous 1 mètre de neige. Ils n'ont pas été blessés.

Vers 21h00, la colonne de secours composée d'une vingtaine de guides et qui était partie à ski de Champex a réussi à se rendre sur les lieux puis à accompagner les dernières personnes jusqu'à Champex. Le blessé a été déplacé au moyen d'une luge puis conduit à l'hôpital de Sion. La deuxième victime, une femme de nationalité française âgée de 30 ans, n'a pas encore été retrouvée.

En raison du manque de visibilité et du danger d'avalanche, les recherches sont suspendues.

ATTENTION !

En cette fin de saison, de nombreux randonneurs s'élancent sur le parcours de la haute-route. Les conditions actuelles sont mauvaises (risque avalanche : danger fort) et une grande prudence doit être de mise !

Le zoom d’Antoine: Mais de qui JFF parle-t-il ?

Le 24 avril, le rédacteur en chef du Nouvelliste écrivait, sous le titre « Quand les meilleurs dérangent », le commentaire suivant :

« (…) auront du mal à expliquer que le candidat le plus compétent sur le papier doit être sacrifié pour une cause strictement politique et interne au PDC, lequel, soit dit en passant, est en train de se confectionner un autogoal de derrière les fagots… »

Mais de qui Jean-François Fournier parle-t-il ?

De Marie-Françoise Perruchoud-Massy dont personne ne mettait en cause les compétences, dont chacun disait qu’elle ferait une excellente candidate, femme de surcroît, que les militants démocrates-chrétiens ont renvoyé à ses fourneaux comme une vulgaire soubrette ?

Ou alors, parle-t-il de Christophe Darbellay, Conseiller national qui a fait un tabac lors de son élection, dont chacun reconnaît l’immense talent et qui s’est fait recâler comme le dernier des cancres par ses compatriotes politiques dès l’instant où il a eu le toupet de revendiquer un poste au Gouvernement ?

Vous avez tout faux ! JFF parlait de son homonyme : le très méritant ex-Conseiller d’Etat et Conseiller aux Etats Jean-René du même nom. Cherchez l’erreur…

Antoine Cretton

Page d'histoire chrétienne-sociale: Le PCSI

C'est un 28 avril comme aujourd'hui, en 1976, qu'était fondé à Sion, le Parti Chrétien Social Indépendant.
Les tendances séparatistes au sein du PDC se sont surtout manifestées à Sierre notamment par le mouvement chrétien-social sierrois. Un manifeste du PCSI est adopté le 29 avril 1976, les références chrétiennes y sont assez fortes. Marie Rywalski prend la présidence du parti qui s’affilie immédiatement au mouvement chrétien-social indépendant suisse. Les leaders du christianisme social valaisan sont absents de l’assemblée. Les socialistes se réjouissent de la création de ce parti et d’une collaboration future. Le parti présente des candidats en 1976 à Sion, la liste fait 3,17% et n’atteint pas le quorum. Le parti va disparaître assez vite mais la conséquence va être de souder le PDC avec les chrétiens-sociaux qui lui sont restés fidèles.
Un parti chrétien-social d'une autre obédience avait existé également à Vollèges: en 1972 à l’introduction de la proportionnelle s'y battent un parti conservateur chrétien-social et un parti démocrate chrétien. La liste conservatrice chrétienne-sociale obtient un siège en 1972 et un deuxième en 1980. En 1992, fusion des listes. En 1996 deux listes s’affrontent à nouveau, celles du parti chrétien-social et celle du PDC. En 2000 le parti chrétien-social disparaît.

Les dix ans de la convention des alpes

Il y a dix ans, le 28 avril 1999, entrait en vigueur la Convention des Alpes signée par sept états pour la protection de l'arc alpin.

Un autre député Balleys meurt à la tâche: Gaspard Balleys

Une page d'histoire patiemment récoltée dans les archives cantonales, qui indique encore une fois comment s'est constituée une "aristocratie" en Entremont. Une information qui va donc bien au delà des éphémérides.

En 1875 le député Basile Gaspard Balleys meurt à la tâche le 3 février, le 27 avril 1912 son homonyme Gaspard Balleys meurt également une année avant la fin de la législature, ils ont été tous les deux juges, conseillers communaux à Bourg-St-Pierre et députés, tous les deux avaient épousé une demoiselle Genoud. Le premier était notaire, il a survécu jusqu'à 70 ans, le second était médecin il a tout juste atteint 65 ans.

Un nouveau lien dans notre blogroll.

Nous vous l'avions promis en lien, dès que le flux RSS de son site le permettrait. C'est fait. Notre amour du pluralisme, vous offre désormais les billets du préfet honoraire de l'Entremont en lien dans notre blogroll. Il faut y voir de notre part une fidélité à Voltaire:

"Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire." 

Conseil d'Etat, le Vert échoue

Les élections neuchâteloises sont terminées. Le Vert Fernand Cuche échoue, il n'a récolté que 39.5% des suffrages, c'est peu. Un nouveau gouvernement d'alternance.

410ème anniversaire de Gabrielle d'Estrée (4)

Nous empruntons au site de la commune de Bagnes la représentation de son blason, légèrement plus complexe que celui utilisé aujourd'hui, notamment par la présence des étoiles et du soleil, mais surtout parce que les baigneurs y sont fort pudiquement habillés.

Est-ce une bonne idée que d'habiller les baigneurs? Oui pour ceux qui répugnent aux images lascives comme ce site qui rhabille les oeuvres d'art.

En ce mois où nous fêtons le 410ème anniversaire de la mort de Gabrielle d'Estrée et de la représentation de femmes nues sur le blason de Bagnes, il nous paraissait important de signaler cette prude tentative.
Alors que faire, laisser les deux hommes sur les armoiries? Revenir à la version des deux dames?

Revenez régulièrement lire nos messages, nous vous proposerons des variations sur les armoiries de Bagnes (A suivre dans quelques jours)

Folklore entremontant

20h15, Orsières, salle Edelweiss, Les Bouetsedons, ouverture de la salle à 19h30; en même temps à la salle polyvalente de Bruson, ce 25 avril à 20h30, No s'Atro Bon Bagna, soirée annuelle avec le théâtre des jeunes. Bal.

Chacun chez soi.

Saint Marc

Le village de Cries ne dispose pas de chapelle. Il fête pourtant chaque année la fête de saint Marc... en plein air! Fête de saint Marc le 25 avril, est-ce que quelqu'un pourrait nous confirmer la nouvelle?

Une nouvelle commission cantonale "fumée passive"

(I-VS 24.04.09).- Dès le 1er juillet 2009, il sera interdit de fumer dans l’ensemble des lieux publics ou à usage public du canton du Valais. La publicité pour le tabac sera bannie du domaine public de notre canton. Le Conseil d’Etat a nommé une commission consultative « fumée passive », composée des différents partenaires et placée sous la présidence du médecin cantonal. Elle facilitera la mise en œuvre des dispositions légales sur la protection de la population contre la fumée passive et sur l’interdiction de la publicité pour le tabac.

Toutes les questions relatives à l’application des dispositions de l’ordonnance (aménagement des fumoirs, système de ventilation, sponsoring de manifestations, etc.) sont à adresser par courrier ou courriel à la :

 

Commission consultative « fumée passive »

Service de la santé publique

Av. du Midi 7

1950 Sion 

La députation en fête.

C'est aujourd'hui l'anniversaire de la première élue entremontante du PDC au grand-conseil, la députée-suppléante de Montagnier Véronique Coppey.

Nos voeux l'accompagne.

Un autre député entremontant meurt à la tâche: Joseph Voutaz

Elles ne vont durer qu'une année, nos nécrologies de députés mort au travail, on ne signalera donc qu'une seule fois la mort de ceux qui nous ont précédé: 

Notaire, président conservateur de Sembrancher, juge en Entremont, et député de 1889 à 1902, Joseph Voutaz meurt à la tâche le 24 avril 1902, il a 54 ans.

Liddes et Lourtier en fête

Aujourd'hui fête patronale de Lourtier. On fête saint George, saint titulaire de l'ancienne chapelle. On peut le contempler encore sur un vitrail du choeur. Le même saint George que l'on voit sur le blason de Liddes qui fête aussi sa patronale aujourd'hui organisée par la Confrérie du même nom avec Grande Maîtresse, Grand Argentier et Grande Chambellanne. Rappelons que l'on doit à saint George d'avoir contribué a éradiquer les dinosaures de nos vallées!

Succès genevois pour Mathieu Bessero

Lu dans le Temps c’est excellente critique du spectacle de Mathieu Bessero (Orsières) qui s’est joué à Genève avant de tourner en Valais et qu'on peut voir dès demain à Sion et le 16 mai à Orsières.

THÉÂTRE Mercredi 8 avril 2009

La vie rêvée d’un homme
Marie-Pierre Genecand
Critique de «C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure», monologue de Fabrice Melquiot mis en scène par le jeune Valaisan Mathieu Bessero

Dans les aéroports, il n’y a pas que des voyageurs qui attendent leur départ avec excitation et anxiété. Il y a aussi des individus sans amarres, dérivant en quête d’une femme à aimer ou d’un homme à qui pirater une identité. C’est ainsi mon amour que j’appris ma blessure, monologue de Fabrice Melquiot qui prête une parole à l’un de ces faussaires qui se fixe sur deux passagers et leur invente une vie à deux, une éternelle amitié… Et Mathieu Bessero, jeune metteur en scène valaisan, lui donne un visage. En fait un masque. Porté par le comédien Vincent Rime, dont le jeu naïf, presque maladroit, renforce l’humanité de cet être qui reste à quai.
«En te voyant j’ai pensé à une pie parce que tu me volais ces petits bouts de chair et tu transformais les regrets à venir en secondes dorées. Tu as nettoyé mon squelette en une seconde.» A la fois imagée et directe, la langue du Français Fabrice Melquiot plaît aussi bien aux adultes qu’aux enfants. Elle voyage en solitaire souvent, dans des monologues inventifs, faussement naïfs, poignants.
Ici, un fantôme d’aéroport. Qui, le samedi, erre dans le terminal de Madrid, après avoir hanté, le reste de la semaine, les places et les parcs publics de la capitale espagnole. Barajas, le samedi, Le Retiro le dimanche, le lundi à Chuecas, etc. Un rituel bien rodé pour un rôdeur au grand cœur. Car tous ses élans sont bienveillants. A l’aéroport, une fille à frange «qui fait pousser les hommes et les loups dans les garçons» s’assied sur le banc sans le faire grincer, et l’âme de ce voyageur immobile chavire. Plus tard, une valise rouge et son contenu – des lettres, des cailloux –, deviendront sa vie pour quelques instants volés.
Cette parole délicate, sincère, appelle un traitement démuni, osant la simplicité. Exactement ce que Mathieu Bessero demande à Vincent Rime. Et pourtant, en allant à la Maison de quartier de la Jonction, à Genève où ce spectacle se donnait avant Sion, on avait des craintes. On savait le comédien masqué et cet artifice ne semblait pas convenir à la parole sans fard de Melquiot. Faux.
La drôle de cagoule en tissu métallisé avec cheveux, barbe et sourcils de Gilles Brot, masque qui dégage le nez, la bouche, les yeux et les oreilles, rend le personnage immédiatement sympathique – à l’inverse de ces masques neutres qui glacent le sang. Mais cette deuxième peau permet aussi à la situation de conserver son étrangeté. Cet individu perdu, on le reconnaît sans le connaître. Il flotte en chacun de nous, entre un terminal de pacotille et un avion en papier.

C’est ainsi mon amour…,
du 23 avril au 3 mai,
au Petithéâtre, Sion,
loc. 027-321 23 41, 1h

le 16 mai

à Ecole de Podemainge, Orsières

Le zoom d'Antoine: Me Marc Bonnant, une espèce en voie de disparition?

Le distingué « Mozart » du barreau genevois daignera s’exprimer à Uvrier, le 24 avril prochain, en tant qu’invité du Mouvement chrétien conservateur valaisan. En fait, le thème de son propos est : « La langue française, une espèce en voie de disparition ?». Ce qui nous a fait douter du libellé exact de sa conférence, c’est la lecture attentive de l’interview publiée dans « Construire », le 14 avril dernier. Me Bonnant convoque la grammaire française pour décrire avec nostalgie et dans une langue qui suinte le mépris ce qu’était pour lui la femme avant les grands bouleversements de notre ère : « La femme au fond était notre complément d’objet direct. Elle a voulu être sujet, ce qui a créé un grand désordre dans notre grammaire… ». Bigre, comment dire de manière plus surannée qu’il chiale au souvenir du bon vieux temps de la femme-objet, « objet de tout », comme il dit, plutôt que « sujet de rien ». « Les femmes ont basculé dans un psittacisme dérisoire du masculin. » (…) « Quel grand avènement pour l’humanité que d’avoir des sapeuses-pompières, des procureuses atrabilaires, des bouffonnes candidates présidentielles et autres cheffes humorales »…Me Bonnant trouve la modernité incroyablement vulgaire et insignifiante. Il pense que les historiens des siècles à venir ne retiendront rien de notre temps.

Mais non, rassurez-vous Me Bonnant, l’histoire retiendra sûrement qu’au début du XXIe siècle, un irrésistible comique au patronyme obscur, confit dans ses certitudes et fossilisé dans ses privilèges de notable lettré , a tenté par une forme de psittacisme dérisoire du féminin, un remake des « précieux ridicules » aussi grotesque qu’affligeant.


Antoine Cretton

D'autres Orsières dans le monde.

Il y a une ancienne commune désormais fusionnée dans les Grisons dont le nom, Uors, et les armoiries reproduites ici font penser à Orsières. Ce qui est encore plus saisissant quand on remonte la vallée de Vals c'est sa ressemblance avec le val d'Entremont, notamment dans le genre de ses constructions. Uors se situe comme Orsières à l'embranchement de deux vallées et dans le même situation alpine.

Est-ce qu'Orsières tire vraiment son nom de l'ours? Comme Uors?

Des linguistes prétendent que le mot ne vient pas du tout d'ours mais aurait la même origine que Ordzes, Orchèra dans le val d'Hérens, que le Mont d'Orzeires près de Vallorbe ou la colline de Montorge! Nous y reviendrons.

On pourrait interroger pour y répondre Orcières une commune qui se situe en France, non loin de Gap.

Ossun dans les Hautes-Pyrénées, où se situe l'aéroport qui dessert Lourdes:

Ursy dans le canton de Fribourg

Le petit ours de Berlin qui est quasiment celui d'Orsières dans sa version prude, sauf qu'il est bien léché.

Baerenfels:
Bärnfels:

Et pour revenir en Suisse, Urserental du côté d'Andermatt:

On nous signale une nouvelle édition d'Orsières ma commune, qui ferait désormais remonter le nom d'Orsières à saint Martin: il aurait vu son âne se faire manger par un ours en 346! Selon des nouvelles théories que nous prendrons soin d'expliquer plus en détail, Orsières malgré son blason et les légendes rapportées n'a rien à voir avec le mot ours.

(A suivre)

410ème anniversaire de Gabrielle d'Estrée (3)

Les armoiries de la commune de Bagnes ont bien évolué au cours des âges, et vous êtes de plus en plus nombreux à consulter nos documents, pour réfléchir à une modernisation possible du blason. L'une des dernières représentations de baigneuses dans l'eau du baquet date du 19ème siècle, il semble que par pudeur on leur ait préféré des enfants ou des hommes. Ce qui vaut encore aujourd'hui.

Nous avons montré que cette scène au bain était assez proche du fameux tableau représentant Gabrielle d'Estrée, morte il y a 410 ans, et sa soeur. Si nous appliquons à cette iconographie le même processus de masculinisation opéré à Bagnes. L'effet est saisissant, il n'est pas sûr néanmoins que l'image soit plus prude.

Harald Seiwert

Sagittaire


Faile

Alors que faire, laisser les deux hommes sur les armoiries? Revenir à la version des deux dames?

Revenez régulièrement lire nos messages, nous vous proposerons des variations sur les armoiries de Bagnes (A suivre)

Marlyse Dormond en Entremont

Il y a quelques jours, le groupe de travail Entremont Autrement a eu le plaisir de rencontrer à Orsières madame Marlyse Dormond-Béguelin, présidente du PS du canton de Vaud de 1991 à 1995, et conseillère nationale jusqu'en 2007. Elle se rend régulièrement depuis de nombreuses années dans sa résidence secondaire de Chamoille.

Entre les sujets politiques actuels, les défis que Entremont Autrement souhaite relever dans le futur, et le partage des expériences politiques de Mme Dormond, le temps a passé très vite et très agréablement (comme les verres l'indiquent...).

Entremont Autrement remercie vivement Mme Dormond pour son intérêt, son soutien et ses conseils, fort nécessaires et utiles à notre groupe politique somme toute jeune (malgré la maturité de certains de ses membres), plein d'enthousiasme (grâce aux excellents résultats obtenus aux élections cantonales au Grand Conseil 2009) et d'ambition (pour les futures élections); quoi de plus encourageant que Entremont Autrement puisse bénéficier du soutien et des conseils de politiciens aguérris?

(SJ)

410ème anniversaire de Gabrielle d'Estrée (2)

D’azur à un couple au naturel assis dans un baquet d’or rempli d’azur.

La description héraldique des armoiries de Bagnes rendent compte de leur aspect bleu dominant. Ce qui n'a pas toujours été le cas, autrefois il était rouge. Et depuis le seizième siècle s'y baignaient deux femmes. Sa déclinaison contemporaine semble s'appauvrir puisque le couple représenté ici semble asexué.

Faut-il actualiser les armoiries de Bagnes inspirées du fameux portrait de Gabrielle d'Estrée?Aujourd'hui pour vous aider à y réfléchir, nous vous présentons trois versions contemporaines de ce tableau.

Alain Jacquet 1965

Michael Sanders

Musée de Brooklyn, Mélanie Manchot, 2001

nue

Revenez régulièrement lire nos messages, nous vous proposerons des variations sur les armoiries de Bagnes (A suivre)

Champex et Vollèges sous la loupe

La Poste va analyser la situation de 420 offices de Poste d'ici 2011 afin de définir si leur exploitation continuera sous leur forme actuelle. La liste des bureaux concernés a été publiée mercredi.

23 postes en Valais et 2 Entremont sont l'objet de cette mesure: Champex-Lac et Vollèges.

Le zoom d'Antoine: Pour une jeunesse sans drogue

Le service de sécurité intercommunal de Bagnes – Vollèges – Sembrancher invite tous les astreints à la protection civile, à se former en vue de contribuer à l’organisation du « Tour de France 2009 », du 13 au 23 juillet prochain. Quoi de plus enthousiasmant que d’être impliqué personnellement dans un événement de portée universelle, à l’occasion du passage des coureurs cyclistes les plus prestigieux au monde ?

Au programme :

Cours théorique de base : « Quelle quantité de créatine, de sympathicomimétiques et de corticoïdes un coureur lambda peut-il absorber avant que sont taux d’hématocrite fasse sauter l’éprouvette ? »

Cours pratique : Entraînement au ramassage des seringues dans les buissons et les pierriers.

Petite question à 10 points : Si l’ours d’Orsières a été shooté aux anabolisants durant plusieurs années, quelles chances avons-nous de pouvoir déterminer aujourd’hui s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle ?

Antoine Cretton

Un autre député entremontant meurt à la tâche: Frédéric Gard

Et oui, encore un député qui meurt pendant une législature.

Comme le remarquait un correspondant: on ne meurt pendant un  mandat électif que chez les papes, les empereurs et les députés d'Entremont. 

Et alors que les papes et les empereurs ne transmettent pas leur pouvoir à leur progéniture, au contraire des rois, de véritables dynasties se sont formées néanmoins grâce au népotisme, chez les papes, chez les rois et chez les députés.

C'est comme ça, et si on y médite, on y apprend quand même quelque chose de ce qui fait notre culture politique et sa sacralisation.

Alors voici la nécrologie du jour, dont nous sommes les seuls à vous parler, merci l'archiviste:

Il avait été élu député au tout nouveau grand-conseil en décembre 1847, il meurt le 16 avril 1848, Frédéric Gard, banneret, président du dizain d'Entremont, lui qui avait déjà siégé comme député à la diète ne connaîtra pas les bienfaits de la nouvelle constitution.

Les 410 ans de la mort de Gabrielle d'Estrée

La commune de Bagnes a aussi un casse-tête héraldique à résoudre, tout autant que la commune d'Orsières. Les armoiries de Bagnes représentent on le sait un baquet avec deux baigneurs. Sur la maison de commune du Châble il s’agit de deux monsieurs tout habillés sur fond bleu autrefois rouge. Ces armoiries ont évolué; le papier de la commune en 1905 montre deux enfants. On peut lire sur le sujet l'étude approfondie de Maurice Casanova dans le magnifique ouvrage Val de Bagnes, Continuités et mutations, Bagnes, 1997, que nous avons consulté dans un exemplaire dédicacé par Guy Vaudan. L'occasion pour nous de broder un peu :-)

Au seizième siècle, foin de pudibonderie, les documents historiques l’attestent, les armoiries de Bagnes représentaient deux dames toutes nues à la poitrine généreuse. La version de 1548 est monochrome. Stumpf prétend que le fond est de gueules (rouge) tout en utilisant comme pour Bourg-Saint-Pierre des traits horizontaux, convention pour l'azur (bleu).

Puis on passe à la couleur:


Nous avons soumis ces armoiries à un logiciel de reconnaissance graphique, et la surprise ici a été également de taille. Cette version des armoiries de Bagnes date de 1597, elle est très proche du fameux tableaux de la maîtresse d'Henri IV et de sa soeur qu'on peut voir au Louvre et qui est datée de la même époque à une date indéterminée entre 1595 et 1599! La similitude est troublante.

C'est Gabrielle d'Estrée qui poussa Henri IV à rédiger l'édit de Nantes le 30 avril 1598, édit qui mit fin au guerre de religion, elle est morte une année plus tard le 15 avril 1599, enceinte d'Henri IV. Sur le tableau, une servante est en train de coudre une layette. Le geste de la duchesse de Villars tenant le sein de sa soeur est aussi un symbole de sa grossesse. Oui, Gabrielle d'Estré est morte, il y juste 410 ans! Et la commune de Bagnes doit être tellement fière de l'avoir sur son blason qu'il est urgent de rétablir sur fond rouge les deux dames se baignant dont on avait point honte à l'époque.

(Les personnes qui veulent intervenir à ce sujet auprès du conseil général ou du conseil communal peuvent se manifester en commentaire.)

Et maintenant pour le plaisir de nos yeux, quelques déclinaisons des armoiries bagnardes dans les musées européens. Celui ci est au musée de Fontainebleau:

Celui-ci date d'un quart de siècle plus tard, Gabrielle d'Estrée est déjà morte, on peu le voir au musée Condé de Chantilly:

Version contemporaine à voir au musée des Offices à Florence:

Variation contemporaine de Yin Xin:

Version d'aujourd'hui, 2009, qui tient encore mieux compte de ce que sont les bains à l'époque contemporaine:

Le zoom d'Antoine: Ça se visite

C’était  gravé dans la colonne milliaire au premier siècle de notre ère déjà. On peut d’ailleurs la voir à l’entrée de l’église paroissiale de Martigny :
« A l’empereur Constantin, invincible et invaincu ».



Rendons hommage à la sagacité du graveur de pierre…

Antoine Cretton

(Les faits:
Les résultats de ce match important pour le FC Sion et pour la construction de l'identité valaisanne à Berne, viennent de tomber.

On croyait que le plus dur était fait à 10 minutes de la fin du match, mais nos vaillants légionnaires se sont fait remonter in extremis à la 94ème!
Les prolongations sont restées muettes et vierges.

Mais la première série de tirs au but n'a  pas eu besoin d'être achevée, 4 à 2 pour Sion!

Sion est donc encore une fois en final de la coupe.)

Le zoom d'Antoine: Pour quelques dollars de moins…

Antoine Cretton a rejoint depuis quelques mois les militants et sympathisants d'Entremont Autrement. Il nous propose depuis peu des billets d'humeur, que nous accueillons avec plaisir sur notre blog.

Piquer du pognon aux petits épargnants, c’est mesquin. Bousiller la 

cagnotte des actionnaires, c’est franchement moche. Confondre les
profits avec les pertes, c’est pas beau non plus. On ne dira jamais
assez combien les grandes banques helvétiques nous ont déçus (ni
combien elles nous ont coûté non plus). En revanche, réclamer aux
réfugiés de rembourser jusqu’au dernier centime, et même bien au-delà,
les dépenses que la « Suisse-terre-d’asile-et d’accueil » a consenties
à leur égard, ça, c’est pas très grave. On ne va quand même pas
chipoter pour quelques milliers de francs retenus en trop sur leur
RMI, surtout sans faire exprès.

On attend avec impatience que Philippe Nantermod, le preux chevalier
du respect de la loi (lorsqu’il s’agit des étrangers qui veulent vivre
en Suisse), s’indigne avec la même vigueur contre ceux qui savaient
depuis longtemps que des requérants d’asile avaient été indûment
ponctionnés et qui ne leur ont toujours pas remboursé le premier franc.

Antoine Cretton

Antoine Cretton: AUTREMENT DIT…

« T’es le fils à qui ? T’as où les vignes ? »

Ce sont généralement les deux questions que l’on pose aux nouveaux qui s’installent dans une vallée pour leur conférer la naturalisation locale. Il est en effet primordial de savoir s’il s’agit de « Antoine de Jean-Pierre d’Eloi de Maurice ou d’Eugène » et surtout, signe distinctif qui garantit l’AOC bagnarde, dans quel coin de Fully il a ses vignes. Je vais donc en dévoiler un peu plus sur mes origines :

Né à la Bâtiaz en 1973, j’ai fait mes premières classes à Martigny, puis à Sion, au collège de la Planta d’abord, à l’école Ardévaz ensuite jusqu’à l’obtention d’une maturité fédérale en langues modernes. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu faire du cinéma. Après un stage à Canal 9, j’ai poursuivi ma formation à Londres, à la London International Film School, où j’ai appris le rude métier de cinéaste. De retour en Valais après trois ans et demi de formation, je me suis retrouvé impliqué « à l’insu de mon plein gré » dans la campagne électorale de ma mère, Cilette Cretton, dont j’ai été, entre autres, le chef de campagne. J’ai ensuite postulé comme réalisateur à Canal 9 et me suis retrouvé responsable de la formation jusqu’en 2005. Après avoir créé une association (CINE2000), j’ai constitué une petite société de production audio/visuelle (ACProductions sàrl) dont je suis l’unique employé permanent.

« Cinéaste discret » (selon Véronique Ribordy du NF), j’ai réalisé un certain nombre de films au cours de ces dernières années : un film de fiction, Ballade (mon travail de diplôme), quelques documentaires (pour le Centre de formation pour jeunes adultes, le Centre de loisirs et culture de Martigny, la Délégation de la langue française ou le Musée et Chiens du St-Bernard) mais surtout pour la Fondation Pierre Gianadda. Celle-ci m’a notamment confié la réalisation de quelques films sur des artistes comme Sam Szafran ou Hans Erni (à l’occasion de son centenaire), sur la rénovation de la Stella, voiture créée à Genève au début du siècle passé ainsi qu’une rétrospective des trente ans de la Fondation. Je réalise également les spots publicitaires de la Fondation à l’occasion des nouvelles expositions. Enfin, je suis membre de Valais Films et d’Arkaös.

Depuis 2006, je suis établi dans la vallée de Bagnes, plus précisément au Martinet, berceau de ma famille maternelle : les Deslarzes.

Depuis mon plus jeune âge, j’entends parler de politique et d’éducation.
Mon grand-père paternel d’abord, Eloi Cretton, a présidé durant plusieurs décennies la commune de la Bâtiaz, qui a fusionné en 1956 avec celle de Martigny dont il fut l’un des conseillers municipaux les plus atypique. Mon père, directeur des écoles primaires, a présidé la Bourgeoisie de Martigny pendant 12 ans et ma mère, enseignante de métier, le Parti Radical Démocratique Valaisan à une époque où il se comportait encore comme un parti d’opposition, dont le slogan était « le virage à gauche ! » Côté maternel, mon grand-père, Fernand Deslarzes (né en 1910), a milité, à l’époque où il avait mon âge, dans les rangs du Mouvement social paysan des frères Perraudin : les cyclistes, comme on les appelait à l’époque, publiaient le journal Combat. Son jeune frère, Marc Deslarzes, est le doyen de la commune de Bagnes, père du docteur Jean-Pierre Deslarzes notamment.

A vingt ans, lorsque j’ai eu le droit de vote, il me semblait que les candidats qui se bousculaient au portillon étaient les mêmes depuis ma naissance : peu ou pas de jeunes, peu ou pas de femmes, pas de patronymes qu’on ne puisse identifier automatiquement comme venant d’une ville ou d’un village valaisan. De retour dans mon canton après quelques années passées en Angleterre, je retrouvais mon ancien professeur d’allemand promu leader charismatique de l’extrême droite valaisanne, alors en voie de plein développement. Décourageant !

Je n’ai appris l’existence d’ Entremont Autrement que peu de temps avant les élections cantonales. J’ai aussitôt décidé de me joindre au mouvement, parce qu’il me paraissait échapper aux préjugés traditionnels ; plus ouvert, plus critique, parce que les personnes qui le composaient avaient envie d’agir, s’intéressaient à la politique non par pur conformisme mais pour changer le monde.

Je suis donc très heureux aujourd’hui de faire route avec eux !

Antoine Cretton

Grande déception à propos de l'ours d'Orsières

Comme annoncé hier nous avons soumis le blason ci-dessus à la recherche automatique en reconnaissance graphique, qui fait des progrès remarquable, notamment grâce à la recherche de pointe en matière d'intelligence artificielle, le résultat est surprenant mais très décevant.

Nous nous passerons de commentaire, redisons néanmoins notre foi en la technique et assurons la noble bourgeoisie de notre plus haute considération. L'affaire est provisoirement close et nous nous attacherons dès après-demain a une étude tout aussi serrée des armoiries de la commune de Bagnes. Nous nous permettrons néanmoins de rouvrir ce dossier à la première occasion. Merci de vos suggestions et commentaires.

On va bientôt tout savoir sur l'ours d'Orsières

On nous a transmis un sceau qui date de 2004 de la bourgeoisie d'Orsières qui a été fondée en 1352. Ce document devrait pouvoir répondre à notre question héraldique, puisque la bourgeoisie a préséance en cette matière sur la municipalité.

Soumis à un moteur de recherche graphique puisant dans un corpus iconographique mondial le motif central de ce sceau est en passe d'être identifié et nous devrions dès demain être en mesure de connaître exactement le sexe et la race de la bête représentée ici. Ne manquez pas de consulter notre blog qui vous tiendra au courant des développements de cette affaire.

L'ours d'Orsières est-il un panda?

Suite au débat que nous avons lancé hier tentant de déterminer le sexe de l'ours d'Orsières, on nous a fait parvenir l'original d'une convocation signée du juge Maurice Lovey en 2001. Le papier à lettre utilisé est reproduit ici avec tout le soin requis, mais il est impossible sur ce document de se déterminer pour savoir si l'ours est éviré ou viléné.

L'espoir subsiste de lever le mystère. Mais des amis naturalistes consultés afin de déterminer le sexe de cet animal se perdent en conjectures, il pourrait en fait tout simplement s'agir d'un panda!

Les taches observées sur l'animal lui font ressembler au fameux animal dont les usages iconographiques sont également bien connus.

Ceci pourrait expliquer pourquoi Orsières a refusé l'initiative voulant limiter le droit de recours des organisations écologiques. Mais le mystère s'épaissit encore. N'hésitez donc pas à nous faire part de vos documents et théories à ce sujet. Nous avons quant à nous trouver cet écusson publié par le WWF de Berlin dont le blason est exactement celui d'Orsières.

L'ours d'Orsières est-il une femelle?

A côté des momuments aux morts que sont les éphémérides, les génalogies et la grande ou la petite histoire le sentiment d'appartenance se construit aussi par les drapeaux, bannières et armoiries. Que peut-on y apprendre? Une manière souriante de se pencher sur notre patrimoine. L'actualité mondaine et politique étant un peu maigre en ce week-end de Pâques qu'on nous pardonne de préférer les ours au lapins. C'est parti:

Le site communal décrit ainsi les armoiries d’Orsières:

D’argent à l’ours levé de sable, armé et lampassé de gueules.
On doit comprendre que l’ours d’Orsières est debout, (ce qui n'a pas toujours été le cas) et noir avec les griffes et la langue rouge.
En principe l’ours héraldique est un mâle. Et l’on a le choix dans sa représentation de le représenté viléné, c’est à dire brandissant son organe, ou éviré, c’est à dire émasculé. Mais si le choix de la représentation est le fait de celui qui s’invente un blason, cette indication est obligatoire. Ainsi la définition héraldique de l’ours actuelle  d’Orsières devrait s’écrire ainsi:
D’argent à l’ours levé de sable, éviré, armé et lampassé de gueules.

Dans le cas contraire, comme pour l’Ours appenzellois des Rhodes intérieures, on peut écrire:
D’argent à l’ours levé de sable, viléné, armé, et lampassé de geules. 

Dans la représentation fournie ici, il est également allumé, c’est à dire qu’il a l’oeil rouge.
En l’absence d’indication on doit en déduire que l’ours d’Orsières puisqu’il n’est ni viléné, ni éviré est une femelle et nous en sommes fiers.

On fera donc attention en achetant des drapeaux de ne pas confondre avec l'ours mâle d'Appenzell! Celui qui a du rouge un peu partout, y compris sur les yeux...

Nous tenions quand même à signaler que le papier à lettre de la commune d'Orsières n'a ni la pudeur du blason officiel de la ville, ni l'omission de sa définition officielle héraldique, il ne reproduit pas à proprement parler les armoiries de la commune mais tout simplement son ours:

Si nous agrandissons le motif lui-même, nous nous apercevons que l'animal est viléné! Nous ne savons pas s'il s'agit d'une différence de pratique entre le secrétariat communal qui a virilisé son ours et la tradition héraldique qui a choisi de l'évirer tout en le taisant, mais la question mérite d'être soulevée à la prochaine séance du conseil communal.

Si vous avez d'autres documents à nous soumettre n'hésitez pas à nous les transmettre pour publication. On peut également réagir à cette question cruciale en utilisant les commentaires ci-dessous.

Incroyable! Un quatrième député Troillet meurt à la tâche: Sigéric

Le 9 avril 1909, meurt à la tâche un nouveau député Troillet, Sigéric; quelques années après François-Narcisse (7.04.1898) et longtemps avant Paul (25.03.1943) et Marcel (13.03.1952). 

C'est le quatrième député Troillet d'Entremont dont on commémore la mort en cours de législature en moins d'un mois

La Bourgeoisie de Bagnes rappelle un principe important

Lu au Bulletin officiel, cet appel bienvenu aux bagnards de l'extérieur:

Droit de vote lors des assemblées

La bourgeoisie de Bagnes rappelle que, selon l’article 13 de la loi cantonale sur les droits politiques, les bourgeois non-domiciliés à Bagnes mais domiciliés en Valais peuvent exercer leur droit de vote lors des assemblées bourgeoisiales s’ils en ont manifesté l’intention par écrit au président de la bourgeoisie; cette déclaration reste valable pour toute la période administrative en cours.

Les personnes intéressées sont priées d’écrire dans ce sens à l’administration communale, route de Clouchèvre 30, 1934 Le Châble.

Bourgeoisie de Bagnes

La Bourgeoisie de Bagnes rappelle ici un principe qui est valable pour toutes les communes bourgeoises, la loi sur les droits politiques stipule en effet:

Art. 13 En matière bourgeoisiale 

1 Peuvent voter en matière bourgeoisiale:

a) les bourgeois jouissant des droits civiques, domiciliés dans la commune où ils possèdent la bourgeoisie;
b) les bourgeois domiciliés dans le canton qui en ont manifesté l'intention par écrit au président de la bourgeoisie; cette déclaration reste valable pour toute la période administrative en cours. Toutefois, seuls les bourgeois domiciliés dans la commune peuvent participer aux élections.

2 Ils ne peuvent participer aux élections et votations que dans une seule commune bourgeoisiale.

Nous conseillons aux entremontants de l'extérieur qui veulent encore participer à la vie civique de leurs communes d'origine de se renseigner auprès des administrations idoines.

Rappelons que l'administration des communes bourgeoises n'est pas une mince affaire, en matière d'alpage, pour ne prendre que ce premier exemple, les bourgoisies entremontantes sont à notre connaissance propriétaires

pour Bagnes de 5000 ha, 9 bâtiments, 7 consortages

pour Bourg-St-Pierre de 3117 ha

pour Liddes de 2011 ha, 4 bâtiments, 2 consortages

pour Orsières de 1982 ha, 13 étables, 6 refuges, 13 cabanes de bergers, 5 consortages

pour Sembrancher de 327 ha, 14 bâtiments, 3 consortages

et enfin pour Vollèges de 4 consortages.

Nous reviendrons prochainement sur cette question.

L'heure des bilans toujours

Une délégation d'Entremont Autrement a été invitée aujourd'hui à Martigny par la coordination  ADG du district à assister au debriefing de la récente campagne cantonale en présence des élus du PCS, des Verts et du PS, tant au grand conseil que dans les législatifs et exécutifs communaux du district de Martigny. Une analyse des scores, du budget et un bilan concernant notamment les outils de communication, le rapport aux journaux et les actions de terrains ont été partagés en toute transparence. Stimulant et précieux pour une jeune équipe qui ne demande qu'à s'aguerrir.

Un autre député Troillet meurt à la tâche: François Narcisse

En 1898, le 7 avril, meurt le député conservateur François-Narcisse Troillet, juge de Bagnes, banquier et député dès 1889. On ne doit pas le confondre avec son contemporain le député radical François Troillet, président d'Orsières, avocat-notaire, élu également en 1889!

C'est le troisième député Troillet dont on commémore le décès en cours de législature en moins d'un mois.

Le zoom d'Antoine: Sion 2018

JO 2018 : la bonne candidature ou celle de trop ?

La question ne manquait pas d’humour. Elle était censée attirer les foules à Sion-Expo, le 3 avril dernier. Résultat : plus de monde sur la scène que dans la salle.

S’il y a un manque d’intérêt quelque part, il ne faut pas pour autant déposer les plaques tout de suite, a estimé Eric Lehmann. (NF, 4 avril)

Il a raison. 

Il faudrait quand même lui laisser le temps d’investir son nouveau job ! Non, mais… 

Antoine Cretton

René Berthod s'est converti

Coup de tonnerre à Orsières. Les grands retours sur la scène publique se succèdent de manière inespérée. René Berthod est de retour, plus modéré que jamais. Il y a cinq ans lorsqu'il ouvrait son blog sur internet Rembarre confessait:

Et si l'on dit de nous que nous sommes:
° Valaisans et Suisses: c'est vrai, mais dans cet ordre;
° Catholiques: c'est juste, mais romains et traditionalistes;
° Démocrates: ça demande une précision d'importance; ni démocrates chrétiens, ni démocrates du centre, ni radical démocratique, ni social démocrate... mais partisans d'une démocratie directe exercée dans son ordre sous l'autorité du Roi du ciel. Tout simplement.

Il avoue cinq ans plus tard, en reprenant la parole après une longue traversée du désert:

Pour la commodité de la compréhension, nous rappelons que nous sommes:

° Politiquement chrétiens-conservateurs;
° Civilement fédéralistes, donc Valaisans puis Suisses;
° Religieusement catholiques romains.

Oui. René Berthod est de retour, toute la blogosphère est désormais en émoi. Et il n'est plus le même.

(Malheureusement le flux RSS du blog de Rembarre étant pour l'instant défaillant, il ne nous est pas possible de vous l'offrir en lien dans la liste que nous vous proposons en marge. Dès qu'il aura réparé son bug, nous vous l'offrirons à notre catalogue. Merci de patienter!)

L'heure des bilans

Une délégation d'Entremont Autrement a été reçue aujourd'hui à Sion par le comité directeur élargi du PCS pour assister à son debriefing de la récente campagne cantonale. Un bilan et une mise en commun des expériences ont été entrepris concernant notamment les outils de communication et le rapport aux mass-média. Ce bilan a été enrichi de plusieurs témoignages et de partages d'expériences de campagne au sein de listes d'alliance, d'entente ou d'apparentement aux différents niveaux de la vie politique. Fructueux et formateur.

Rappelons que le PCS compte aujourd'hui des députés ADG dans trois districts, et des élus dans cinq communes.

Offres d'emploi

Deux postes mis au concours dans le service public d'Entremont:

La commission scolaire de l’Ecole régionale de la vallée d’Entremont Orsières met au concours le poste de:
concierge – cuisinier

La commission scolaire régionale pour le cycle d'orientation de Bagnes-Vollèges met au concours pour l'année scolaire 2009-2010

1 poste d'enseignante ou enseignant en économie familiale
à temps partiel (8 à 10 périodes)

Route du Gd-St-Bernard

Sur le tronçon Bourg-St-Pierre - Bourg-St-Bernard, le renforcément des piliers et demi-ponts de la galerie de Toules et les travaux de dispositifs routiers de retenue ont été adjugés à Raboud SA, Martigny, selon le BO du 3.04.09

Un demi-siècle d'histoire

Lors de l'élection de Jean-Albert Ferrez comme deuxième vice-président, avec accession promise à la présidence pour 2011, les commentateurs ont remarqué qu'il était le neveu de Willy Ferrez, lui-même président du grand-conseil en 1978. L'affaire serait restée une anecdote, si le cas ne venait pas juste de se produire, en effet Jean-François Copt du Parti Libéral-Radical qui devrait être président du grand-conseil en 2010 est également le neveu, non pas de Maurice Copt du Parti radical démocratique, président du grand-conseil en 1985, mais d'Aloys Copt, de l'Entente radicale socialiste, président du grand-conseil en 1965.

La question se pose donc en ses termes, y a-t-il une règle qui veut que le neveu député entremontant d'un grand-baillif soit lui-même grand-baillif un jour?

La réponse est non: Henri Rausis, député de 1949 à 1965 fût président du grand-conseil en 1961, son neveu Léonce Emonet qui a siégé en même temps que lui puis au moins trois législatures encore, n'a jamais été président.

Il n'y a donc aucune règle à tirer de ce qui vient de se passer.

Si ce n'est que les radicaux changent plus facilement le nom de leur liste que de leurs élus!

Lors de la réunion de jeudi soir, décision a été prise de faciliter sur notre blog, l'accès au portrait des militants d'Entremont Autrement.

C'est chose faite aujourd'hui, vous trouverez dans la marge de droite la liste des portraits de nos candidats aux dernières votations cantonales, d'autres portraits de membres actifs de notre groupe seront ajoutés dès que ceux-ci le jugeront utile.

Le Webmaster.

Choeur mixte d'Orsières et choeur des écoles primaires, salle de l'Echo d'Orny, ce samedi 4 avril à 20h, demain dimanche à 18h, dans l'Oiseau Bleu, mise en scène de Patrick Rausis

Le football comme symptôme du repli identitaire

Le rapport sur l'application de la loi fédérale sur les étrangers pour le Valais vient d'être publié. On y lit un certain nombre de propositions pour éviter la tentation du communautarisme et du repli identitaire, dont une est assez inattendue:

Il faut toutefois éviter l’écueil présent dans certaines associations, notamment de football, où l’on voit se développer des équipes entières de même nationalité qui s’affrontent plus qu’elles ne jouent ensemble et produisent l’effet contraire, en exacerbant les sentiments nationalistes.

Cette problématique particulière va d’ailleurs prochainement faire l’objet d’entretiens avec le Département de l’éducation, de la culture et du sport et plus spécifiquement avec le délégué cantonal à la jeunesse.

Oui le football est trop souvent l'occasion d'un repli identitaire, symptôme d'un communautarisme qui contredit nos valeurs constitutionnelles. Un reportage paru dans le Temps en 2006 décrivait d'ailleurs ainsi la politique villageoise d'un club qui nous est cher:

Le club valaisan milite en deuxième ligue. Pendant plusieurs semaines, notre correspondant a suivi les acteurs de ce club fermement attaché à la formation de jeunes talents et à leur intégration dans l'équipe première. Malgré les défaites et la future relégation, l'ambiance est demeurée excellente, aux vestiaires, sur le terrain, à la buvette. Portrait de groupe.

«Pour la gloire de qui?» C'est la question que se pose Grégoire Moulin, le président du FC Orsières, lorsqu'il s'agit de résister à la tentation. «On pourrait faire venir deux ou trois joueurs de l'extérieur, histoire de rivaliser avec les clubs de la plaine. Dix mille francs par bonhomme, ce serait faisable. Mais plus personne ne mettrait les pieds au stade.»

Le FC Orsières qui milite en deuxième ligue est devenu, même à ce niveau, un cas unique et tient à le rester: dans son contingent d'une vingtaine de joueurs ne figurent que des gens de cette grande commune de montagne qui compte 19 hameaux. Une «politique villageoise» qui a son prix. Promus en 2e ligue en 2004, le club s'en est sorti tout juste la première année.

Qu'en pensez-vous?

Rencontres d'artistes

Notre oui aux médecines complémentaires

parce que parfois la médecine académique laisse la place avec succès à des thérapies moins invasives et ayant moins d'effets secondaires que sont les médecines traditionelles,

parce que les médecines traditionnelles sont parfois l'ultime et la seule aide efficace pour des malades atteints de maladies chroniques, pour les personnes handicapées et pour les patients atteints de maladies incurrables,

parce que les médecines traditionnelles ne doivent plus être considérées comme un luxe mais comme un moyen alternatif de soigner et de soulager,

parce que les patients et les malades ayant recours aux médecines traditionnelles méritent d'être soignés par des médecins et des thérapeutes ayant suivi avec succès une formation de qualité et reconnue,

parce que les médecines traditionelles ne doivent plus être perçues comme des charges additionnelles aggravant les coûts des assurances mais comme des soins complémentaires, sans qu'elles induisent pour autant une hausse des coûts de la santé,

nous Entremont Autrement appelons à voter oui aux médecines complémentaires le 17 mai 2009.

Ainsi décidé en assemblée ce 2 avril 2009.

Premier jeudi d'avril

Ce jeudi soir, réunion du groupe de travail Entremont Autrement,selon la règle qui veut que le groupe de travail se réunisse tous les premiers jeudis du mois, dans un lieu qui varie en fonction des saisons. Invitation à tous les sympathisants intéressés à y participer de manière active 

On peut manifester son intérêt en nous écrivant par mail directement à l'adresse du blog.

La réunion est pour l'instant convoquée à Orsières à 20h. On peut se retrouver aux Alpes avant d'aviser... Renseignements sur demande.

Au programme, première discussion en vue de prendre position sur les votations fédérales du 17 mai 2009.

Quelques prises de positions

Position du PS sur le passeport biométrique: contre

Position de l'alliance des Verts, du PCS, et du PS: contre

Position de l'UDC sur le passeport biométrique: contre

Les jeunesses de tous les partis (sauf PDC) et les consommateurs : contre

Le comité des opposants: contre

Les partis du centre sauf une partie des libéraux : pour 

Maurice Tornay renonce

Le Conseil d’Etat a nommé mercredi Maurice Tornay à la tête du Service cantonal de la pêche. Une élection complémentaire sera agendée dès que le congrès du PDC aura fait connaître son calendrier.

Poisson d'avril